« Mmmm ? » grogne l'homme
« J'dors » conclut-il en se retournant
« Va t'coucher. S'lève tôt »

Une onde de stress avait submergé le soldat un instant avant de retomber en voyant que le dortoir ne réagissait pas.
Vite trouver un truc à dire...
« T'as bien raison j'suis tout claqué mais j'ai un truc urgent à te dire. »
Stéfano l'épée à la main attends qu'il sorte de son premier sommeil pour lui indiquer de faire silence.

« Quoi ? » grogne l'homme en se retournant vers son interlocuteur sans sortir de sa couverture.

En se tournant vers Stéfano, l'homme rencontre la pointe de son épée.
Avec une voix froide, le soldat va directement à l'essentiel :
« Tout doux mon mignon reste calme et tout ira bien pour tout l'monde. »
Il lui laisse juste le temps d’émerger avant d’enchaîner :
« Mes compagnons et moi voulions juste dormir au Rivet cette nuit mais on pensait pas trouver du monde.
Ma question est simple : qui vous êtes et qu'est ce que vous foutez là ? »

« Hein ?! »
L'homme semble prendre la mesure de la situation
« On est ... « les gens du rivet. » ...
C'est chez nous ici. »

« Si vous voulez dormir, ben... allez vous pieuter.
Les chambres des bouts d'ce couloir restent vides en hiver.
Nous z'aut on s'lève à 5h00 pour la traite. »

Mais quel con ce Ricardo !
Le type avait l'air sincère...
« Ok mon gars, on est dix et bien armés alors pas d'entourloupes.
On veut juste dormir tranquille. Si vous voulez pas qu'on embroche deux trois d'entre vous pour vous apprendre à vivre ou qu'on foute le feu vous nous laissez dormir en paix. »
Stéfano avait relâché son épée et s’apprêtait à sortir quand il ajouta :
« La chambre en haut, elle est libre ? »

« Je pense qu'on s'est compris et que personne n'a intérêt à faire des histoires.
Bonne nuit et bonne traite mon gars. »
Dire que je voulais attendre l'occupant de la chambre... quel âne.

Le soldat ressort de la pièce et ferme la porte.
« C'est bon les gars, on s'installe en haut pour la nuit, ils ne feront pas d'histoire sinon on brûle tout. »

Mon cochon poilu !!!!????..... non mais sérieusement ???....

Joaquin en était resté tout pantois et si la situation n'avait pas été aussi tendue, il se serait tenu les côtes de rire. Il mit un certain temps à retrouver son sérieux et une certaine contenance.

« Oh p'tain Stéfano, nous fait plus le coup du cochon poilu... » Joaquin essuya une dernière larme de rire contenu d'un revers de mitaine. « Sans dèc' tu veux qu'on meurt de rire ou quoi ? »

Se retournant, il alpagua le père Brassin.

« Mon frère, tu d'vrais aller chercher la mule avant qu'elle soit canée. Berich tu peux l'accompagner des fois qu'y ait des loups ? »

Joaquin hésitait à rengainer sa rapière, mais les gugusses du coin semblaient dormir. Bon... il accompagna Brassin et Berich jusqu'à la porte de la sellerie, des fois qu'ils aient besoin de renfort.

« Cochon poilu c'est le surnom de notre cuisinier et ça lui va plutôt bien si vous voulez mon avis.
Un bon gars, gras et poilu mais un sacré bon cuistot. »
l'ambiance pesante des dernières heures s'était d'un coup dissipée et tout le monde respirait mieux.
« J'vais voir l'écurie, s'il y a une place pour notre équipière aux grandes oreilles. »

Finalement Stéfano suivi aussi les autres dans le hall avec Ricardo qui se faisait un peu petit comme s'il avait compris au regard que lui avait lancé le soldat qu'il ne fallait pas trop qu'il ramène sa science ce soir...

Dans le hall, il y avait des portes à droite et à gauche où on avait entendu des bruits de chevaux et donc il explore/ ouvre la porte du coté Yh626...

Brassin espère que la mule aura meilleure mine que lui.
L'exploration de l'immeuble n'a pas été très fructueuse...

La traversée de l'étendue froide et glaciale et balayée par les vents ne se fait pas sans difficulté.
Mais le plus glaçant, ce sont les cris des loups ...

De loin ... entre l'obscurité et la neige soulevée par le vent qui pique les yeux,
impossible de distinguer la mule qui devrait se trouver attachée à l'arbre isolé où vous l'avez laissée.

Les jets d'initiative sont .... à l'initiative des joueurs qui se sentent concernés et désirent que leur(s) PJ soi(en)t « en alerte ».

Soyez néanmoins conscient de la situation :
Vous vous trouvez sur un un tout petit plateau (moins d'un demi-hectare, davantage « plan » que « horizontal »)
Le vent et la neige rendraient déjà la visibilité fort limitée en plein jour, mais au milieu de la nuit ... c'est bien pire !
si vous désirez vous équiper de quelque façon que ce soit avant de braver les éléments, c'est le moment d'y songer !

Les loups se font entendre malgré le rugissement du blizzard.