Heimeran Valkoïnen
Heimeran à 35 ans, il n'est pas l'archétype physique du suédois, taille moyenne, cheveux châtain clair, yeux noisette assez passe-partout en somme, il est au sommet de sa forme physique et mentale. Ces capacités physiques et intellectuelles lui ont valu d'être recruté par les services secrets suédois. Il a intégré depuis l'agence européenne de renseignement dont le nom ne sera pas dévoilé pour des questions de sécurité. Il voyage ainsi au travers du monde là où l'Europe a besoin de lui pour protéger, veiller et secourir les intérêts de celle-ci. Il n'a pas véritablement de lieu de résidence. Il ne s'attache pas à grand monde, c'est son métier qui veut cela. Il n'a que quatre relations continues suivies et profondes. Premièrement, sa mère Helga vit en suède, à Stockholm. Il essaye de lui rendre visite le plus régulièrement possible, mais les aléas de sa profession font qu'il ne la voit pas aussi souvent que les deux souhaiteraient. Cette dernière n'est pas au courant de son réel métier. Deuxièmement, son « petit frère » Thormund, leur relation est complexe, mais leur lien fraternel sera toujours indéfectible rien ne les séparera. Ensuite, son acolyte, Eileen O'Connor, espionne elle aussi, ils se retrouvent et se séparent aux fils des missions conjointes. Leur relation est un jeu de confiance/défiance. Le tout teinté par un soupçon de je t'aime moi non plus. Enfin, la dernière relation est non des moindres Hans un ami d'enfance. Il est l'exact opposé ou presque de Heimeran, mais c'est cette différenciation extrême qui rend leur lien si unique. Il ferait n'importe quoi pour l'un et l'autre. Après ce qu'ils ont vécu à leur jeune âge, c'est tout à fait compréhensible.
Que dire d’autre sur cet homme ? Tout d’abord ces couvertures, il en a plusieurs, mais la plus courante c’est celui de commercial à l’export pour Nestlé. Cela lui permet d’être présent dans tous les pays ou Nestlé se situe, mais aussi là où l’entreprise ne l’est pas le prétexte le plus aisé c’est la recherche de nouveau marché. En général, tous les documents pour le voyage, ainsi que ceux nécessaires à la couverture sont fournis en amont par l’agence. Dans certains pays, il doit réellement jouer ce rôle commercial et assister à plusieurs rendez-vous et faire en sorte que tous se passent bien. L’agence gère ensuite la paperasse qui en découle et gère l'introduction de ces documents chez Nestlé. Sinon il lui arrive d’être garde du corps pour certains diplomates. Éventuellement, photographe ou reporter freelance bien qu’il n’aime pas trop cette couverture. Elle s’avère assez pratique.
Concernant ces missions à proprement parler. Elles couvrent un large champ d’activité, cela va de la sauvegarde d’informations militaires, industrielles qui ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains à la sécurisation des données bancaires, financières qui doivent rester secrètes jusqu’à une période donnée. Mais il faut aussi compter sur les enquêtes visant à démanteler des réseaux de marchands d’armes, les narcotrafiquants, trafic d’êtres humains et/ou d’organes, sans compter sur la nouvelle grande menace qui plane sur le monde le terrorisme. Ainsi les théâtres d’opérations sont divers et nombreux, les objectifs sont tous aussi variés, cela va de la recherche d’informations, à l’identification ou au pistage ou bien à la reconnaissance ou encore à l’élimination de personnes, de marchandises ou de lieux. Il y a aussi les enquêtes qui font suite à certains types d’évènements. Les opérations les plus dangereuses restant celles d’infiltration longue durée.
Heimeran a un tempérament posé et réfléchi avec une tendance paranoïaque, mais c’est la faute de son travail qu’il l’oblige à être sur le qui-vive de façon constante. Il essaye de ne rien faire de la précipitation. La clé de son réel métier peut être réduite dans la formule PVR (Préparation, Visualisation, Réalisation). L'un de ces soucis majeurs reste le transport de son arme favorite. Un pistolet semi-automatique Glock 35 avec ces munitions des 40 S&W JHP P+ avec un silencieux, une lampe tactique et un laser en fonction de la situation, sa crosse moulée à sa main et son chargeur de 15 balles avec une dans la chambre. Sans compter deux chargeurs minimum de rechange, cela dépend de la mission. Ainsi que la justification du port de celle-ci en toute circonstance en effet elle ne le quitte jamais. Généralement, l’agence lui fournit les documents nécessaires en cas de contrôles avec les forces de l’ordre. Mais ce n'est pas le seul problème qui peut se poser à lui. N'importe qui ayant vu son arme ou devinant qu'il en porte une, pourraient poser des questions gênantes voire mettre en péril sa mission.
