Aurgelmyr accompagne la brouette contenant son ami tant bien que mal. Sa blessure l'a affaibli, et parfois il se sent partir. Il semble que sa vue se brouille et des formes apparaissent en périphéries. Il essaie de se concentrer pour suivre le cortège. Il tente de refouler les vieilles légendes qui surgissent dans son esprit concernant Haute-portes. Celles qui mentionnaient que les caves du quartiers sont reliées au Cloaque, un réseau de souterrains qui s’étendrait sous la cité, jusqu'aux profondeurs de la terre. Et parfois des créatures monstrueuses parvenaient à s’immiscer du Cloaque jusque dans les demeures du quartier. Mais le jeune érudit parvient à ne plus y penser, se concentrant sur le cahin-caha de la brouette qui l'apaise. Il sait qu'ils doivent prendre le Funiculaire, le nom donné au chariot à câbles qui grimpe jusqu'à la Terrasse. Il aime emprunter ce moyen de transport qui l'enchante.

Aurgelmyr est soudain tiré de ses penser par les gardes. Il sont abrupts. Ils doivent veiller à ce que des habitants des bas quartiers ne viennent pas "importuner" ceux des hauts. Le bibliothécaire n'aime pas cette ségrégation, il ne la comprend pas. cela lui rappelle ces castes figées de Haute-Colline. Cela réveille sa colère contre cette société sclérosée qui le paralyse, le tue à petit feu...

Pendant ce temps-là au rucher de Mongyi, Alinoë avait commencé à réunir des petits bois morts, et d'autres plus gros. Thorgal avait dans le même temps envoyé Aaricia et Louve chercher quelques braises ardentes provenant des feux servant à cuire les alpaga durant la fête.

C'est sur ces entrefaites que Mongyi arriva

« Ohhh, Monsieur Mongyi...Bonjour... » s'exclama amicalement Alinoë
« Les abeilles ont froid à cause de la montagne coulante enneigée, et si on ne fait rien elles vont mourir.
J'ai pensé à les réchauffer en faisant des feux tout autour des ruches, pour que l'air soit moins froid.

Mon papa est là haut, derrière la maison, il est allé chercher des grosses buches sèches, et ma maman et ma petite soeur sont allées chercher des braises à la fête »

« Hé, hé, merci pour tes efforts, petit gosse. Ce gel soudain nous a surpris pendant que nous buvions notre hydromel en contrebas au festival. » Le corps ventru de Monyi tremble de rire alors qu'il parle.

« Mais il y a un changement dans l'air. Tu ne peux pas voir ici sous les cerisiers, mais si tu montes plus haut, tu verras une tempête de pluie venir de l'ouest. »

« Une tempête de pluie ? » s'exclama Alinoë très étonné
« Mais avec ce froid et la pluie, cela va peut-être faire de la neige alors » rajouta-t-il , interrogatif

Alinoë préférait la neige à la pluie, et cette brève pensée le fit sourire un instant.

« Hé hé, mais non, petit gars. La pluie doit être portée par l'air chaud : elle tombe comme un rideau que l'on tire sur les terres de l'ouest à l'est. En contrebas, une forêt de Sylvaniens poursuit avec soif la tempête. Je ne sais pas s'ils s'approcheront du volcan ... » Ses yeux se tournent vers l'horizon sud, bloqués par les cerisiers.

Alinoë n'y connaissait pas grand chose en météorologie et dit peut-être un peu naïvement.

« Bon ben si de l'air chaud arrive, les abeilles n'ont plus rien à craindre alors »

Alinöe se dit alors soudain Ce sont les abeilles de Mongyi après tout, il sait certainement mieux que moi comment protéger ses abeilles

Cette pensée le fit sourire
« Ben je n'ai plus rien à faire ici alors, ahah »

Voyant son père, sa mère et Louve arrivaient les bras chargés de bois pour l'un et d'une marmite rempli de braises ardentes pour l'autre, Alinoë lança tout de go

« Bon ben il va pleuvoir, ça sert à rien....ahahahah »

