De près, cette petite personne a un air tout à fait étranger. La forme de son corps est particulière, en forme de tonneau.

Et les autres, avec leurs oreilles disproportionnées... Enfin, ils vont geler sans aide.
Confuse, elle ne peut trouver d'abri. Mais peut suivre les bornes.

Au loin, un bâtiment se profile. Ses habitants seront-ils tout aussi inhumains d'apparence ?

« Ce bâtiment, là-bas, vous savez de quoi il s'agit ? » demande-t-elle

Ce bâtiment... C'est le refuge d'Esperia. Bizarrement, des souvenirs refluent dans la tête des 4 égarés.

Ils ne sont jamais venus sur place, mais on une sensation de déjà vu une description qui ne spoile pas l'aventure se trouve en section "hospice d'hesperia".

Le groupe, qui ne voit pas plus loin que 10m, arrive à l'huis de la porte, sous le froid mordant et le vent qui hurle à leurs oreilles. Ils cognent à l'aide d'un marteau pour signaler leur présence.

Sur la porte, il y a une représentation d'un homme qui semble puissant mais sévère, mais qui tend les mains pour venir en aide aux voyageurs.

Son nom est inscrit plus bas: Ilmater.

« Bonjour, je me nomme Melg et je suis un moine Kensei.

Je crois qu'on devrait plus discuter en se réchauffant autour d'un bon feu. Trouvons un abri adéquat, pour ne pas mourir sur place.

A moins que quelqu'un d'autre ait une meilleur idée ? »

Melg regarde autour pour trouver un abri.

Melg ne trouve pas plus d'abri que Udhëzues.
Il la suit donc le long des bornes jusqu'à l'hui de la porte de l'hospice.

Les personnages arrivent en vue de l’hospice à la tombée de la nuit.
Des pas se font entendre. Ils sont accueillis par un imposant personnage borgne.
45 ans, athlétique, il semble être est un clerc combattant.



« Bienvenue dans notre hospice! Je vois que vous être sur le point d'être changés en glaçons!
Un nain, 2 elfes, une humaine ? Qu'Ilmater soit béni! Il vous a bien éprouvés dit donc! »

Nain ? Elfes ? Udhëzues ne connait pas ces vocables...

« Nos services sont gratuits. Bien sûr, contribuer aux tâches quotidiennes serait le bienvenue!
Suivez-vous, je vous emmène à l'hostellerie, voir dame Karaïa, la responsable des lieux. »

L'hospice est totalement au fond de l'enceinte. Vous longez une écurie et
passez à côté du bâtiment principal avant d'arriver au gite.



Karaïa, bien en chair, les reçoit
« Vous semblez frigorifiés! Allez à l'étage- vous êtes les seuls voyageurs, prennez chacun une chambre!
Les Dieux se sont déchaînés, je n'ai jamais vu pareille tempête,
Hein, Ascelin, mon mari! Oui, pas depuis qu'on a quitté Souleÿna il y a 12 ans! »

« Laissez votre équipement en haut. La boustifaille, c'est 1 pa! Si vous pelletez l'entrée ce soir, la chambre est gratuite! »

« Chère Karaïa, »

Melg lui donne 10 po.

« Nous sommes envoyés en mission par ici et nous ne savons pas pourquoi. Je crois que nous avons affaire dans les parages et nous aurions besoin d'un endroit où nous faisons confiance au gens. Si il serait possible de nous fournir 2 chambres, une petite, pour notre compagnon féminin et une grand ou nous pourrions entasser 3 lits pour nous.

Nous allons bien-sûr contribuer au tâches quand il nous sera possible. »

Udhëzues se glisse dans ce lieu atypique et calque son attitude sur celle des autres ...
Pour l'instant, elle apprend.

Les yeux de l'aubergiste deviennent ronds à la vue d'un tel trésor, 33 fois plus gros que prévu.

« Avec cette somme, je demande aux prêtres la permission de vous garder 10 jours, tout compris! Normalement, sauf si vous êtes malades, il ne permettent qu'un jour. Vous avez affaire à Hespéria ? Je suis heureuse que vous honoriez mon modeste établissement!
Ha, oui, je vois! Votre copain le nain, ce n'est pas un prêtre d'Ilmater par hasard ?
Vient-il ici pour parler au supérieur, le père Adalberon ?

