A ces mots, le semi-homme inclina gracieusement la tête en signe de salut respectueux à l'égard de l'elfe qui venait de parler.


Doctement, le guide répondit : « Depuis la difficile naissance de la Sembie, l'Histoire mentionne l'animosité des elfes envers les sembiens.

L'arrivée en ville des Shadowars a rendu possible un certain nombre de « contre-mesures » ...

En « compensation des torts subis » par le passé diront certains,
Pour que les Shadowars puissent s'en prendre à « d'autres que les honnêtes marchands sembiens » penseront d'autres,
...
Qu'elles que soient les raisons véritables et les motivations de chacun,
les elfes n'étaient déjà pas les bienvenus dans les villes sembiennes
et ne semblaient manifester aucune volonté à ce que cet état de choses ne change.
Pour finir, les choses ont changé,
et encore plus rares sont devenus les elfes à manifester leur intention d'entrer en ville. »

Il soupire mélancoliquement avant d'ajouter : « peut-être que, s'ils l'avaient voulu, les elfes auraient pu nous empêcher d'être envahis ... »

« Et donc ces soit disant... "shadowars" contrôlent la ville, probablement avec la bénédiction des nantis qui semblent y avoir tous les droits... L'air de cette ville est proprement irrespirable. Heureusement qu'il semble y avoir quelques poches de... contestation », prononça H'elix en pesant ses mots.
« Comptez aussi sur moi. Reprendre contact avec mes semblables me fera le plus grand bien. Mais avant, il nous faudra probablement faire quelques petits repérages... sociaux dans les environs, » finit-il en sirotant sa chopine.

« Il m'est difficile de parler d'un passé que je n'ai pas connu, mais ce que je sais, c'est que le passé appartient au passé. On ne peut regarder celui-ci avec nos yeux du futur et essayer de refaire l'Histoire. Un de mes maîtres m'a cependant appris une chose, celle de ne jamais l'oublier. Car quand le jour vient de pouvoir enfin se venger du passé, alors, c'est dans les blessures du passé que l'on trouve la force de forger le futur que l'on souhaite. »

Loradan inclina la tête vers H'elix afin de lui signifier qu'il accueillait son engagement avec plaisir. Peut être auraient ils même loisir de partager un bout de route ensemble.

Histoire: azdrine lance 1d20+4 et obtient 6 (2)

« Détrompez-vous sur ce point, Compère, il n'y a nulle « contestation » en cette ville, et il ne saurait y en avoir ... »répondit Brobon à H'elix en souriant aimablement mais en le regardant sérieusement
« La moindre velléité de « contestation » est aussitôt punie de mort,
qui survient de façon immédiate, expéditive, douloureuse et publique ...
Je vous le redis, il ne saurait y avoir la moindre manifestation de « contestation » en cette ville. »
Il sort un pipe à long tuyau et entreprend d'en garnir le fourneau, consciencieusement,
pour appuyer la suite de ses dire : « Par contre,
je vous concède que
toutes les lois en vigueur ne sont pas du goût de tout le monde
et que certains ... ne les appliquent pas toutes de la même façon. »

« Si les gens du coins sont faibles au point de subir et de se la faire mettre sans s'rebeller ou s'tirer ben qu'ils crèvent ou payent jusqu'à ce que mort s'ensuive!!!!

Moi j'traine pas mes guêtres dans ce trou à cadavres!!! Ordulin, on y passe et on s'casse!! »

Dorm se retourna pour essayer de trouver Kerak, duquel il avait reconnu la voix. Un rideau avait bougé, certainement que son compagnon s'était caché là-basAu cas où certains n'auraient pas lu mon BG, ils sont 3 dans la tête de mon personnage donc stressez pas^^...

Le rodeur paraphrasa ce qu'avait dit son compère après un soupir de soulagement car il n'avait pas eu de nouvelles de Kerak depuis un moment.

« Ce qu'il veut dire, c'est que ce lieu est lié aux gens qui nous ont déjà enlevés une première fois. Nous risquons de subir le même sort.

