Je pensais à l'hôtel particulier en Cardegoss (en ville) car kriton y est et que je ne connais pas la demeure ancestrale en Mitjà
C'est bien là que vivait Dondo ?

Oh que si ! tu la connais bien !
OUI, c'est à l'hôtel particulier en Cardegoss (en ville) que Dondo faisait l'essentiel de ses fêtes et là où il dormait le plus souvent.

Martou se mordait les doigts de son aveuglement vis à vis de Dondo.
Evidement, il n'avait jamais été dupe et il savait bien qu'il magouillait. Qu'est ce que cela pouvait-il bien faire ?
Mais aux vus de l'ampleur des détournements, ce n'était plus de la magouille mais bien de la haute trahison envers l'état et envers lui.
Cela l’attristait et le mettait dans une fureur froide contre lui même.
Tout le poussait à mettre tout cela sur le dos de son défunt frère mais cela était-il seulement possible ?

La demeure ancestrale en Mitjà (Province #15 Biscaye)

Important
...Comment Alessandro a acquis sa demeure et son titre en Sacedón ...

Gotorget :
Sujet : [HRP] A bâtons rompus
Sujet : INTRO : Indibil dy Solanilla
et il y a probablement d'autres trucs à savoir ...

Sans compter « tout ce qu'est en train de découvrir » Étienne ...

Lorsque Ser Rodrigo dy Vergera avait attaqué Dondo à propos de la forteresse Gotorget, Martou avait compris qu'il n'y avait pas de fumée sans feu.
Qu'Alessandro spolie un innocent lui importait peu, que Dondo soit un traître n'avait rien de glorieux mais il n'y avait dans cette lamentable histoire aucune vue à long termes ni calcule politique. Navrant et affligeant ! avait-il pensé et le pire c'est que son frère avait si mollement nié en souriant fier de lui qu'il n'y avait pas l'ombre d'un doute quand à sa participation.
De ce jour, il avait diligenté discrètement un enquêteur pour savoir que faire...
Il ne serait pas si simple de reprendre cette place forte qui tient le col mais il avait un plan et si tout allait bien, tout rentrerait dans l'ordre.

Le trajet se déroulait sans encombres jusqu’à ce que 2 barges lourdement chargées arborant le pavillon de « la chancellerie » descendent le courant viennent à croiser le convoi de l'intendant.
Alerté, Martou fait stopper son embarcation et demande à celles venant en sens inverse de faire de même.
« holà ! du bateau, c'est Martou dy Jironal grand intendant du royaume qui s'adresse à vous, j'invite votre capitaine à monter à mon bord pour échanger un peu des nouvelles du pays. »

Le capitaine se présente ...
« Vous m'avez fait mander, Messire »

« Bonjour capitaine, je vous offre une tisane au vin chaud ? »
Accueilli l'intendant en lui offrant de s’asseoir.
« On ne croise pas grand monde sur ce fleuve et les occasion de discuter avec des personnes de valeur sont rares.
Que pouvez-vous me raconter des nouvelles ou des rumeurs du coin ? »

Martou sourit :
« vous avez bien raison, rien que de très courant en effet. »
L'intendant but une gorgé avant de relancer :
« Vous avez l'aire de bien connaître le fleuve, cela fait longtemps que vous naviguez, mon brave ?
Que transportez vous donc ? »

Martou ne se rappelait pas avoir jamais personnellement organiser la logistique... c'est donc par ce genre de manœuvre qu'ont lieu les détournements.
« Je récompense toujours comme il se doit mes loyaux serviteurs. »
La voix froide de l'intendant comportait une menace implicite mais que même un manant pouvait comprendre.
« Aujourd'hui est donc un grand jour puisque tu vas avoir l'occasion de savoir enfin ce que tu transportes. »
Martou fit signe à quelques hommes d'escorte de venir avec lui, avant de monter sur la 1ère des deux barges marchandes.

