Jusqu'à présent le soldat n'avait pas bien brillé par son efficacité au combat.
Il faut dire qu'il avait plus l'habitude de ferrailler avec des bipèdes.
A coté de lui, le frère Brassin faisait voltiger son bâton et pleuvoir les coups. Un bon gars ce Brassin.
pensa -t-il en levant son épée.

« Berich, Ricardo, vous devriez rejoindre la grange. »

Joaquin n'en revenait toujours pas de s'en être aussi bien sorti pour le moment. Devait y avoir un dieu pour les ivrognes...

Sa rapière toujours en main, il contourna la silhouette de frère Brassin qui se découpait dans les tourbillons de neiges. Stéfano avait réussi par un fameux coup à abattre leur dernier édversaire mais lui même et Brassin bataillaient encore contre un fauve décidemment pas pressé de mourir.

Joaquin accéléra le pas (Utilisation de ruse, déplacement rapide) et à hauteur du loup essaya de l'empaler d'un coup de rapière.


C'était sans compter sur le froid qui engourdissait son bras. Le coup passa complètement à côté et se fut miracle qu'il n'alla pas s'étaler dans la neige.

« c'est-y qu'tas raison l'ami Bérich rentre, j'garde ta hache encore un peu et j'fais comme toi. »
Frustré d'avoir été mordu, l'homme des bois tenait à ne pas paraître être un lâche.

Comment avez-vous l'intention de la rejoindre dans le blizzard ?

Le Blizzard couvre déjà le son de vos voix .... à + de 5 cases de distance, vous ne distinguez plus ce que dit votre comparse...

Ricardo venait de finir le loup de Stéfano.
Le soldat aurait sûrement été un peu vexé dans d'autres circonstances mais là le sang de ses blessures gelait ses jambes.
Il n'était plus temps de tergiverser sinon le froid finirait d'avoir raison d'eux.
« Il reste des loups ?
Si ce n'est pas le cas, on se rentre, on ne trouvera jamais la mule dans ce blizzard avant les autres loups.  »

Joignant le geste à la parole, il se redirigea vers la grange en suivant la corde.

Joaquin opina du chef, ce qui ne servit à rien étant donné la visibilité. Le froid commençait à salement engourdir ses doigt et ses pieds n'était déjà plus que des blocs de glace.

« Ouaip !! » Gueula t il, « Retournons à la ferme tant que ma ligne de flèche émerge encore des congères. »

Joignant le geste à la parole, il rengaina sa lame et aida Félipé à porter Berich le long de la ligne de vie et jusqu'à la corde. Là, il attendit que les autres les rejoignent avant de récupérer son arc. Tant pis pour les flèches mais pas question qu'il laisse son meilleur arc (bon, en fait, son seul arc...) dans cette atmosphère de gel, le bois n'y survivrait sûrement pas.

Je laisse ceux qui le veulent bien se lancer 1d20 (+ bonus AGI) pour les guider dans la description de leur trajet retour.

Le Rivet, L1, Étage 0

Fiasco complet ! grognait le soldat en avançant dans la neige.
Félipé qui ne s'était pas fait mordre était dans de meilleurs dispositions et ouvrait la marche d'un pas volontaire.
Ricardo quand à lui gardait le silence.

Comme un fait exprès ...
Le vent s’apaise alors que les compagnons d'infortune rejoignent le hall de l'écurie.