Et si les locaux subissent trop l'oppression, qu'est ce qui les empêche de quitter la ville pour en gagner une plus hospitalière? Ou fonder une communauté hors de ces lois? »

Les mots de l'elfe font écho chez Père Euthane.
En les entendant, il a une pensée pieuse.
Il remercie Kelemvor d'avoir offert à cet elfe, par sa Justice, de ne plus craindre la mort.
"Loué sois-tu, Grand Thanathocrate! ", pense-t-il.
Il souligne ensuite que l'elfe serait un ardent serviteur de Corellon. Un Dieu du Bien. Loué soit-il!
Et que ce serait un allié de poids dans la balance du bien contre le mal.


Père Euthane se dit qu'il serait bien plus simple si les seuls qui en voulaient aux elfes étaient les drows.
Malheureusement, la haine est communicative et interraciale.

Après ces réflexions, Père Euthane reprend la parole, une fois que la question de Dorm aura trouvée une réponse:

"Pardonnez ma question. Mais, que sont les "shadowars"?"

« Oh ... » fit le petit guide « Vous ne connaissez pas les Shadovars ?!?
Savez-vous que Pénombre, la cité volante de Néthéril, est reparue dans le ciel il y a une cinquantaine d'années ? Et bien de cette cité volante, sont descendus des guerriers, des soldats, des miliciens, des combattants ... les Shadovars !
Ce sont eux qui ont pris le contrôle de la Sembie, dans une guerre rapidement perdue par les marchands sembiens.
D'autant plus rapidement que certaines rumeurs prétendent que les marchands les plus influents auraient « négocié » la reddition de la Sembie contre des avantages locaux pour leurs propres comptes respectifs ...
Je n'en ai pas de preuve formelle, je ne peux donc pas l'affirmer. Mais cela ne me surprendrait pas que ce soit effectivement arrivé... »

Il prend le temps de tirer quelques bouffées de sa pipe avant de poursuivre :

« Quelle que soit la façon dont Néthéril a effectivement obtenu la mainmise sur la Sembie, ce qu'il vous faut savoir c'est :

• que la Sembie est un pays occupé,
• que les occupants sont des « Néthérisses », dont en majeure partie des « Shadovars »
• que les « Gardes du Guet d'Ordulin » sont Sembiens, à la différence des « Gardes Sombres » qui, eux, sont des Shadovars et qui contrôlent principalement le port et certains quartiers de la ville.
• que les « Shadovars » semblent humains mais qu'ils ne le sont pas tout à fait : ils ont la peau grise, les yeux pâles, leurs cottes de mailles sont noires et le reste de leur uniforme est sombre et grisâtre.
• Et enfin que, si le Guet d'Ordulin distribue des amendes aux contrevenants ; les Shadovars, eux, distribuent la mort à la moindre occasion.

 »

Ça alors. Une cité volante et des shadovars... Ma grand mère me racontait ce genre d'histoires... Ce peut-il... pensa rapidement H'elix.

« On comprend mieux ainsi la nécessité d'éviter toute action d'éclat. N'ayez crainte, nous saurons faire profil bas, c'est aussi dans notre intérêt.
Mais puisque nous avons trouvé un interlocuteur capable de nous éclairer sur les questions qui nous préoccupent, il nous faut continuer d'en glaner. N'en prenez pas ombrage car je le répète, nous saurons adopter le comportement adéquat en dehors de cette pièce, » rassura-t-il.
« Nous avons eu maille à partir avec un groupe de brigands liés, malheureusement, à une entité sombre qui semble puissante dans la région. Il est dit que la simple mention de son nom nous mettrait en danger. Nous ressentons cependant le besoin d'en savoir plus. La tâche semble ardue mais il nous faudrait trouver des sbires de cette... puissante femme, » osa le halfelin.
« Que savez-vous du trafic d'êtres vivants qui gangrène les environs ? Les elfes esclaves n'en sont pas la seule cible. »

« hum ... » Il opine du chef pour montrer qu'il a compris
Mais il prend le temps de sélectionner soigneusement ses mots pour répondre
« Je pense que vous parlez des « chariots de la mort » ...
Officiellement, ils ramassent les cadavres égarés ...
Officieusement, les corps ne sont pas tous aussi morts qu'on pourrait s'y attendre quand ils y sont chargés ...
Ces chariots se dirigent, avec leurs pleins chargements, jusqu'au château ...
et en repartent vides pour de nouvelles tournées ...
Les convoyeurs sont souvent ... « sur les nerfs » : prompts à s'emporter
et sans aucun sens de l'humour,
ni de la moindre civilité d'ailleurs ... »

H'elix se redresse sur son siège et scrute la pièce à la recherche de ses quelques compagnons d'origine.
« Voyez, camarade. La bâtisse mentionnée par Lupe le clopinant est bel et bien une pièce maîtresse de tout ceci. Peut-être faudrait il s'y intéresser plus avant, » assène-t-il en reprenant une goulée.
« Il y a maintes façons de confondre un scélérat, »susurre-t-il à son amie la boisson.

