Alinoë n'aimait pas savoir que Thrynn était blessé sans avoir été soigné, et il était très impatient de sortir des murs gris de la ville.
« Je pars devant, vous êtes trop lent »dit-il impatiemment mais sans méchanceté.
Faisant rouler con cerceau de métal toujours plus vite, il s'arrêtait à intervalle régulier lorsque celui-ci tombait au sol dans un cliquetis de métal assourdissant pour le ramasser et recommencer.
« C'est pas bientôt fini tout ce boucan » s'insurgea une vieille dame avec un nez aussi gros qu'une patate desséchée ouvrant sa fenêtre au passage d' Alinoë.
Alinoë ne prêta pas grand cas du "malheur" de la vieille dame...Il ne faisait que passer après tout.
« Vous devriez fermer votre fenêtre, ainsi que vos volets, il va bientôt pleuvoir »lui répondit-il malicieux.
Tandis que les autres avançaient aussi lentement qu'un escargot en pleine course, Alinoë filait droit comme une flèche, étouffé par l'étroitesse des rues de Haute Porte.
A son passage, il avait l'impression que les murs des maisons s'allongeaient de plus en plus dans le ciel et venaient ensuite se refermer sur lieu, comme les doigts d'une main sur une mouche au creux de celle-ci. Prisonnier.
Cette idée lui fit froid dans le dos, et il redoubla d'effort pour sortir de là au plus vite.
Comme un phare au milieu d'une tempête, Alinoë apercevait au bout de la rue le soleil qui se couchait et les nuages noirs qui se regroupaient autour, annonçant une pluie torrentielle.
Haletant, exténué, il sortit enfin de Haute Porte. La colline était maintenant trop escarpée pour les gens de la cité puissent y venir construire leurs maisons. Cela ne les empêcha pas pour autant d'aller y construire l' Université, tout là-haut, perché sur les hauteurs.
« Pffffuuuuu, pffffuuuuuu »Reprenant son souffle quelques instants, Alinoë pouvait enfin respirer librement... les fleurs, l'herbe, les oiseaux, les arbres, les petits animaux, Alinoë pouvait enfin les sentir à nouveau.
Un peu plus loin sur sa gauche se trouvait le bâtiment qui contenait la machine de métal qui permettait de rejoindre l'Université. Il y avait d'immenses rails de métal épais qui les relier entre eux.
Alinoë était curieux de voir la chose de plus près, mais ses pensées étaient toutes dirigées vers la main ensanglantée de Thrynn.
Il pris alors la direction opposée, tout droit vers la colline escarpée.
« Il va bientôt faire nuit, et je ne vais plus rien y voir, il faut que je me dépêche »
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Il mit un certain avant de trouver ce qu'il cherchait, la luminosité déclinant à chaque minute qui s'écoulait. Il finit par trouver heureusement.
« Voilà, je pense que ça devrait faire l'affaire, je n'ai plus qu'à l'attendre ici et profiter du spectacle. »Alinoë se rapprocha plus près du bâtiment qui contenait la machine mécanique et profita des derniers rayons du soleil.
« C'est magnifique...mais j'aimerais bien savoir ce qu'il y a au-delà du lac quand même... »