« Comment ça ? ça sert à rien ? tu vas voir si ça sert à rien... »dit Thorgal le regard agacé en laissant tomber les bois de ses bras et se mettant à courir après Alinoë.
« Tu m'attraperas pas, nah nah nah » dit Alinoë provocateur, le sourire aux lèvres

« Mamaaaan ! »cria Louve en colère voyant son frère s'amuser alors qu'elles étaient allées chercher des braises pour rien
Aaricia posa la marmite chaude et baissa sa tête au niveau de sa fille
« Voyons Louve, ce n'est pas si souvent que ton père joue avec Alinoë...laisse les donc un peu faire »
Louve croisa ses bras contre sa poitrine et fit une moue très agacée « Pfouuu »

« Bonjour Mongyi » dit Thorgal tout en courant après Alinoë.

Dara et Amon décident de suivre le groupe hors du verger et vers l'université. Dara sait qu'elle ne veut pas rester dans la peur du retour de la bête, mais elle a aussi d'autres motifs. Dara veut comprendre ce dont elle venait d'être témoin. Elle en était terrifiée mais tout aussi fascinée. Même si Dara n'était pas dotée des dons de magie, elle était toujours curieuse. Elle et sa jeune sœur Ettl partagent toutes deux une affinité avec les animaux, mais ce n'est pas tout à fait la même chose. Avec un coup d'œil sur le côté, Amon sait exactement ce qu'elle fait.

Dara chuchote à Amon, « Je dois juste savoir ce qui s'est passé ici. Suivons simplement. Si c'est trop, nous pouvons nous esquiver. Dans le pire des cas, cela peut être une occasion pour gagner de l'argent ... les gens ici n'ont pas de poches légères! »

Alors qu'ils commencent à marcher, Dara essaie de bavarder sans essayer d'éveiller le moindre soupçon quant à ses intentions. Cela ne dure pas longtemps car ses pensées flottent vers les histoires des créatures qui vivent sous ce quartier.


Elle entend les gardes devant le groupe crier. Ils semblent connaître les autres. Dara baisse la tête et laisse tomber ses cheveux devant son visage pour ne pas être reconnue. Elle ne reconnaît aucun des gardes, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne les a pas croisés à un moment.

Thrynn n'aime pas ce quartier. Les gens y sont hautains et arrogants. Ils subissent les mêmes traitements de ceux plus haut, aussi se rabattent-ils sans vergogne sur les habitants des bas quartiers. Quand il était petit, la mère de Thrynn lui racontait que sous chaque tour vivait un fielleux, une sorte de démon visqueux et puant, qui emplissait l'air des étages supérieurs de son odeur nauséabonde et de pensées de haine, et que c'était pour cela que les habitants étaient si désagréables.

Il ne compte pas pour autant se laisser renvoyer par ces lécheurs de démons, car il veut en savoir plus sur ce qui menace les bas-fonds de la cité. Il sait qu'il n'a pas la langue assez dorée pour les convaincre, aussi tente-t-il l'intimidation.
« Ordre du capitaine du guet et du guérisseur. Vous n'êtes pas habitués à contrôler ce brancard, et je suis sous ordres d'interroger en personne cet érudit, ainsi que son compagnon. Ca ne me fait pas plus plaisir à moi qu'à vous, mais ce sont les ordres. L'un de vous peut m'accompagner, si vous voulez, pour surveiller que je ne me rends pas ailleurs et que je ne balance ce blessé à terre pour m'envoyer une chope de bière. Ainsi vous obéissez à vos ordres, et moi aux miens. Maintenant, faisons vite, il est en train de mourir ! »

mystic badger lance 2d6 et obtient 5 (4, 1)
Je ne sais pas trop quoi rajouter aux dés, c'est à la fois du charisme et un appel au bon sens...

Voyant l'hésitation des gardes face aux paroles raisonnables de Thrynn, Bajer essaie de soutenir l'histoire de son protégé. Il pense que parler le nom du chef de la garde lui-même pourrait aider.

« Laissez-nous passer : ordres du Fionghan Donohuai. »

Le rucher de Mongyi


« Bonjour Thorgal. Ton gosse ... il ne fait pas froid ? »

À ce moment, au côté nord du rucher, une femme vêtue comme érudit aspirant de l'université trébuche dans le verger de cerises.