En entendant ces mots, Père Euthane commence à entrevoir le pire.
Si ce qui est raconté par l’halfelin et par les victimes de ces attaques est vrai, il est exactement là où il devrait être.
« Je serai, Grand Thanatocrate, l’instrument de ta volonté divine. » pense-t-il, plein de ferveur.

Alors qu’un sentiment de joie et d’excitation mêlées le parcourt et qu’il peine à le dissimuler, Père Euthane se permet de poser une question :
« Une question me vient à l'esprit: « De quels rituels funéraires les habitants d'Ordulin bénéficient-ils ? Et qu’en est-il des indigents ? » »

A cette question, le halfelin manque de s'étrangler avec la fumée de sa pipe !
Il en recrache sa fumée par les oreilles et par le nez,
tousse, tousse, re-tousse, crache ses poumons
reprend sa respiration,
tente de se calmer,
s'évente avec une assiette ...

« Même les indigents s'efforcent de ne pas mourir en ville ... » finit-il par balbutier à grand peine
« Quand une famille voit venir la fin d'un être aimé ... on l'emmène mourir ailleurs ... c'est plus sûr. »
son teint cramoisi-violacé vous fait craindre pour sa santé

Lucan se redressa en entendant mentionner les chariots de la mort.

« Savez vous ce qu'ils deviennent au chateau ? »

Puis réfléchissant au contenu de son sac.

« Et avez vous deja entendu parler de bougie faites de cire snoire ? »

« Nul ne ... » parvient à expirer dans un dernier râle votre guide
qui s'écroule de son siège
sur le sol
livide
et raide

Surprise, incompréhension, panique.
« Merde! »
H'elix bondit de son siège. Il ne sait comment réagir mais ressent la nécessité d'apporter son aide. Le tour de la tablée est rapidement effectué et il se retrouve en un instant auprès de son hôte gisant au sol.
Sa première tentative consiste à le redresser. Il espère ainsi l'aider à retrouver une respiration. Peut-être que quelquechose coince au fond de la gorge du halfelin. Sans le secouer outre mesure, il entreprend tout de même de l'aider à l'expulser.

soin: Ilpalazzo lance 1d20+6 et obtient 11 (5)

« Que quelqu'un m'aide ! » crie H'elix donc la panique commence à poindre.

il sort de l'air de ses poumons malmenés par le mouvement paniqué
de l'air fumeux et enfumé ...
le guide,
livide,
inerte,
n'oppose aucune résistance ...
ni consistance !!!!

perception: Ilpalazzo lance 1d20+9 et obtient 18 (9)
intuition: Ilpalazzo lance 1d20+13 et obtient 32 (19)

Maintenant réellement paniqué, H'elix concentre maintenant toute son attention sur le guide qui disparait entre ses mains. Que peut-il bien faire ? Rien dans sa vie de vagabond ne l'a préparé à une telle scène et bien que la mort y soit chose commune, celle-ci revêtait une importance bien plus importante. D'aucuns diraient intime.
À cours d'option, le Halfelin tente de verser un peu de breuvage dans la bouche de l'hôte inconsistant.

au cas ou:

Secouant en tous sens le malheureux,
H'elix s'époumonne à appeler du renfort
et se démène tant et si bien
que le pauvre Brobon, entre ses mains
semble reprendre une once de conscience
...
A peine assez pour exuffler
« c'est une question interdite »

« Économise ton souffle, mon brave ! Dit moi juste comment contrecarrer ton sort ! Que faut-il faire pour te sauver ! »mitraille H'elix, les yeux écarquillés.

« Ordulin !!! »
parvient le malheureux à balbutier
...
difficilement
« sortir ville »
pressant le bras de son compère de race
« vite »