Ma Mère Helga Valkoïnen
Romancière à succès proche de la soixantaine, son physique laisse transparaître clairement la beauté fatale qu’elle fut c’est-à-dire la femme typiquement suédoise de la pointe de ces longs cheveux blonds en passant par ces yeux bleus polaires jusqu’au bout de ces pieds. Pour les fans de mensurations 1.72m, 57kilo, 87-59-86. Elle aurait pu être mannequin peut-être même l’égérie d’une maison de haute couture, mais la vie en a décidé autrement. Elle a deux fils, des jumeaux, le premier-né est Heimeran et le second Thormund. Elle est connue sous le pseudonyme H.G.White. Elle est l’auteure à succès de plusieurs séries. Dans la catégorie fantastique historique, l’on peut suivre le héros Ragnar Throndsson, un guerrier viking à la recherche de la Gloire, de la Richesse, du Pouvoir et des Combats durant l’âge d’or des Vikings sous couvert de la mythologie scandinave et de leur volonté. Dans le genre polar espionnage, c’est la carrière du Duc de Jarvøk durant la guerre froide, traîtrises, meurtres, énigmes, vols, recherches scientifiques, artefacts ésotériques tout ce qui pouvait servir à faire pencher la balance dans les deux camps. Enfin, la série ayant le plus de succès reste les aventures érotiques de Malka, une femme d’affaires de classe internationale aux mœurs dés plus légères. Pour ne pas choquer les plus jeunes, aucune description ne sera fournie. Afin d’écrire ces romans et de passer du temps avec ces fils, c’est elle qui s’occupa de leur éducation jusqu’à ce qu’ils soient en âge d’aller au lycée. Il faut dire que les recherches pour ces divers romans ainsi que les nombreux voyages qu’ils ont effectués à travers le globe ont permis à ces enfants d’avoir des esprits très éveillés et curieux. De plus, la maison familiale à Stockholm ressemble plus à une bibliothèque qu’à une maison, pourvoyant au-delà des besoins nécessaires de l'éducation de ces enfants. Il y a des livres partout empilés sur des tables, rangées sur des étagères, parfois à même le sol et couvrant d’innombrables sujets et dans différentes langues. Un paradis pour les amateurs de livres.
Mon Frère « Jumeau » Thormund Valkoïnen
Aussi étrange et irréel que cela puisse paraître, nous sommes frères jumeaux homozygotes qui ne se ressemblent absolument pas. Médicalement, nous sommes une bizarrerie médicale sans aucune explication soit trouvée, et cela malgré les multiples analyses. Thormund est le pendant de ma mère alors que je suis tout le contraire. Thormund dégage une beauté saisissante, avec un charisme presque hors du commun. Il avait un don pour ce faire des amis, avoir des relations c’est comme s’il était un aimant et que les gens gravitent autour de lui. En plus, il savait se mettre en avant surtout grâce à ces qualités oratoires. Ces différences sont à la fois une source de conflit quasi perpétuel, mais en même temps d’amour fraternel. Notre relation est d’une telle complexité, que nous sommes les seuls à nous comprendre même notre mère se perd dans ces méandres tumultueux alors imaginer pour des personnes extérieures. Thormund a logiquement 35 ans, il est dans la politique et il vient d’être nommé par le gouvernement au poste de gouverneur du comté de Stockholm.
Heimeran ne l’a appris que récemment, mais son frère est un Scion de Tyr. Il ne l’a su que lorsque lui-même a appris qu’il faisait partie des Scions de Heimdall. Mais ce résumé n’est pas du tout représentatif de ce qui s’est réellement passé. Il explique la curiosité médicale par un pouvoir divin.
