Contrant l'envie de décamper de ses comparses, le soldat organisa l'attente de la petite compagnie avec deux objectifs :
Faire en sorte de prendre par surprise l'occupant de cette chambre et organiser leur fuite si nécessaire...
« Qui reste pour l'embuscade ? »
Ricardo, Brassin, Felipe comme sur la map ?
« Qui pour poursuivre sur la grange d'en face ? »
Joaquin, Berich, Aradine et Stefano ?

Elle leva la main lorsqu’il évoqua la grange d'en face.

Joaquin avait complètement perdu le fil des évènements.

Encore parti ailleurs bonhomme.

Il se contentait de tater les tissus et d'en admirer le chatoiement à la lueur des lampes et des torches qui s'agitaient autour de lui. Le froid se faisait plus intense en haut. Dehors ce devait être un gel de loups.
P'tain, mais qu'est ce qu'on fout là ? se demanda t il vaguement. Nous v'la coincés à un étage sans issue... Comment qu'on est monté là déjà ?

Joaquin reprit lentement le fil de ses actions tout en passant de pièce en pièce. Il prit soudain conscience qu'une voix étrangère chantonnait d'un ton de soudard une balade paillarde. Pas du Roknari ça...

Il s'arrêta prés de Stéfano qui regardait par la seule fenêtre ouverte. L'air froid lui mordait les joues, rosissant déjà les pommettes rêches de Joaquin.

« C'est du délire, on peut pas passer par là. Les murs sont d'jà couverts de gel. On va s'péter la gueule. »

Joaquin scruta la nuit.

« Pi, si qu'on fait rien très vite, on n'aura pu qu'à mettre un bâton dans l'cul d'la mule pour avoir un Gelco géant. »

Joaquin indiqua l'escalier.

« Ch'uis assez d'accord avec Brassin. C'est pas des Roknaris. Allons voir ces mecs. Mercenaires ou brigands, on essaye de baratiner pour savoir c'qu'y foutent ici en territoire Roknari. Et recupérons c'te pauv mule. »

« Au pire une bonne baston ça réchauffe... » Ajouta t il un brin cynique. ou ça refroidit.

Le soldat referma la porte, finalement pas fâché d'abandonner une mauvaise idée.
« On a cas faire comme tu dis.
S'il y a une baston générale, on ne fait pas le poids mais je ne pense pas qu'ils aient trop envie de laisser des plumes pour rien dans un combat stérile. »
Stéfano se dirigea vers les escaliers.
« C'est quoi notre raison d'être ici : une sortie de chasse entre vieux comparses de régiment ? » lâcha-t-il peu convaincu.
« Dans un premier temps, on descend et on improvise? »

J'ai ôté les masquages pour vous aider à vous retrouver ...

RdC

1er

Joignant le geste à la parole, Joaquin repartit vers les escaliers. (escalier 3) Rapière en main, il commença a descendre les degrés de bois d'un pas léger qui se voulait le plus discret possible.


Vouloir faire connaissance était une chose, se jeter bras ouverts sur des soudards en armes, c'était pas l'idée. Joaquin voulait tout de même tâter le terrain avant de se lancer dans une approche plus chaleureuse.
Vaguement il espéra tout de même que les autres ne seraient pas loin et surtout qu'ils choisiraient l'autre escalier. Merde ! pas pensé d'leur dire avant... Quelle quiche !.
En cas de mauvaise surprise, rien ne valait une bonne prise à revers, pourvu qu'ils y pensent.

Félipé était satisfait que l'action se dessine enfin clairement, il lui manquait toujours un capitaine mais au moins il n'avait pas à prendre d'initiative.
Il fit signe à Ricardo de le suivre dans l'escalier conduisant à la sellerie(le 1) afin de prendre à revers une éventuelle rencontre.

De son coté Stéfano suivait Aradine qui s'était engagée dans l'escalier du milieu (le 2)

C'est avec la plus parfaite discrétion que le groupe se répartit dans les 3 escaliers.
Et tous ensemble, chacun par son escalier, parviennent au rez de chaussée devenu désert et silencieux.
4 portes dont 1 ouverte (chambre vide),
2 groupes de « résidents » sont allés se coucher
Les chants et discussions de dortoirs se sont tus.

4 possibilités :

A VOUS ...

Et voilà, il faut bien faire avancer les choses...
Stéfano avance et ouvre délicatement la porte en face de lui (37).

« heu...T'es là mon cochon poilu ? » lâchât le soldat feignant un coup dans le nez en balayant la pièce de sa lanterne.

Aradine arma son arc.

Stéfano ouvre la porte et découvre la chambrée endormie

Le Rivet, L1, Étage 0

« Ils dorment comme des bébés... »
Dit le soldat à ses comparses avant d’enchaîner :
« On en sort un pour l’interroger au calme dans la sellerie? »
Stéfano entre et fait le tour de la pièce pour essayer de récupérer des armes qui traîneraient à coté des lits.

Tapant dans un coin de lit il lâchât un :
« Putain ! » rageur
avant d’enchaîner sur un autre :
« Merde, t'es là mon cochon poilu ? » en feignant toujours un coup dans le nez.