« C'est vot' cargaison, Vot' Excellence ....
Ça m' regarde pas .... » répond le capitaine qui préférerait manifestement NE PAS participer à cette inspection surprise
Néanmoins, il facilite autant qu'il le peut l'accès de « Son Excellence » à la cargaison ...
« Autant qu'il le peut », ce n'est cependant pas grand chose : la cale est chargée à son maximum de caisses cubiques (1mx1mx1m), empilées 3 par 3 jusqu'au plafond, solidement amarrées et maintenues, ne laissant qu'un étroit passage (65cm max) reliant en droite ligne l'escalier de la proue à celui de la poupe.
Depuis ce couloir étroit, les faces des caisses visibles (il doit bien y en avoir encore 2 rangs derrière, de part et d'autres, soit 4 rangs de caisses supplémentaires en tout)
présentent différents signes plus ou moins identifiables :

• des rubans scellés à la cire portant le sceau de la chancellerie
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  Ce qui leur octroie à chacune la valeur intrinsèque de ce qu'on appellerait aujourd'hui une « valise diplomatique »
• la marque de la famille dy Jironal estampillée au fer chaud sur le bois des caisse (effet pyrogravure),
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  Ce qui a probablement un effet ou un autre sur quiconque voit ou manipule l'une ou l'autre de ces caisses
• Également stampillés au fer chaud sur le bois des caisse (effet pyrogravure), différents symboles que Martou n'identifie pas au premier regard
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  mais qui doivent permettre « à ceux qui savent » de pouvoir les acheminer correctement ...

Comptant les caisses visibles depuis ce couloir, Martou évalue cette cargaison à ...
2 (côtés, bâbord et tribord) x 3 (en profondeur, vers les bords) x 3 (empilées en hauteur) x 15 (en longueur d'entreposage dans cette cale, de la proue à la poupe)
...« 270 caisses pour la chancellerie dans cette seule cale ».

Peut importait ce que pouvait contenir ces caisses, la barge était lourdement chargée et cela représentait une fortune.
Le scellement empêchait toute ouverture intempestive, Martou n'avait rien à dire : la logistique était impeccable sauf que les caisses changeaient de mains à l'arrivée et cela n'était pas du goût de l'intendant.
Il remonta sur sa barge et retrouva le batelier.
« La cargaison est vraiment bien chargée, toutes mes félicitations.
Ce n'est pas moi qui m'occupe personnellement de tout cela mais ça m'intéresse de comprendre. Comment cela se passe à votre arrivée à Cardegoss ? »
et en fonction de sa réponse :
« J'ai confié la supervision à mon frère Dondo, l'avez vous déjà vu ? »

« Pour sûr, Vot' Excellence ....
Il supervise lui-même-en-personne tout le transbordement.... » répond le capitaine
« Y a plein de charrettes et chariots qui nous attendent à l'arrivée,
C'est tout prêt pour tout emporter
Les gars sont super bien organisés ...
Y a ceux qui déchargent le bateau sur le quai
Et les équipes des chariots qui chargent chacune où qu'y faut ... »

« Depuis « la cale » puis « sur le quai » jusqu'à chacune « sur son transport »,
tout bien rangé, en 2h de temps c'est tout transbordé. »

lundi 02 novembre 1467, 16:00

Pendant que Martou se fait des nœuds au cerveau,
Alessandro, lui profite tranquillement du luxe de la barge royale
et papote tranquillement avec Teidez ...

Il est curieux de comprendre le but de cette visite dans les hautes terres.
Mais comme Teidez se désintéresse totalement « des trucs d'administration assommants du Chancelier »,...
Ils en sont vite réduits à se rabattre sur le seul sujet qui intéresse le jeune Royse : « la chasse »
et c'est donc tout naturellement que Teidez finit par demander à Alessandro « quels gibiers peut-on trouver sur vos terres ? »

Arrivée prévue à Sacedón le samedi 14 novembre 1467 en début d'après-midi