Le tonnelets s'abattirent. Joaquin avait plus ou moins anticipé cette chute pensant qu'une trappe aussi solide devait forcément soutenir au dessus quelque objet de poids.

Utilisant son pied d'appui solidement campé sur l'antépénultième barreau de l'échelle, il poussa sur cette jambe, fit un court saut périlleux pour retomber souplement au large des foudres qui venaient de se fracasser sur le sol.

Bien que solidement cerclés, les tonnelets souffrent de leur chute (3m, c'est haut !)
et répandent plus ou moins de leurs contenus respectifs ...
l'un éclate au sol et projette alentours son liquide ambré (3m de rayon, vous êtes tous aspergés)
l'autre se fend et laisse échapper une poudre noirâtre
le troisième vomit au sol une marée poisseuse, poissonneuse et malodorante ...

Aradine se tenaient prête à tirer sur un quelconque ennemi.

Immédiatement Stéfano pense au repas empoisonné des Roknaris et sans chercher plus ample confirmation il lâche :

« Bouchez vous le nez et montez si vous ne voulez pas attraper une chiasse de tous les diables. »

Sans attendre que ses compagnons répondent le soldat replace l'échelle et monte en respirant petitement entre ses dents.

Sans trop savoir de quoi parlait Stéfano, Joaquin préféra suivre ses instructions et respirant par la bouche à petites goulées, il gravit l'échelle à la suite du soldat.
Après tout ils n'étaient pas là pour un pique-nique et de toute manière cette substance répandue au sol était tout sauf appétissante.

Sans trop savoir de quoi parlait Stéfano, Joaquin préféra suivre ses instructions et respirant par la bouche à petites goulées, il gravit l'échelle à la suite du soldat.
Après tout ils n'étaient pas là pour un pique-nique et de toute manière cette substance répandue au sol était tout sauf appétissante.

L'homme des bois se recula loin des relents de poisson malsains pour attendre que l’échelle se libère et pouvoir lui aussi monter à l’assaut de la citadelle.