Mais pour tout comprendre, il faut remonter dans le passé. Il y a un an de cela, Heimeran trouva à son bureau à l’agence. Une carte à son nom avec un message codé « Ev gwaj nrni lpoeiu om wuzhf Pxcetymg ». Imprimé en relief sur la carte le chiffre 31. Puis dans la minute qui suivit, un téléphone qui n’était pas le sien sonna. Il était dans l’un des tiroirs de son bureau. Il venait de recevoir une vidéo. Cette dernière révéla une photo d’un paysage de nuit avec une lune, puis une photo de lui en costume et enfin un personnage de dessin animé, un pingouin ou un manchot. Heimeran ferma les yeux quelques instants afin de rassembler ces pensées. Il comprit qu’il était en train de se faire tester par l’agence. Il savait aussi qu’il devait décoder au plus vite ce message. La vidéo était des indices contenant la clé de cryptage et le chiffre devait certainement définir la longueur de la clé utilisée. Sur un message codé aussi au cours, avec une clé de cryptage était quasiment aussi longue. Il comprit qu’il avait à faire à un code de type de Vernam. Le souci c’est qu’avec ce type de code et un message aussi court il était quasiment impossible de le cracker sans avoir la bonne clé. De plus, l’utilisation de logiciel de décryptage ne devait certainement pas être autorisée sous peine d’échouer à l’examen. Comme il avait rapidement compris que la clé avait une longueur de 31 caractères, il s’attela à la trouver un sens aux images. Après un second visionnage, il entrevit un lien entre la vidéo. Le thème de la nuit avec un paysage avec une lune, le costume de soirée et en fin le personnage de dessin animé qui allait passer à la télévision en première partie de soirée. Mais aucun titre de livre, de film ou autre, ni de phrase connu ne semblait venir, le rébus formant une phrase fut rapidement exclu. De plus aucun écho par rapport à d’autres affaires personnelles ou professionnelles en cours ou passés. Il reprit le visionnage de la vidéo. Il finit par remarquer une légère coupure entre chaque image. Elle devait donc être interprétée de façon distincte. Une image égale un mot ou un ensemble de mots dans le cas présent, car avec 31 caractères trois mots en trois images étaient hautement improbables. Il essaya une nouvelle approche. À chaque image il nota la première chose qu’il remarquait ainsi les mots lune, costume et pingouin apparurent. Mais cela n’était pas suffisant, le nombre de caractères ne correspondait pas à la clé et de toute cela ne voulait rien dire. Il devait donc y avoir des détails sur ces images. Il analysa chaque image. Scrutant les moindres pixels à la recherche d’un signe montrant l’incrustation d’un code. Mais rien du tout. Il décida de mettre l’énigme de côté. Certes, le temps devait être compté, il échouerait peut-être, mais il devait faire autre chose pour se libérer l’esprit. Après deux heures de travail intense à planifier sa prochaine mission, un vol de haute voltige afin de récupérer des données sensibles sur des mouvements de fonds liés aux blanchiments d’argent d’un cartel de narcotrafiquants. Il se remit sur le code. Il devait chercher plus simple, plus évident. S'il voulait trouver la solution. Il commença à parler à haute voix.
« Il y a une vidéo, ou plutôt un petit voire un micro film montrant trois images. Sur la première, un croissant de lune, la seconde, moi en costume, et enfin le personnage d’un dessin animé, un manchot et non un pingouin dénommé Mumble tiré du film Happy Feet. Je pense que le mot costume est correct. On va feinter, on va faire par étape, je vais mettre le mot costume dans toutes les positions de la clé de cryptage puis on verra si je peux faire apparaître quelque chose ».
Il finit par trouver une position probable du mot. Il savait maintenant qu’il y a 15 caractères devant et 9 à la fin. Avec une certaine logique, il découvrit la première lettre de la combinaison du dernier mot. En effet, le message en cours de décryptage était le suivant : « Ev gwaj nrni lpoeis au dandf Pxcetymg ». Ainsi « dandf » devient dandy et cela donne la lettre H pour la clé de cryptage. Hemeiran devina que les neuf derniers caractères étaient le titre du film d’où l’envoi d’un vidéo et la présence du personnage.
Le résultat fut le suivant « Ev gwaj nrni lpoeis au dandy Pingouin ». Une fois cette étape achevée, la suite devenait plus simple. Il s’agissait d’un rendez-vous. Il ne lui restait plus qu’à trouver l’heure en question. La suite du décodage devenait évidente, au point même qu'un enfant de 10 ans aurait pu la trouver sans trop de difficulté. Le premier ensemble de mots était croissant de lune. Et le message décrypter était le suivant « Ce soir neuf heures au dandy Pingouin ». Heimeran connaissait l’endroit, un club très en vogue et des plus select à Genève. Il lui restait un peu plus de 9h avant la rencontre.
