Ça ne fait jamais que 1 120m de dénivelé à grimper ...
2 voies possibles, choisissez la vôtre : Mission pour Natzari Dy Rinal

S'adressant au frère brasseur de bière, le soldat blond l’interrogea :
« Vous aviez parlé d'amis pas de monastère désaffecté au fin fond de la montagne.
Je suis assez pour monter à la ferme fortifiée du Rivet, nous devrions pouvoir y être ce soir mais il faudrait laisser votre carriole quelque part par ici au cas où nous changerions d'avis et revenions sur votre stratégie initiale. »

Tout en discutant Brassin prépare son sac avec des vivres à boire et à boire (eau et bière!) et son arc avec un bon stock de flèches. Son bâton de marche n'est pas bien loin. un bout de corde est entouré autour de ses hanches puis autour d'une épaule.

« Une poignée, vraiment. »

Le barbare cracha sur le coté.

« Y'a plus de respect pour le clergé régulier. Si j'pouvais attraper les méprisables qui ont attaqué le monastère, je leur enseignerais un peu l'respect à coup d'massue. »

Berich fit quelque geste avec son gourdin pour illustrer.

« Sans blague, je n'ai pas besoin d'autre chose que ma hache pour la montée. Mais ça me ferait mal de perdre ce que j'ai ramené. C'est pas trop lourd de tte façon. »

Le long du chemin, Joaquin avait gardé le silence. Outre qu'il était sobre depuis bien trop longtemps (et la vue du tonneau du moine n'arrangeait pas ses affaires), il constatait avec un profond agacement qu'il manquait sérieusement de souffle. Rien qui ne pu toutefois s'arranger après une petite randonnée bien tranquille.
Ce qui l'ennuyait plus, c'est que ses compagnons ne semblaient pas avoir de plan bien défini, hésitant entre le monastère et le rivet. Et ce qui était en revanche quasi sûr, c'était que vouloir passer sous la garnison comme des renards n'allait pas être simple vu leur nombre...

Tandis que ses compagnons faisaient l'inventaire de ce qu'ils devaient emmener ou laisser sur place, Joaquin réarrima son sac sur ses épaules sous sa cape miteuse. Le peu qu'il lui restait de ses jours guerriers y reposait à côté de ses armes.

Joaquin regarda vers les montagnes embrumées en direction de Gotorget. Gotorget... Fallait que ce soit là!. Il cracha dans la neige.

Tout en avalant une gorgée d'eau froide, il essayait de se souvenir s'il était déjà passé par là un jour. Mais c'était probablement dans une autre vie qu'il avait depuis longtemps dilué dans les vapeurs de vinasse.

Les deux soldats Félipé et Stéfano portent un sac avec le minimum ainsi que leurs armes, le reste est porté par rosalie.
cf ici

« Faisons comme l'a proposé Stéphano, nous dormirons au sec et en sécurité pour cette nuit. »

« Vers la ferme, c'est ça? Ouais, pourquoi pas. »

Tant qu'il pouvait dormir au chaud avec un plat convenable, le barbare n'y voyait rien à redire.

« Si c'est c'que veut tout l'monde, on reprend la route en sens contraire et on remonte l'autre vallée jusqu'au campement que j'vous ai montré (5). Là on peut sans risque laisser la chariote et pi après on monte à la ferme. C'est l'bien mieux, m'est avis. »
Ricardo est chargé comme une bourrique avec son arc, son arbalète lourde et tout le paquetage pour une expédition (55Kg en tout quand même) mais bon, il est costaud et endurent
cf ici

Berich haussa les épaules. Le chemin lui importait peu. L'important était la destination.

« D'accord, allons y ! »
dit la seule femme du groupe arrangeant son arc et finissant de remplir son carquois.