Allez, laissez vos effets en haut, 4 chambres pour vous, et venez manger dans 5 minutes! »

Les chambres sont fort modestes, avec des paillasses, un broc pour les ablutions et une température plutôt basse.
De retour en bas, l'aubergiste reprend:

« Tout l’hospice est en deuil. Une semaine plus tôt,
frère Quentin s'est suicidé et à l’office qui va être rendu dans quelques minutes
une dernière prière sera adressée à l'âme du défunt. Vous êtes libres d'y assister ou pas! »

J'ai encore effacé le texte avec éditer plutôt que citer!
Je tente de corriger mon erreur- Mordred, sort le baton et corrige au besoin...
Edit Mordred : J'ai retrouvé mon post. Ne l'efface pas ce coup-ci ! Sinon


Le nain ne sait pas quoi dire lorsqu'ils arrivent devant l'hospice où se dresse l'effigie de sa divinité adorée.

Ilmater ! C'est un honneur de te servir. J'espère que je ne te décevrai pas.

Fort émotif, le nain est à deux doigts de pleurer. Mais cette fois c'est de joie. Il se retient mais il ne sait pas pour combien de temps. Il fait une courte prière.

Merci Elias de m'avoir emmené dans cet endroit.

Il écoute son camarade faire les présentations et se renseigner sur les lieux, les chambres etc. Mais de son côté, il reste silencieux, encore sous le choc il n'arrive pas à parler. Il montre son médaillon en l'honneur du Dieu qui Pleure au borgne et le salue chaleureusement.
Ensuite il prend sur lui-même et se force à répondre à l'aubergiste.

« - Euh oui...S'il y a un père supérieur et que je... enfin qu'il accepte de me voir... je, euh.. serai honoré de le rencontrer. Père Adalbéron vous dites ? »

Puis lorsque l'aubergiste mentionne le frère Quentin, le nain ne peut refréner une larme.

« - Comment ? Il s'est suicidé ? Mais ce n'est pas possible. Comment un prêtre qui vénère Ilmater peut en venir au suicide ? » Il s'arrête quelques instants et laisse échapper quelques sanglots. -« Il doit y avoir une autre explication. Je vais déposer mes affaires dans la chambre et je redescends tout de suite participer à l'office. »

Le temple a été bâti du temps de la déesse Saris et en son honneur. Mais depuis la mort de la divinité une ambiguïté règne au sein de l'ordre de la Main de Saris, le nom officiel des officiants de cet hospice.

Car, si toutes les bonnes volontés sont acceptées et qu'officiellement l'ordre n'est pas lié à une foi particulière, il est indéniable que les fidèles d’Ilmater en ont le contrôle, comme le démontre le symbole sur la porte d'entrée et la prédominance des prêtres du Dieu empathique. Le temple de l'hospice ne possède donc volontairement qu'une énorme statue de la défunte déesse Saris, mais on y trouve tout de même de multiples références à peine cachées au dieu de l'endurance.

Il n'y a pas que peu de chapelains sur place, dont le supérieur, le père Adalbéron. L'aubergiste et son mari y sont, ainsi que plusieurs domestiques et frères convers.


« Pour Ilmater, le suicide reste « gravement contraire à la justice, à l'espérance et à la charité ». « Il contredit l'inclination naturelle de l'être humain à conserver et à perpétuer sa vie ». « chacun est responsable de sa vie devant Ilmater qui lui a été donnée ». « C'est lui qui en reste le souverain maître » », martèle-t-il.

« « S'il est commis dans l'intention de servir d'exemple, il prend encore la gravité d'un scandale »», précise-t-il. « « Mais des troubles psychiatriques graves peuvent diminuer la responsabilité du suicidaire », poursuit-il. Enfin, notre ordre « prie pour les personnes qui ont attenté à la vie » : « Ilmater peut leur ménager […] l'occasion d'une salutaire repentance. » »

C'est la position de l'Église catholique!

Melg va porter ces effets personnels dans ça chambre et prends le temps de se réchauffer.

Par la suite, il redescend en bas pour manger.

Melg regarde les gens dans la salle et tente de repérer des choses qui lui indiquerait leurs missions.


Après le repas il sort prend une pelle et va déneiger comme demandé.

Il n'y a, à part les joueurs, que l'aubergiste et son mari.

Ils discutent, croyant que tous sont partis à l'office

« J'aimerais bien faire de l'hostellerie une vraie auberge rentable avec des menus plus élaborés, mais l'ordre, notre propriétaire, tient à l'image d'austérité que donne l'hospice! On devrait demander des pourboires, comme ce moine nous a donné! »

frère Horace monte aux chambres pendant ce temps...

Le frère est doté d’un physique peu avantageux. Pas besoin de réussir un jet de Perspicacité pour s'apercevoir qu'Horace est un tantinet simple d'esprit car il parle tout seul, avec des mots d'enfant.

« Horace, y va monter voir en haut... y'a personne, Horace y aime les choses qui brillent. Jolies, jolies... »