Il commença à rechercher les différents problèmes qui pourraient se poser. Premièrement, c’est l’entrée sans invitation ni réservation à l’avance qui risque de s’avérer compliquée. Il n’avait pas le temps de prendre la place d’un employé. Il était certainement trop tard pour réserver, mais il décida d’appeler le club. Il choisit de se faire passer pour un employé d’une agence de séjour afin de vérifier si la demande de réservation pour son client avait été effectuée. Il espérait que si une réservation avait été faite, cette dernière serait soit à son nom sinon à celui de sa couverture la plus utilisée. Il avait le choix entre Heimeran Valkoïnen ou Hector Le Blanc. Lorsque la personne à l’autre bout de la ligne décrocha, il savait comment il allait la jouer.
« — Bonjour, Helena à votre service.
— Bonjour, Madame, je suis de Paul de la société de Wagram Voyage, je me permets de vous appeler afin de vérifier si la réservation pour l’un de nos clients a bien été prise pour ce soir à 21h.
— Que puis-je pour vous ? Attendez, je vais regarder dans le listing. Quel est son nom, je vous prie ?
— Hector Le Blanc.
— Un instant, s’il vous plaît... Non désolé. Aucune réservation n’a été prise à ce nom. Je suis désolé, de plus nous n’avons plus place pour ce soir.
— Excusez-moi, je viens de me rendre compte que je me suis trompé de ligne, le nom de notre client est Heimeran Valkoïnen, il souhaiterait qu’on ajoute un nom de dernière minute à sa table Hector Le Blanc.
— Oui effectivement j’ai bien une réservation pour cette personne, nous allons faire le nécessaire. J’ajoute le nom en plus sur la table.
— Je vous remercie, pouvez-vous aussi me communiquer les noms des autres invités afin que je les compare à notre liste afin de vérifier que tout est dans l’ordre.
— Oui bien sûr il y a Mr Grey et Mme Blue.
— Effectivement, tout est bon. Je vous remercie, je vous souhaite, une bonne journée. »
Il commença à se préparer, mais il avait mille questions en tête. Mais aucune réponse pour l’instant. Il était fin prêt, vêtu d’un costume trois-pièces taillé sur mesure, mais pas trop près du corps pour pouvoir prendre son arme. La touche finale était le nœud papillon. Pour le véhicule, il avait réservé un véhicule avec chauffeur.
Il se pointa au rendez-vous avec une d’avance, il rentra sans aucune difficulté. Il décida de faire le tour du club à la recherche de n’importe quoi pouvant sortir de l’ordinaire. Il en profita pour repérer les différentes sorties, mais aussi les angles morts. Mais surtout il devait trouver un point d’observation très discret afin de pouvoir scruter les fameux Mr Grey et Mme Blue. Cependant il fut pris de cours les deux protagonistes étaient déjà sur place et ils l’avaient certainement repéré quasiment en même temps que lui.
Ils se dirigèrent vers la table, tout en s’observant. La démarche, la tenue, la façon de regarder. En tout cas, cela rassura Heimeran. Son instinct lui criait que ces personnes faisaient partie de l’agence. Il pouvait bien sûr être d’une autre nation auquel cas il aviserait le moment venu. Il restait toujours sur le qui-vive. Le dialogue s’engagea assez rapidement, après les excuses pour l’intrusion dans le bureau et les moyens utilisés et tout l’emballage entourant le paquet. Il ne les laissa pas mener la danse. Il posa les pieds dans le plat.
« - Il vous restera deux minutes à la fin de ma phrase avant que je m’en aille, donc oublions les simagrées et toutes les choses de ce genre allons droit au but.
- Comme vous voudrez mais cela ne se fera pas ici.
- Alors l’entretien est terminé. Bonne soirée. »
Heimeran se leva puis il partit en faisant à attention à ne pas montrer son dos. Il compta les secondes s’égrenaient dans sa tête. Il venait de faire un quitte ou double en ne sachant rien de la main de l’adversaire.
A peine allait-il sortir du carré VIP que la voix de Mme Blue se fit entendre.
« - Venez-vous rasseoir !
- C’est un ordre ?
- Non, une recommandation. Dit-elle avec un grand sourire.
- Bon allons-y mais évitons les ronds de jambes cela m’exaspère.
- Vous voilà de retour, vous n’êtes pas facile à manœuvrer. Tenez voilà pour vous. »
Mr Grey venait de sortir une carte de sa poche. Heimeran l’a prise en main puis la regarda sous toutes les coutures. Il avait tout de suite repéré le logo et le nom écrit en dessous. Pour un regard avertit ces yeux avait dû ciller un instant. Cette carte représentée le Graal, pour lui. C’était l’accomplissement de sa carrière. Il allait être candidat pour rejoindre l’une des divisions les plus secrètes de l’agence connu sous le surnom The Black.
