Deux hurlements successifs firent sursauter Joaquin Vindiousse!!!...Un ours mait'nant !! ... Nan...Berich ?!

Les cris (de douleurs ?... merde!) n'avaient pu être poussés que par l'imposant barbare. Les pensées se bousculaient dans la tête de Joaquin. Biensûr ils signifiaient que le groupe des égarés était en danger mais ils avaient eu le mérite de lui indiquer leur direction. Espérant vaguement qu'Aradine aurait encore assez de corde, il se précipita en direction des bruits de bataille qu'il captait vaguement entre deux rafales cinglantes.

Ricardo s'avance au contact de ses comparses en AFM506 et décharge son Artiraille sur le loup récalcitrant :
Les doigts gourds et la précipitation ......

Le Rivet, L1, Étage 0


Le groupe dans le blizzard

Ceux qui sont resté à l'abri

...
Encore -10 pv pour Berich ...
Carreau dans la cuisse !
Comme je suis sympa (si, si, n'en doutez pas) c'est la cuisse gauche (comme ça il n'y a qu'1 jambe qui trinque)

Le Rivet, L1, Étage 0


Le groupe dans le blizzard

Ceux qui sont resté à l'abri

Comme je m'ennuie pendant que vous ne réagissez pas ... je fais agir les loups, na.

Aradine suivit la longe pour aider ses comparses. Elle avança jusqu'à Joaquin.

Brassin donne deux coups de bâton à 2 mains et un coup de pied au loup ou au suivant s'il le descent avant


Brassin est distrait. Seul son pied touche. Il n'arrive pas à blesser cette boule de fourrure et de neige armée de dents.
Il pense à retourner au monastère. La vie d'aventure a ses limites...

Les bribes de sons que Joaquin arrivait à prélever à travers les longs feulements du vent semblaient rapporter que ça bardait sévère un peu plus loin.

Il avait attendu qu'Aradine lui envoie un peu de mou mais il semblait que l'archère était à court de chanvre. Pute borgne !! Ils doivent pourtant pas être loin ! Mais vu le temps, ce serait trop con qu'il se perde maintenant, à un jet de pierre sans doute des autres. Mais d'un autre côté, il ne pouvait pas rester là à attendre car outre le fait que ses compagnons allaient potentiellement rejoindre la mule au paradis des malchanceux, lui même risquait de perdre quelques orteils voir le nez s'il ne bougeait pas vite.

Fa Cagare !!! Joaquin dénoua la corde de sa ceinture. Il attrapa son arc. L'arme était inutile en temps que telle mais elle pourrait peut être servir de balise. Joaquin planta l'arc dans la neige gelée et attacha au sommet d'une poupée sa corde. Il attrapa ensuite ses flèches et tandis qu'il avançait péniblement en direction des bruits de combat, Joaquin plantait régulièrement une flèche pour baliser son chemin.

Brassin est pris de panique devant des adversaires si formidables.
Il se demande s'ils portent des cottes de mailles sous leurs fourrures...

Stéfano !

La silhouette du guerrier apparu soudain au milieu des tourbillons de neiges. Plus loin, Joaquin distingua Ricardo et Berich en assez mauvaise posture tandis qu'on apercevait déjà presque plus Brassin aux prises avec son propre loup qui le poussait subtilement au milieu du blizzard. La situation était critique.

Joaquin tenta de se glisser entre Stéfano et Berich pour décrocher le canidé vorace qui prenait le genou de Bérich pour un gigot.


Le résultat ne fut pas vraiment à la hauteur de ses attentes. Gêné par les rafales de vent violentes et les mouvements brusques des autres pugilistes, Joaquin achoppa peu gracieusement dans les épaisses congères. Si par miracle il conserva sa rapière, il se retrouva à genoux dans la neige, le nez presque contre les fesses de Berich. Pourvu qu'il ne pète pas. Pensa vaguement Joaquin remâchant sa déconvenue.
Puis il fut assailli par un affreux doute. Et pourvu qu'ils ne me prennent pas pour un autre loup. Joaquin venait de se souvenir qu'il n'avait pas vraiment annoncé sa présence et qu'ainsi à moitié à quatre patte dans le brouillard, la confusion était possible. Il entreprit de se relever le plus vite possible.

Le Loup ne voulait pas en démordre mais le soldat n'avait pas dit son dernier mot. il ajusta un autre coup en prenant bien son temps de glisser sa lame dans les flancs du loup qui s'acharnait sur Bérich.

Après avoir pris le temps de recharger Ricardo déchargea à bout portant sur la bête qui grondait bien trop près de lui.

« Aradine, accroche la corde et on y va. »
Gronda le soldat qui entendait le pauvre Bérich hurler plus fort que les loups