Grognant sous son masque étanche et isolant, en prenant bien soin de garder ses lèvres closes, Ley saute de son traineau et s'approche à pas rapide de la porte close et de sa grosse roue de sûreté.

Elle frappe fort à la porte, attendant que quelqu'un vienne leur ouvrir. La patience n'a jamais été son fort cependant, et encore moins étant donné les circonstances ; si personne ne vient pour ouvrir de l'autre côté dans les trente secondes qui suivent, elle met ses propres muscles à l’œuvre pour ouvrir la voie. Après tout, pourquoi ce serait tout le temps à eux d'être pressés ?

Après quelques minutes d'efforts, elle parvient enfin à ouvrir la lourde porte, dévoilant un petit sas d'1m de large sur 4 de longueur. ( Choc de glaçons)

Marvin était bien content que la porte soit ouverte, mais il espérait intérieurement que les militaires avaient été prévenus de leur arrivée.
Il ne voulait pas négocier ou débattre avec eux.
C'était souvent des gens obtus.

Baignant dans l'obscurité, le sas n'est éclairé que par la faible luminosité de la nuit polaire et aussi silencieux que le vent rugissant dehors puisse le laisser entendre.