« - Ok, je suis à l’écoute.
- Vous le savez déjà, vous allez faire partie des nouveaux candidats pour nous rejoindre.
- Gardez votre nouveau téléphone avec vous. Vous recevrez de nouvelles instructions pour participer aux différentes épreuves.
- Très bien ! Quelles sont les règles ?
- Respectez les différentes consignes qui vous seront dévoilées à chaque mission. Pour les instructions générales. Elles sont simples.
- N’en parler à personne. Ne pas utiliser les ressources de l’agence pour parvenir à vos fins. Ne pas désobéir à un ordre direct de votre supérieur. Et répondre à toutes les questions qui vous seront posées. Toutes les erreurs commises, seront comptabilisées. La majorité d’entre elles vous vaudra d’être exclu. Pour celles qui ne le sont pas vous aurait le droit à trois erreurs, le décompte de celle-ci ne vous sera fourni en aucun cas.
- A partir de maintenant vous êtes temporairement libérer des obligations de mission pour l’agence. Vous êtes temporairement avec The Black. Bonne soirée. »
Les agents Grey et Blue prirent congé. Il ne s’attarda pas dans le club, il fit un détour au bureau récupérer le téléphone en question. Puis il rentra à son appartement de fonction. Il savait qu’à partir de maintenant il devait être encore plus affuté qu’il ne l’était. Il devait être à 200 %.
Ainsi, ces onze derniers mois, il participa aux programmes d’entraînement et de recrutement pour intégrer The Black. Entre mission de survies, de collectes d’informations, de parcours physique, d’interrogatoires psychologiques, tests psychotechniques et défis en tous genres. Tout ce qui pouvait permettre d’écrémer le nombre de candidats. Ainsi le courage, l’endurance, le mental, le physique et tout ce qui pouvait être testé le fût. Le dernier mois fut nommé la quête de l’enfer il aller regrouper tous les tests un seul sur une durée du mois. Il ne restait que 5 candidats pour un élu. L’objectif était résoudre une série d’épreuve à travers de le globe pour atteindre un lieu précis. Où la dernière épreuve commencerait. Les cinq candidats allaient être dispatcher aux quatre coins du globe. Avec un lieu de rendez-vous à atteindre à une date précise. Pour tout paquetage, deux armes de votre choix, tout ce que vous estimerez nécessaires et pouvant tenir dans votre sac. Vous aurez aussi une balise de détresse, l’activer revient à échouer.
Hemeiran fût largué au beau milieu d’une chaîne de montagne glacée. Avec pour mission de rejoindre la civilisation le plus rapidement possible et d’appeler le numéro suivant afin qu’on lui communique le lieu du rendez-vous la date du rendez-vous était dans une semaine. Il s’était équipé de façon intelligente. Il avait pris un grand couteau, son Glock. Il s’était équipé grand froid sur lui comme cela il n’aurait eu qu’à enlever ces épaisseurs si le milieu hostile avait été plus chaud comme un désert ou une forêt équatoriale. Il n’avait aucune idée d’où il se trouvait. Mais il espérait avoir un avantage sur les autres. En effet le faite de se retrouver dans les montagnes le permettaient d’avoir un point de vue pour repérer une éventuelle direction à prendre. Il décida de prendre de la hauteur, l’ascension risquait d’être épuisante et dangereuse mais cela pourrait lui faire gagner un précieux temps par la suite.
