H'elix réagit à cette mise en branle.
« Ho, je vous accompagne. Yhaune était ma prochaine étape et tous nos petits doigts nous disent que quatre ou cinq valent mieux qu'un, ces temps-ci. »

« Et bien messieurs ... Bonne continuation à vous.
Et encore merci pour le pain. » dit l'homme en reprenant son chemin vers Pontarchen via Ordulin.

« Bonne route, Vieil Homme. Que tes pas te mènent bien loin des ennuis et de toute cette boue des chemins! »

S'adressant au reste du groupe dans la foulée: « Vous m'arrangez bien de tous partir dans ma direction mais la dame habite de l'autre coté, visiblement, à Ordulin. Je pense que l'information est répandue dans la région mais Lupe sait ou elle trône et il s'y dirige approximativement. Puisque vous savez que les chevaux sont à la m'dame, c'est qu'la carriole et les cadavres aussi! Du coup, ne vaut mieux-t-il pas aller directement la voir ? Y'a pas trop d'doutes sur ses magouilles, j'ai l'impression. »

A H'elix:

"Je comprends votre volonté d'exposé le coupable rapidement, Sire H'elix.
Mais vous comprendrez qu'on ne peut se permettre d'accuser qui que ce soit sans avoir de preuve contre lui ou elle.
Et accuser une dame noble sans preuve est tout d'abord inadéquat, mais surtout inutile et dangereux.

Si le Paladin de l'Aube pense qu'il s'agit d'une bonne idée, allons à Yhaunne en espérant trouver de quoi démasquer le commanditaire de ces actes. Même si, si j'ai bien compris, ce n'est le lieu de destination de ces carrioles."

Remontant sur Piété, son destrier à la robe noire:
"A moins que quelqu'un ait quelque chose à ajouter, en ce qui me concerne, nous pouvons nous mettre en route."

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Pensez à m'indiquer vos déplacements en cases
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On the road again ... Plan d'ensemble

Du haut de son cheval, après quelques secondes, touché par le remerciement de Lupe :

"Réflexion faites, étant donné qu'Ordulin est une des deux destinations où nous pourrions en apprendre plus sur cette affaire et que cette destination est empruntée par le Seigneur Lupe qui a du mal à se déplacer, ma conscience m'invite à changer ma proposition.
Ne pourrions nous pas envisager Ordulin plutôt qu'Yhaune comme prochaine destination?
J'entends que Sir H'elix souhaitait se rendre à Yhaune, mais peut-être accepterait-il de changer temporairement de route pour voyager en notre compagnie? Et nous pourrions l'accompagner dans cette ville un peu plus tard."

"Qu'en pensez-vous, Sir H'élix?
D'ailleurs, je remarque que vous êtes blessé.
Qu'est-ce qui a causé ces blessures?
Peut-être que l'élu du soleil pourrait s'occuper de vos plaies?"

Le clerc passa une main rugueuse dans sa barbe pour mieux pondérer les propositions.

« La dernière chose que je peux permettre, c'est de faire de fausses accusations. La justice d'Amaunator sera imposée si et seulement si nous pouvons prouver, devant l'autorité divine, la culpabilité des suspects. »

Il s'approcha d'un des chevaux amenés par Lucan et désigna le signe de La Dame:

« Nous savons qu'un groupe organisé est responsable pour la capture et l'assassinat de victimes arbitraires, ainsi que la profanation de leurs corps. Nous savons aussi que ce groupe porte ouvertement l'insigne de La Dame, laquelle se trouve à être une figure d'autorité dans la noblesse de cette région. Les implications sont monumentales. »

Une pause dramatique alourdit ses mots.

« Dans cette situation, la prudence et la discrétion sont nos meilleurs atouts. Si l'organisation découvre qu'une investigation menace d'exposer leurs operations, je crains que notre enquête ne connaisse une fin brutale et subite. Et cette vile entreprise poursuivra ses desseins obscurs... À Padhiver, j'ai vu de mes propres yeux les horreurs que peuvent causer une épidémie nécromancienne. Après tant d'années, j'en frissonne encore juste à y penser. Si ça se trouve, notre enquête pourrait être la seule mesure contre un tel fléau. »

« Si nous nous rendons directement à Ordulin, nous devrons faire preuve d'extrême discrétion. Nous devons nous confondre dans la populace et ne parler de ce sujet qu'en confidentialité absolue. Est-ce que je peux compter sur vous pour respecter ces engagements? »

H'elix s'étire un peu, s'approche du cheval libre près de Lucan et, sans prendre la peine de réitérer une quelconque demande d'autorisation, l'enfourche souplement. Sensible à l'attention du Père Euthane, il réfléchit un instant puis formule sa réponse en soufflant de lassitude.

