Elle sortit son arc, prête.

Pour rejoindre la mule.... c'est une sacré distance....

Profitant des premières lueurs de l'aube qui se dessinent à l'horizon du ciel clair,
Joaquin, Aradine et Ricardo partent à l'assaut de l'étendue de poudreuse qui les séparent de leur mule et du reste de leur équipement.
... S'il est servi chaud, le petit déjeuner n'en sera que plus réconfortant ...
Les autres profitent encore du confort de leurs lits

Fais chier, y pouvaient pas choisir d'y aller en été dans leur foutu ravin...

A peine s'était il soulager que Joaquin avait de nouveau envie de pisser. L'effet du froid sans aucun doute.

Avançant dans la couche épaisse de poudreuse, il obliqua vers le champs de bataille de cette nuit pour tenter de retrouver les quelques flèches qu'il avait laissé hier.
Son estomac grogna. Il attrapa un morceau de viande séchée et entreprit de la mâchouiller en essayant de deviner quel animal avait pu donner cette carne.

Le peu de flèches qu'il récupéra étaient gorgées d'eau et seraient probablement inutilisable ou en tout cas peu fiables en terme de précision. Ceci fait, Joaquin repiqua vers l'endroit où se trouvait la mule hier soir.

« Hé quand j'dis finir not'nuit, c'est retourner au chaud sous les peaux... »
Le forestier ne se donna pas la peine de finir : pas d'patauger dans la blanche froide de bon matin.
Enfant, il aurait volontiers passer quelques heures à faire le con avec c't'andouille de Bérich mais là...
Aller, fallait bien faire oublier que c'était lui qui n'avait pas dit qu'il y avait des gents l' hivers au Rivet.
Il avisa le lieu où ils avaient laissé la mule et avança au mieux sans trop perdre de forces.

23 janvier 1468, 08h30
« Le Rivet »

Devant le trio, le monticule marquant l'emplacement de leur mule et de leur équipement recouverts de la neige de la nuit ...

« ben, maint'nant qu'on y est, on récupère l'bazar et on rentre s'mettre au chaud m'est avis.
y'avait une pelle dans l'barda. »

Le forestier tenta sa chance de trouver rapidement la pelle ou du moins un truc permettant d'écourter son pataugeage dans la neige.

chance: Baloo lance 1d20 et obtient 1 (1)

« Crévindieu !
Maladiou d'maladiou ! »
Jura le forestier qui sentait la fine poudreuse s'insinuer dans le moindre recoin de ses vêtements.
Furieux, saisie par le froid mordant de la neige mais surtout honteux de lui même, il se débattit pour se remettre au plus vite sur ses pieds.

Et plus il se débat, plus il en rentre de partout...

« Le Rivet », le 23 janvier 1468, presque 10h00 du mat' ...
Ricardo s'étouffe dans la neige

Aradine et Joaquin contemplent le désastre de la tentative de Ricardo de trouver la pelle
qui doit se trouver « quelque part sur la mule »
mais encore faudrait-il savoir « où diables sous cette neige »
...

Le Rivet, L1, Étage 0