On découvre Ettl, seul sur sa pénicheIl fait rudement froid aujourd'hui. L'air froid descend de la montagne glaciaire qui s'est garée juste au sud de la péniche d'Ettl.
La lumière de l'après-midi s'incline à travers les volets, jetant un motif de lignes parallèles sur le sol qui oscille chaque fois que la barge se déplace dans l'eau.
Pour ceux qui vivent dans la ville flottante, on s'habitue aux pas de ses voisins sur le pont de ses péniches. En effet, les maisons sont aussi des ponts pour les communautés du lac.
On apprend aussi les différents pas de ses voisins, que l'on entend et ressent à la fois lorsque leurs pieds balancent le bateau à des degrés divers.
Il est particulièrement occupé aujourd'hui et la péniche d'Ettl bascule fréquemment. Le trafic supplémentaire sans doute dû au festival de Portebraise dans la ville basse.
De minuscules oscillations rythmiques, puis les pieds lourds d'un grand homme :
Sans doute les pas d'Alaunus et de ses cinq enfants.
Les foulées bruyantes et le plongeon soudain de la proue :
Sûrement les jumeaux MacGearailt, couraient après l'odeur de l'alpaga rôti.
Et maintenant, les pas légers de Zeneviva, la jeune guérisseuse ... qui reste sur le pont d'Ettl pour une raison quelconque et frappe sur son portail.
« Salut ! Il y a quelqu'un ? »