« Bon ... bonjour ... » Halète-t-elle en s'appuyant sur son genou. Sa tenue n'est pas adaptée pour courir vite.

« Monsieur Mongyi ... » dit-elle, tournant la tête à droite et à gauche pour interpréter la scène :
le garçon en pagne, courir ici et là ;
la mère et la fille, portant des charbons ardents ;
le champ de bataille fumant ;
et les orphelins en train de s'enfuir avec le tonneau de cidre dégoulinant.

« Deux universitaires sont venus ici pour vous parler. Les avez-vous vus ? »

« Madame, ils sont déjà partis, retournant à l'université. » Dit-Thorgal en pointant vers le nord.

Elle grince à la nouvelle : « Non, non, Aurgelmyr ne doit pas retourner à l'université, du moins pas ce soir, pas au crépuscule ... » Se dit-elle, clairement encline à se parler à elle-même.

Haute Porte
Atmosphères Sonores :
Le soleil se couche tôt, se glissant derrière un mur de nuages ​​noirs venant de l'ouest.



« Hé Rhys, regarde cela, est-ce ... » dit-Byrne, scrutant Dara.

« Clic-clic ...

Craac ! »

Un bruit soudain provenant d'une fenêtre haute fait que Byrne penche la tête en arrière, distrait.


Rhys ignore Byrne, ses yeux ne quittant jamais Thrynn.

« Exactement pourquoi je contredis vos ordres: nos guérisseurs sont proches, et je le leur amènerai. »
Rhys s'avance, tendant la main pour prendre la brouette.

Alinoë s'arrêta net de courir voyant que son père ne le poursuivait plus. Il se rapprocha alors et entendit la mise en garde de la femme érudit:

« Je peux aller le prévenir moi si vous voulez, je cours assez vite » dit-il souriant, la main levé
« Même si je n'aime pas vraiment ce quartier »

Aurgelmyr bout intérieurement. Lui d'habitude si calme et prompt au dialogue se laisse déborder par ses émotions. Son ami Svetozar, est en train de mourir, par sa faute, et ces gardes obtus les empêchent d'avancer. et tout cela au nom d'un Ordre immuable, de cette société sclérosée, qui lui devient insupportable. ces gardes deviennent l'incarnation de cet immobilisme. Il tente de se calmer, mais n'y parvient pas. La blessure de son front le fait atrocement souffrir. Il faut que la douleur sorte, sorte, sorte ....

« Merci, petit garçon. C'est un bon augure que vous soyez ici. »

Elle attend un moment, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'Alinoë attend plus d'informations.

« Dites-lui que Lyssandre lui conseille : abstenez-toi de rentrer ce soir ! L'offense que tu as commise n'a pas été ignorée par tes adversaires dans le débat, qui faisant désormais des dispositions clandestines pour faire taire ta voix. »

« Merde »marmonne Dara.

Cet homme doit être le garde qui m'a chassé d'Haute Port la dernière fois qu'Elgon et moi avons joué. Je ne comprends pas ce qui ne va pas avec nos méthodes. Elles sont très simples en fait, je joue une belle mélodie à l'orgue et Elgon accepte tous les cadeaux du public. Ce n’est pas ma faute si Elgon prend ce qu’il pense que nous méritons. Les gens de ce quartier ont assez pour payer ce que nous méritons, quand même.

Alors que le garde est distrait, Dara se penche en faisant semblant d'ajuster sa botte. Elle ouvre sa sacoche et fait discrètement signe à Elgon de monter à l'intérieur. Elgon se précipite sur sa jambe et se tortille dans la sacoche. Il connaît bien la routine.

Amon est également conscient que le garde lorgne Dara et fait un pas devant elle. Juste assez pour détourner l'attention d'elle. S'adressant au garde, Amon dit, « Hé! Allons, vous pouvez voir que cet homme souffre. Allez-vous être la cause de la mort de cet homme? S'il vous plaît, écoutez ces hommes respectés. Laissez-nous passer. »

Alinoë regarda Lyssandre de ses grand yeux aux reflets violets, et hoche la tête en signe d'approbation.
« J'y vais.....à tout à l'heure papa... »
Alinoë se met alors à courir à toute enjambée ne manquant pas au passage de récupérer son cerceau de métal.

