Poursuivant son idée, Stéfano regarde si par un heureux hasard, il n'y aurait pas un anneau permettant de garder la porte des dortoir fermé depuis l’extérieur avec une barre quelconque ou une lanière de cuir que l'on trouverait dans la sellerie...

Les dortoirs peuvent être fermés, mais uniquement par des loquets situés à l'intérieur.
Il n'y a pas de dispositif pour enfermer les résidents.
ce sont des dortoirs, pas des geôles.

L'idée était de pouvoir bloquer les portes même si ce n'est pas prévu à l'origine...

Ayant vu l'ampleur du problème, le soldat repasse fermer toutes ces portes pour ne pas laisser de traces de leur passage.

« Alors ? On monte pour envisager une embuscade ou on décampe ? »

Suivant vaguement les découverte de ses compagnons d'armes, Joaquin fixait la porte du fond en essayant de recouper les éléments qui lui parvenaient.

4 fois 6 ça fait ... euh ... 24, un truc comme ça... résuma t il intérieurement. Putain, 24 gonzes...

Se retournant vers les autres, Joaquin avisa chacun d'eux puis les escaliers.

« Ce refuge ressemble de plus en plus à un coupe-gorge. » dit il « Mais dormir dans la neige c'pas trop engageant non pus ! »

La situation ressemblait plus à sauter de la marmite pour tomber dans le feu...

« J'peux monter doucement, j'ter un œil mais si on décide de rester faudrait p't'ête aller chercher la mule, nan ? »

22 janvier 1468, 20h30

« Qui » fait « quoi » ?
« Qui » va « où » ?

Aradine resta en retrait et repris son arc en main, pensant que certains monteraient.

Frère Brassin et Joaquin montent chacun à leur escalier ?

Félipé est tiraillé entre l'envie de jeter un œil dehors pour se rassurer et l'idée de se planquer.
Pour un peu, il irait bien rejoindre la mule...
Mais il sait que pour le moment l'effet de surprise semble toujours être de leur côté.
Si on arrive à s'en sortir, il y aura bien un de ces fichus péquins qui se barrera pour rameuter du monde et adieu la mission.
Foutu merdier tient !
En désespoir de cause, il proposa :
« Aradine, accompagne Joaquin et Ricardo tu pourrais accompagner Stéfano sur l'autre escalier.
Vous ne serez pas trop de quatre pour arroser d'en haut.
Brassin et Berich vous prenez la torche et vous vous planquez dans la sellerie.
Et moi, je reste sous l'escalier dans le noir(wz654).
Et si ça se passe mal on se casse dans la nuit, ça vous va ? »

En plus, on n'est toujours pas sûr que ce soit des enfoirés de Roknaris.

Après avoir fermé les porte, Stéfano écouta un instant les bruits pouvant provenir de l'extérieur.

« Ok pour moi mais tant qu'à faire laissez la porte de la sellerie ouverte de toute manière ou verra la lumière en dessous et plaçez vous en embuscade :
Ils iront bien voir quel est l'abruti qui a laissé de la lumière... » ou pas.

Lentement, Joaquin commença à gravir les degrés de bois de l'escalier (escalier 2). Il espérait qu'Aradine le suivrait à distance raisonnable pour le couvrir mais ne pas gâcher ses efforts pour masquer son approche.
Il posait ses pieds le plus doucement possible, sentant le bois ployer sous son poids. Il avançait le long de la rembarde, à cet endroit le bois montrait plus de résistance et de fait ne grinçait pas.

Joaquin retenait son souffle essayant de percevoir le moindre bruit provenant de l'étage malgré les battements de son cœur qui tintaient à ses oreilles et les vertiges qui lui reprenaient.

Aradine raccrocha la torche derrière elle

Joaquin, plus silencieux qu'une ombre, gravit les marches du solide escalier.
Aucun bruit, aucune lumière ne trahit la moindre activité à l'étage.

Elevant à nouveau sa lanterne, Joaquin en releva légèrement le capot pour observer ce qui se trouvait à cet étage.

Le soldat et l'homme de bois montent l'autre escalier (1) avec la lanterne pointé sur l'inconnu.

Brassin emprunt l'escalier à pas de loup...

Comme ça ?