Après une bonne heure d’ascension il avait une magnifique vue. Un panorama a quasiment 360°, avec un paysage à couper le souffle. La fatigue, il ne la ressentait plus face à une telle beauté. Il n’y avait qu’une étendue sauvage à perte de vue. Des lacs et des forêts, pas de civilisation, pas de traces d’activités humaines récentes ou anciennes à proximité en tout cas du point de vue où il se trouve. Après avoir scruté l’horizon il finit par trouver ce qu’il cherchait un cours d’eau. Il sortit sa boussole afin de prendre la direction à suivre car une fois dans la vallée il n’aurait plus de point de repère pour rejoindre le cours d’eau. La descente fût plus aisée et rapide que l’ascension mais sans être exempt de danger. Une mauvaise chute, un éboulement voire une avalanche, les risques sont nombreux et la montagne est un milieu assez hostile. Après une vingtaine de minutes, il se retrouva dans le fond de la vallée, il faisait plus chaud, l’environnement avait progressivement changé pour laisser place à une forêt de conifères. Il ne pouvait pas se fier à sa montre pour connaître l’heure, cependant le soleil semblait monter vers son zénith petit à petit. Il lui restait donc plusieurs heures devant lui avant de songer à prendre la décision de poser son campement. Durant ces heures de marche, il fit attention à bien s’hydrater, et à profiter de la moindre occasion pour se nourrir. Mais cela n’était pas aussi évident qu’il le paraît surtout lorsque que le ne sait pas du tout où l’on se trouve. La bonne fortune était toujours là, cette région lui été assez familière en termes d’environnement général. C’est plus vaste que les étendues sauvages de Scandinavie mais les températures et la nature est assez semblable. Ainsi il avait le choix entre plusieurs destinations possibles. Les provinces orientales de Russie comme-celle du Kamtchatka, la chaînes rocheuses canadiennes ou américaines restaient les plus probables. Mais il ne pourrait être sûr à 100% qu’en rencontrant une faune ou une flore locale typique d’une région particulière ou la civilisation. Il fallait laisser ces interrogations de côté et se concentrer sur la survie et rien d’autre.
Rallier Anchorage. Trouver le contact.
Récupération les données et documents. Mise en place d’un jeu géocaching.
Divers mission au travers du monde, résolution d’énigmes,
Mission finale : désert de Mojave. Rencontre avec un Scion venant de passer l’ascension, devenant ainsi une divinité mineure du panthéon Aesirs. Il est descendu via le bifrost sur terre. Pour m’annoncer la nouvelle, mais aussi les tenants et les aboutissants de ma nouvelle condition. L’histoire fut longue. La quantité d’informations à assimiler était hors norme mais ce n’était rien quant à leurs contenus. Les scions, les dieux, les titans et les monstres en tout genre. Un nouveau monde avec ces règles, ces dangers venaient de s’ouvrir à lui. J’appris aussi que the black était une organisation qui regroupait en grande partie des scions du panthéon Aesirs et que j’aurais souvent des missions a effectué en rapport avec ce nouveau monde. . Il me fit don des reliques pour pouvoir mener à bien ces missions.
Mon meilleur ami Hans Dieter
Nous nous sommes rencontrés au lycée. Rien à l’époque n’aurait pu prévoir que nous finirions les meilleurs amis du monde. J’étais un des meilleurs élèves, propre sur moi. Lui, un véritable fils à papa se prenant pour le caïd. Une véritable racaille de la pire espèce sans aucun avenir si ce n’est celui de vivre aux crochets de ces fortunés parents. En plus c’était un cancre, il avait décidé de faire de moi son souffre-douleur. Nos rapports étaient des plus conflictuels entre provocations, insultes et bagarres. Je ne me suis jamais laissé faire en aucune façon. J’avais la chance d’être astucieux et vif, mais je savais que je ne faisais pas le poids si je me faisais attraper. Les rapports devenaient de plus en plus tendus au fur et à mesure que le conflit allait croissant.
Mais cette situation changea en un instant. Nos vies furent en danger nous nous sauvâmes mutuellement la vie ce qui changea la donne. Un lien particulier se créa.
Ma coéquipière Eileen O’Connor
Une rousse au tempérament de feu. Tout nous oppose, elle a un charisme de fou et une personnalité explosive. Dès qu’elle rentre dans une pièce elle attire l’attention de tout le monde. Notre relation de travail commença lors d’une mission en Amérique du Sud pour enquêter sur un trafiquant d’armes de haut vol. Notre collaboration fut difficile car nos approches étaient à l’opposé, elle travaille en pleine lumière alors que je préfère la sécurité de l’ombre. Son caractère étant à l’opposé du mien nous amena souvent à être en conflit pour des broutilles. Au fur et à mesure des différentes collaborations nous avons fini par trouver un fonctionnement qui nous permet d’être efficaces mais cela bien souvent en dehors des cadres fournis par l’agence. Nous prenons de gros risques en agissant ainsi mais pour l’instant cela nous réussis. Après une cinquantaine de mission à travers à le globe, une nouvelle tension est apparue, elle avait certainement était latente depuis longtemps mais n’étaient apparue qu’après un concours de circonstance. En effet, une attirance sexuelle, grandit entre nous deux et elle fut exacerbée au fil des missions où l’on devait un jouer les rôles de couples. Cependant, nous savons tous les deux que l’on peut prendre du bon temps mais qu’au final rien de sérieux ne pourrais en ressortir dans le long terme.