Tout en courant à toute berzingue, Alinoë pensa qu'il n'était pas allé voir le Conteur aujourd'hui
Pas grave, j'irais demain

Se faufilant à travers les rues, il vu soudain son ombre s'étirer face à lui, et il s'arrêta net, serrant son cerceau entre les jambes.
Il leva sa main droite, l'ombre leva la main droite.
Il leva la main gauche, l'ombre leva la main gauche.
Son corps mesurait maintenant près de 3m de long, et éclata de rire « ahahahahahahah ».
« Bouhhhhh » cria-t-il pour effrayer l'ombre. L'ombre ne dit mot...bien entendu

Il se retourna alors et vit le soleil qui était en train de se coucher. Il plissa alors les yeux devant les dernières lueurs du jour.
D'où il était il pouvait voir les montagnes au delà du lac. Le ciel s'assombrissait au loin, de sombres nuages étaient apparut. Mongyi avait raison, il allait bientôt pleuvoir....et beaucoup.

Il resta comme ça un court moment à regarder la paysage. Même s'il détestait la ville, certains endroits de celle-ci permettait d'observer des moments fascinants.

Atmosphères Sonores :

Alinoë entre Haute Porte, tout seul ...

Le ciel est encore clair, même si le soleil ne touche pas les murs hauts de trois étages sur chaque côté de la rue en lacets.


Alinoë traverse le quartier courant à toute berzingue, son propre ombre incapable de lui suivre. Tout seul, son nez est assailli par les grilles d'égouts du Cloaque qui crachent un miasme de saleté urbaine.

Mais pire que cette fragrance nauséabonde,
Alinoë sent la panique sous les pieds,
Grouillant dessous ; une âme furibonde
Conduit un essaim grinçant aux oreilles.

Un lacet ci-dessus, Thrynn, Aurgelmyr, Dara, Bajer, et Amon font face aux gardes ...


Thrynn pose la brouette, s'écarter pour céder les poignées à Rhys. Même les paroles persuasives d'Amon ne ralentissent pas le garde.


« Byrne ! Suis-moi ! Par ici. » traversant la rue vers le côté nord.

Ils sont à quelques pas de vous quand un crescendo de voix grouillantes se fait entendre de la haute fenêtre.

« crr-crr crr-crr crr-crr »


« L'un vient ici ?! Dans la rue ? » Byrne demande à Rhys.

« crr-crr crr-crr Crr-Crr »

Un essaim de rats terrifiées tombe en cascade des fenêtres du premier et du deuxième étage d'une maison de ville au nord de vous.

« clic-clic Craak ! »

Quelque chose d'agile grimpe par la fenêtre haute, parmi la cascade des rats, au-dessus de la brouette devant vous ...


Rhys et Byrne lâchent la brouette et tombe aux genoux, tout en détournant les yeux.

« Pardonnez-nous, vieil affamé ! »
« Pardonnez-nous, vieil affamé ! »

L'essaim croissant de rats se fourmille devant leurs genoux et autour de la brouette.




La créature pointe un doigt osseux vers Svetozar.

Un jet de sagesse est demandé dans vos postes.

Alinoë zigzaga de grilles d'égouts en grilles d'égouts suivant les bruits crissants provenant du Cloaque qui remontaient de rue en rue en direction de l'université
Pouah, ça pue en plus...

A cette heure de la journée les rues de Haute Porte étaient quasi déserte, il s'agissait plus d'un quartier d'habitations que d'un quartier commerçant et vivant comme pouvait l'être Portebraise. Le calme des rues lui permit de comprendre au bout d'un certain temps qu'il s'agissait de rats. Ils allaient tous dans la même direction.
« Où allez-vous comme ça petits rats ? »

Alors qu'il allait franchir le premier des trois lacets qui menaient en haut de Haute Porte où se trouvait l'université, un vent vint s'engouffrer entre les rues et glissa sur le visage d' Alinoë
« Mééééfffieeees-toiii Alinoëëëë »lui sussurra le vent à l'oreille.

