Père Euthane se dirige avec Piété jusqu'à H'elix et lui tend la main pour le faire monter à l'arrière du cheval.

"Mon ami, nous ne pouvons plus rien faire pour le moment. La poursuite est au mieux compliquée, au pire mortelle.
Qui plus est, nous sommes certainement encore sous l'œil voyeur de la responsable. Si elle nous entend, qu'elle sache qu'elle n'en aura pas fini avec nous ! " finit-il par dire à l'attention de l'inconnu.

case ?
« Au Bois Le Prêtre »

CF44

Bilan round 6

PJ	PV RESTANT	Barres de Points de Vie
Père Euthane	25 - 0 >>> = 25	Père Euthane
H'elix	46 - 6 - 5 = 35	H'elix
Lucan	26 - 0 >>> = 26	Lucan
Ennemi 1	100 >>> >>> = 100	Ennemi 1
Ennemi 2	17 >>> >>> =	Ennemi 2

« Avouons-le, Broron est dorénavant perdu... » laisse planer H'elix en reprenant son souffle.
« Nous sommes fatigués, blessés et l'ennemi, déjà loin, doit bien connaître les environs. Que nous reste-t-il ? » reprend-t-il, défaitiste. Il doit bien reconnaître qu'Ethane à raison mais ne peut complètement s'y résoudre.

Le halfelin, du dos de la monture qui l'accueille, range son colifichet. Le Sombre chevalier qui poursuivait Broron s'évanouit alors discrètement. « Éloignons-nous prestement, je ne veux pas subir la vengeance du larron que nous avons lardé et qui traîne peut-être dans les environs. Et puis reposons-nous... »

Répondant à la demande d'Hélix de ne pas traîner, Euthane dirige rapidement son cheval dans la direction de Lucan pour amorcer la suite de leur fuite.

A H'élix:
"Croyez-moi, H'élix. Je suis vraiment désolé que nous ne puissions le sauver sans qu'une autre victime ne soit faite.

Néanmoins, même si elles sont parfois dévastatrices, les défaites sont souvent plus instructives que les victoires. Il est important que nous apprenions le plus possible de cet échec.
Et dans ce cas, il est capital que nous comprenions:
1. La puissance de la villénie qui est en jeu ici
2. Jusqu'où va son pouvoir et
3. Jusqu'où elle est prête à aller pour obtenir ce qu'elle veut.

C'est aussi une bonne idée d'identifier ce qui a marché et ce qui a échoué.

Une fois que nous aurons compris ça, il nous faudra établir comment nous voulons lutter contre elle.
Et ne pas oublier que "vouloir du mal" à l'autre, ce n'est pas corrompre l'autre, c'est se corrompre soi-même."

A ses deux comparses, une fois avoir atteint Lucan:
"Si nous continuons de nous enfuir dans les bois, nous rencontrerons les elfes. Je ne sais pas quel comportement ils ont à l'égard des étrangers, mais un combat contre eux pourrait être le début de notre fin.
Je pense que nous devrions nous écarter d'Ordulin sans pour autant pénétré dans leur territoire."

« trop tard ! » répond un arbre moqueur
« Vous y êtes déjà ... et pas qu'un peu ... »

Un peu décontenancé, Père Euthane dit à l'inconnu :
" Oh ?!
Et bien nous vous présentons nos excuses d'avoir pénétré chez vous. Nous l'avons fait par mégarde et, comme vous l'aurez certainement compris, nos intentions ne sont pas belliqueuses.
Nous cherchons juste à nous défaire du mal qui règne hors de votre forêt.
J'aimerais vous demander votre autorisation pour y rester le temps d'une discution entre nous et de reprendre des forces. Serait-ce possible ?

« Vous vous battez plutôt bien pour des « gens aux intentions pas belliqueuses »,
je trouve ... »
renchérit d'un ton goguenard un étrange personnage se détachant de derrière un tronc.
« Mais je peux vous laisser discuter ... sous ma surveillance attentive ... » concéda-t-il, avant d'ajouter, réprobateur :
« Et concernant ce mal que vous avez amené de la Sombre Ville ...
il hante toujours nos bois ... »

Lucan observa le nouvel arrivant essayant de cacher sa surprise.

« Apparemment, nous ne sommes pas de taille à nous occuper de cette menace.
Peut être pouvez vous nous en apprendre plus à ce sujet ? »

"Parfois ce sont des intentions de Paix qui poussent à faire la Guerre." répond Euthane avec de l'amertume dans la voix.



"Il est vrai que l'ennemi est fort et croyez-moi et si nous pouvions l'en déloger, nous le ferions.
Pensez-vous qu'ils seront encore dans vos bois une fois que nous nous serons reposé?
A mon avis, ils sont en route pour retourner vers leur ville."

En même temps qu'il parle à l'elfe, Père Euthane descend de Piété et regarde la blessure, maintenant qu'il a plus de temps.

Alors qu'il regarde les blessures:
"D'ailleurs, je me présente, je m'appelle Euthane."

A l'attention de Piété:
"Doucement, ma belle."

Au salut d'Euthane, le mystérieux interlocuteur répond par un hochement de tête respectueux.

« Ils sont difficiles à tuer, je vous l'accorde. » commence le nouveau venu
« l'un est parti avec votre cadavre, l'autre est toujours tapi à proximité ...
Auriez-vous encore en votre possession quelque chose qu'il convoite ? »

Après avoir fini de regarder les blessures de Piété: Premiers Secours: Capitaine Danger lance 1d20+4 et obtient 14 (10)

« Peut-être ceci ? » dit Euthane en sortant l'espèce de dague qu'il a récupéré au sol et en l'examinant.
Il la tient solidement en main comme s'il savait que quelqu'un s'apprêtait à la lui arracher.
Perception: Capitaine Danger lance 1d20+4 et obtient 21 (17)

« Non, pas ceci. » affirme l'inconnu « Cet objet nous appartient » dit-il en tendant la main « Je doute que vous soyez capable de le repositionner correctement. »

"Je ne sais pas ce qu'ils cherchaient. Peut-être mes comparses ont une idée.

Excusez-moi de changer de sujet.
Je vais peut-être un peu vite en besogne, mais je crains que Piété soit blessée par un mal contre-nature qui m'est inconnu.

Vous avez déjà fait beaucoup pour nous en nous permettant de rester ici et je vous en remercie.
Je sais que les gens qui vivent dans la forêt ont tendance à être débrouillard et je sais aussi que votre peuple a affronté les horreurs qui vivent en ville depuis bien avant ma naissance."

D'un ton suppliant: "Aussi, je vous en prie, pouvez-vous jeter un œil à la blessure de ma compagne de route?"

A la supplique d'Euthane, l'inconnu s'approche de Piété pour regarder la blessure. Il efface rapidement la grimace de dégout qui s'empare alors de son visage, mais pas assez vite pour qu'elle échappe au cavalier qui le scrutait.
En se tournant vers le paladin, il prend le temps de l'observer avant de lui répondre, compatissant :
« Je suppose qu'il est inutile de vous conseiller de vous défaire au plus vite de cet animal.
Mais elle a été marquée du « Sceau de l'Ombre ».
Il n'est pas impossible que cette blessure ne lui accorde de nouvelles facultés en lien avec Gisombre ou les frontières de la vie ou de la non-mort.
Mais même si cette possibilité existe, nul ne peut en prédire les effets exacts sur votre monture.
La seule chose que je soit en mesure d'affirmer, c'est que
pour le Bien de sa race, elle ne doit plus jamais se reproduire. »