« Mon périple a dernièrement été sensiblement plus rude qu'à l'habitude. Bien que relativement intact, j'en suis ressorti fourbu et crasseux. Il est vrai qu'un peu de confort ou de soin ne serait pas de refus. Ainsi votre proposition m’intéresse, je pourrais au moins me reposer les nerfs et qui sait ce que me réservera Ordulin en votre compagnie. De plus, profiter de la croupe d'un cheval est un privilège dont je ne bénéficie pas souvent et qui évitera bien des tourments à mes petites jambes. Je veux bien concéder un contretemps lorsqu'il s'accompagne de tels bienfaits. »

Le Halfelin peine à trouver une position idéale dans un premier temps. Il s'ajuste avec parcimonie puis reprend, plus détendu, à l'attention d'Elric.

« Je ne connais pas cette cité mais j'ai l'habitude des ruelles et je sais m'abstenir de bavarder. Pas d’inquiétudes à avoir, Sieur soleil. »

Enfin, il ajoute:
« Si la Dame maîtrise la région, pas de raison qu'elle n'ait pas autant de sbires à Ordulin qu'à Yhaune; ni qu'elle n'ait pas autant d'oreilles indiscrètes à Yhaune qu'à Ordulin, d'ailleurs. Voyez l’inquiétude du vieux Lupe, même esseulé sur la route. Par contre, que vaut la parole d'une crapule ? Alors que son petit châtelet doit receler de preuves. »

Le demi-orc semblait un peu perdu, et marmonnait dans sa barbe, bredouillant des paroles incompréhensibles dans des voix différentes sans embêter les autres. Cependant, lorsque les quelques autres se mirent en mouvement, il enfonça son chapeau sur sa tête et se mit en marche d'un pas leste, pressé de quitter cette terre de mort.

Bien sûr, cher confrère.
D'ailleurs, laissez-moi vous aider à masquer quelque peu les symboles d'Amaunator.
Le soleil devra briller derrière les nuages pendant le temps de notre enquête.
Pouvez-vous en faire autant pour moi?

Se tournant vers le vieil homme :
Seigneur Lupe, j'espère que nous ne vous imposons pas notre présence cela dit.
Il sera certainement plus aisé pour vous comme pour nous que vous voyagez sur mon destrier. Puis-je vous y faire monter?

Avec une grimace anticipant la douleur à venir, l'homme répondit : « pas sans l'aide d'un escabeau ou équivalent, même s'il me serait probablement moins inconfortable de voyager « monté » qu'« à pieds », je dois en convenir. »

(J'imagine qu'Eldrich m'a aidé et que j'en ai fait de même pour lui et je me permets d'avancer )
Père Euthane s'agenouille à côté de Piété, malgré la boue de toute façon omniprésente, pour permettre au vieil homme de se servir de ses mains et de sa robuste carrure comme d'un escabeau.

"Ce serait un honneur pour moi d'être l'instrument qui vous élèvera vers les cieux."

(Et si l'intervention se passe sans encombre)
Père Euthane monte derrière Lupe.

"En avant, si vous le voulez bien, avant que la pluie mourante, elle aussi, gagne une nouvelle vie!"

Père Euthane dirige Piété sur le chemin d'Ordulin.

Tout comme ses compagnons semblent le faire, H'elix se perd un peu dans ses pensées. Ça ne se goupillait pas trop mal pour le halfelin qui gagnait un bout de trajet dans la tranquillité. Ça vaut bien un détour, se dit-il, mais...

« Une fois en ville, quelqu'un sait où trouver des preuves ou va-t-il falloir interroger tous les malandrins de passage ? »

Enfin installé, l'homme marmonne entre ses dents : « Tous les malandrins de la ville travaillent pour « Elle » d'une façon ou d'une autre, et les trois quarts des officiels également ...
Poser des questions indélicates est le plus sûr moyen d'être tué rapidement. »

Loradan avait parcourut pas mal de trajet ces derniers jours et la pluie qui venait de s'abattre avait décidé l'elfe de se prendre un moment pour se reposer. Il s'était trouvé un endroit relativement sec sous les arbres à quelques encablures de la route. Il ne dormirait pas bien profondément mais il pourrait suffisamment se reposer pour retrouver une forme relative.

Ce fut finalement un repos très court dont il profita car des murmures puis des bruits de pas approchant le mirent de suite sur ses gardes. Il resta tapis dans les fourrés, main sur son arme, et écouta ce que cet attroupement faisait là. Une histoire de chariot, de bougie semblait-il aussi. Ils furent rejoins par un autre compagnon, ou tout du moins visiteur. Puis le groupe se dirigea de nouveau vers la route.

Quand Loradan souhaita s'avancer vers l'orée du bois afin de mieux observer ces voyageurs, il se maudit en marchant sur une branche morte qui craqua si violemment dans le silence des bois qu'un sourd l'aurait entendu. il était en infériorité numérique et se cacher ne ferait qu'empirer les choses s'ils le découvraient. Il rabattit sa capuche sur sa tête afin de s'abriter de la pluie autant que possible et pris soin de ne pas dévoiler le collier qu'il portait. Il chercha quelque chose du regard au sol et sortit de l'orée de bois. Continuant de chercher quelques instants, tout en avançant, il releva la tête et haussa les sourcils en voyant les visages tournés vers lui.

D'un signe de tête, il les salua et se dirigea vers le groupe.

« Messieurs ! Vous profitez de la pluie ? »