Tourneboulée, la brave aubergiste ne sait trop ... ses pieds vont et viennent, hésitant entre aller remplir sa mission ou rester auprès de ce si charmant jeune voyageur ...

Sans plus de consigne dans l'immédiat, elle se précipite vers les marchands pour leur dire que « la collation matinale leur est offerte par cet aimable forestier » (en désignant Lucan) et prendre leur commande, puis elle s'engouffre dans la cuisine pour la leur préparer.

Lucan d'un signe salua les deux marchands et leur proposa de le rejoindre a cette table si confortable.

Le premier renvoie à Lucan un regard vide et morne tandis que l'autre renacle « c'est qu'on est pas des commères, nous »

« fortune ? »
demande l'homme au regard bovin






« C'est pas qu'on refuse d'aider non plus »
surenchérit l'autre

Considérant son idée comme finalement assez mauvaise, Lucan se dépêcha de finir son repas et quitta l'auberge pour reprendre sa route vers Yhaunne, non sans un geste amical en direction de la tenancière.

Sur la route, Lucan examina les petites douceurs laissées par la tenancière. Les humains l’étonnerait toujours, avec leur histoire de coeur comme ils disent.

Marchant a bon train, Lucan rester attentif a son environnement, même si sur ce genre de route, peu de choses pouvait bien le surprendre en pleine journée.

L'estomac deja plein, Lucan accéléra le pas, il allait couvrir toute la distance que ses jambes lui permettrait.

Lucan, allongeant le pas, ne s’arrêtait que pour boire ou manger un peu des "douceurs" de la tenancière. Il avait décidé de ne s’arrêter que lorsque ses jambes ne pourrait plus le porter.

En chemin il gardait un oeil attentif sur les voyageur qu'il pouvait croiser.

En cette belle matinée de fin d'automne, les rares voyageurs sont principalement des fermiers qui profitent de la route pour mener leurs productions vers Pontarchen.
Lucan, à contresens de ce flux, arrive en fin d'après-midi en vue de l'Auberge : « Au comptoir de la belette enragée », dernière étape avant Ordulin.

Lucan hésita un instant à aller vers l'auberge, mais décida de continuer sa route. Du moins tant que ses jambes le porterai.