...

« P'tain ! mais j'dois vraiment tout faire moi même. » Grogna Joaquin en tirant sa corde de sa besace.

Il balança vers Ricardo une bonne longueur de bout en lui gueulant :

« Oh Ricardo arrête de nager et attrape c'te foutue corde ! »

Saisissant la corde comme une bouée, le forestier tente de se remettre sur pieds.

+ 20 px pour le trio de courageux qui viennent de récupérer ...

éneirgeant du tas, la pelle à la main, Ricardo aurait bien aimer triomphé mais bon... c'est compliqué de passer pour un héros quand on a la scoumoune...
C'est d'une voix toussante et étouffée qu'il réussi à dire :
« C'est bon je l'ai. »

Un 1/4 d'heure plus tard, les affaires étaient dégagées et il ne restait plus qu'à rentrer pour se mettre au chaud.

Une fois que Ricardo eut sorti les affaires du tas de neige couvrant le cadavre gelé de la pauvre mule, Joaquin tira sur la corde pour l'aider à sortir de la poudreuse. Il lança une sourire éclatant à Aradine.
« T'as vu... Belle prise hein !... Un gros poisson des neiges tout frais ! »

Donnant une bonne claque dans le dos de Ricardo, il remballa sa corde puis tous trois retournèrent vers la ferme.

« J'espère que le cidre sera encore chaud et qu'y z'ont pas bouffer tout le pain. »

un p'tit jet de percep avant de partir ?

Aradine s'en retourne avec sa part de chargement, sans avoir rien remarqué de spécial

Tout en sortant Ricardo de la neige, Joaquin se frottaient méchamment les yeux. L'éclat de la poudreuse ajouté au manque de sommeil donnaient à son regard une certaine ressemblance avec celui d'un lapin myxomatosé.

.... c'est trop vous demander de faire 10+ ? ...
Ricardo ?

« Hé ! Joaquin !
C'est-y pas qu'c'est incroyable !
Elle n'est pas morte c'te pauv' bête ! »
L'homme des bois avait peine à en croire ses yeux et examina la mule histoire de savoir s'il lui faudrait en plus assumer la triste tâche de l'achever.

« Ben j'y f'rai pas du bouche à bouche, elle est pas trop mon type de gonzesse. »

Joaquin regarda avec pitié la pauvre bête qui à ses yeux semblait pourtant bien avoir passé ad patres.

« Tout cas si elle est pas morte elle fait bien semblant... Pi moi les bestiaux ch'ais pas comment qu'ça s'soigne !? »

« Chui d'avis d'rentrer s'mettre au chaud et d'envoyer les gars du Rivet la tracter avec un bourrin.
Qu'est ce qu'vous-en dites ? »

Mouillé et fatigué mais chargé des affaires, Ricardo reprend le chemin de la ferme fortifiée.

« Le Rivet », le 23 janvier 1468, environ 10h30 du mat' ...

Aradine, Ricardo et Joaquin chargés de tout l'équipement de la troupe atteignent la porte de l'écurie.
La mule, vivante mais trop gelée pour se déplacer par elle-même, a été laissée dans la neige.