Alinoë s'arrêta net et s'avança en marchant jusqu'à l'angle de la rue. Là, une scène de cauchemar se présenta à lui, une créature longiligne, blanchâtre et poisseuse était agrippé à un mur d'une maison, tandis qu'une nuée de rats déferlait sur la brouette contenant le pauvre étudiant blessé.


Les mots résonnent dans le crâne d' Alinoë et le font frémir d'angoisse
Beurrrk...Mais qu'est-ce que c'est que cette créature abominable

« Non !
Cette âme ne t’appartient pas. »

Porté à la fois par la culpabilité et par sa volonté, Aurgelmyr s'interpose entre Svetozar et la créature.
Sa tête lui fait atrocement mal. Sa blessure au front s'est remise à saigner, du sang lui coule dans les yeux, brouillant sa vue. mêlant des teintes rouges à la blancheur de la créature. Cela pourrait être presque beau si l'instant n'était pas tragique.

« Emportez Svetozar loin d'ici, je vous en supplie. » dit-il à l'adresse des gardes

Il se concentre sur la créature, cherchant une fissure, un endroit entre les réalités. Aurgelmyr sait qu'elle n'a pas sa place ici, que le Cloaque n'est qu'un endroit où ce qui sépare Haute-Porte d'un monde merveilleux, mais aussi cauchemardesque, est mince. Il en a l'intuition. et du coup, une révélation. Plutôt que de fermer ces portes, il sait qu'il est plus doué pour faire entrer son imagination que de la bannir. Il pense, ou plutôt il imagine, alors le prédateur du Vieil Affamé. Il faudrait qu'il puisse la neutraliser. Oui, avec un puissant poison, et donc un dard. Oui, et qu'elle puisse poursuivre cet habile grimpeur, et donc qu'elle vole ! Oui, c'est cela. Et des yeux puissants pour la suivre vu qu'elle est mince et rapide. La créature se forme dans son esprit, un Gyptalix ! Pourvu qu'il répondent à l'appel.

Thrynn avait cédé la brouette à ces gardes arrogants : si même Bajer ne les avait pas convaincus, il valait mieux pour l'homme blessé ne pas plus attendre.
Aussi se recule-t-il pour laisser ses "collègues" d'en-haut se charger du blessé.

Quand la bête apparaît, Thrynn reste un instant figé. Le monde deviendrait-t-il fou en ce jour ? Mais cette immobilité est transformée en froide colère quand il se rend compte qu'ils offrent l'érudit blessé à la bête...
« Je savais que ces lécheurs de pavés cachaient quelque chose... Bajer ! Avec moi ! La Garde ne se rend pas ! »

thrynn n'est pas très réfléchi sur ce point : un monstre reste un monstre, surtout au vu de ses déclarations. Il sort son arc, sa solution habituelle

jet de dex: mystic badger lance 2d6+2 et obtient 6 (1, 3)

Malheureusement, la colère brouille sa concentration, et la flèche de Thrynn part se perdre à près d'un mètre de la cible, ricochant sans dommage dans le mur derrière la créature. Thrynn, de colère, s'agrippe dans la bandoulière de son carquois et en fait tomber le contenu sur le sol.

Une fois de plus, Dara est stupéfiante par ce dont elle est témoin; des rats coulent par une fenêtre comme des rapides qui s'écrasent sans cesse contre les roches sur le chemin et une silhouette décharnée et anguleuse qui se déplace furtivement sur le mur devant elle. Elle est envahie par l'odeur humide et musquée de la terre humide. Pour un bref instant, elle est paralysée par la peur et le choc, mais elle est secouée par une voix familière.

« Dara, reste ici! »

Elle entend Amon crier alors qu’il s'avance, prépare et lance sa dague dans la direction de la bête.

Dara se prépare également et lance sa dague, mais pas dans la direction de la créature, mais d’une lanterne suspendue juste à droite de la porte. Dara sait que le monstre qui rampe le mur est peut-être hors de portée, mais les flammes d’une lanterne cassée pourraient atteindre la créature. Et sinon, elles disperseront au moins l’essaim de rats.