Vint alors une idée à Lucan. sortant de son sac sa longue corde (15M) il la plia en deux, passa la boucle autour d'un crenau et vint faire passer les deux bouts de la corde a travers la boucle. Ainsi, le poids de son corps viendrait maintenir serré la prise. Puis, il jeta les deux bout vers le sol, pour s'en servir de corde le long de laquelle il pourrait glisser.

Lucan : En attente des réponses à mes questions

H'elix, Euthane : En attente de votre RP pour la suite

Malgré le fait qu'il ait réussi à convaincre le garde de les laisser partir, Père Euthane ne se fait pas d'illusion.
Le Destin pourrait jouer en leur faveur, mais il y a fort à parier qu'ils soient encore suivis.
Dés qu'il passe le coin suivant il rengaine son épée afin de ne pas éveiller plus de soupçon.
Chaque pas que fait Père Euthane est ressenti par lui comme un grain de sable qui s'écoule jusqu'à l'épuisement du sablier ou du baratin d'H'élix avec son oncle.

Pendant qu'il marche, il pose les yeux sur ce pauvre Broron qu'il n'a pas pu sauver de la malédiction qui l'a frappé.
Père Euthane manque de se sentir coupable d'avoir causer la mort du pauvre guide, mais très vite la Sagesse et la Justice qui lui ont été inculquées lui rappellent que le véritable coupable c'est celui qui a lancé cette malédiction.
Le paladin ne manque pas de se rappeler que le guide est maintenant auprès de Kelemvor et que, si l'occasion est donnée au prêtre, il offrira les derniers sacrements à la pauvre victime.

Il sait à l'heure qu'il est que sa plus grande chance réside entre les mains d'H'élix. Et il prie mentalement Kelemvor de veiller sur eux.

Surpris, incertain, H'elix accélère la marche en remerciant cette pièce providentielle. Les deux montures passent sans encombre le mur d'enceinte sans s'éterniser outre mesure et se dirigent naturellement vers quelques bosquets des environs.
L'air froid de l'extérieur de la cité le frappe é au visage en même temps que la réalisation mortifère qu'il faudra ensuite manipuler Broron.

Lucan attendait patiemment à une dizaine de mètres après la poterne que ses amis sortants de la ville, le repère enfin.

Sans attendre que ses camarades arrivent, Lucan décide de prendre en chasse la silhouette.

Saisissant arc et flèche, il encocha et fit résonner sa voix dans les ténèbres.

« Seigneur Lupe, quel plaisir de vous revoir ! »


Les autres m'ont vu de l'autre coté de la paterne ?

S'appuyant de l'épaule gauche contre la muraille, sans se retourner, l'homme souffle ... « Vous vous êtes déjà lassé de cette bonne vieille capitale sembienne ?
Vous êtes l'elfe à la bougie ? c'est ça ? »

« Exactement. »

Lucan par précaution garda une distance de sécurité d'une quinzaine de mètres avec Lupe.

« Que faites vous ici ? »

Plus philosophe que désabusé, l'ex ... militaire, ex-courtisan, ex-noble, ex-galérien répond sobrement :
« Pontarchen, c'est loin ...
Comme je n'ai pas où aller d'ici à être arrivé ...
Je marche tant que je peux encore marcher ...
J'en ai encore pour deux décades ... peut-être trois ... »

Toujours en alerte, Lucan gardait Lupe dans sa mire, et tenta d'observer ce qui pourrait trahir une menace.


« Et comment avez vous pu dévier à ce point de votre trajet ? »

« Je n'avance pas bien vite, jeune homme, mais je ne dévie pas. »
répond l'homme en s'amusant d'une bonne blague privée
« C'est mon drame, mais aussi ma force, je ne dévie point. »