21 juin 3319 SA matinée
Fëaromen hocha la tête, satisfait de la réponse de Sothor et de son abnégation. Il poursuivit :
« Bien et qu'en est-il du rapport entre la Marine et l'armée ? Je tiens à ce que cela aussi soit parfaitement clair. »

Elendil se contenta d'hocher la tête devant l'exposé pragmatique de Sothor et attendait la suite des événements, spécialement la réponse d'Erika ainsi que l'exposition de ses prérogatives.

Lorsque Faëromen demanda à Sothor des précisions sur les marins, le roi intervint : « Je pense que nous devrions laisser Erika exposer son approche pour la garde rapprochée avant de traiter des marins et du travail de Linfëa en particulier. »

Le monarque posa son regard sur Erika, patiemment.

Erika entendit de répondre à Elendil et à Sothor :
« Mon roi, ce sera un honneur pour moi d'assurer votre protection. J'ai déjà deux personnes que je souhaite vous recommander, qui m'ont accompagné sur mon navire.

Pour les soldats, je propose de prendre le temps de les découvrir mais puis je les choisir selon mes propres critères?
J'ai vu d'autres hommes et femmes qui pourraient se montrer dignes des rôles que je recherche en dehors des ordres militaires. Moi-même je ne suis pas issu de cette formation.

Pour la suite, nous resterons indépendant des ordres du Général, mais en cas d'attaque, il est entendu que nos actions seront étroitement liées et nous ferons le maximum pour répondre aux attentes de notre peuple et de notre Roi.

Par contre, il convient aussi de définir qui va gérer le reste des compétences extrêmement importantes en cas de moment difficiles : les civils, et j'englobe toutes les personnes incapables de prendre les armes et les soignants, indispensable pour conserver le moral de tous par leur bienfait?  »

Sothor fit part de sa première expression depuis le début du conseil. Il sourit, visiblement ravi, le yeux en direction d'Erika.

« Vous avez toute latitude quant à la sélection de ma garde rapprochée. J'apprécie votre façon d'approcher votre tache et en effet il nous faudra un plan en cas d'urgence pour prendre en compte les civils. Je pense qu'il nous faut plus de temps pour y réfléchir, faisons-en un point important lors des conseils à venir : j'accueille volontiers toute suggestions à ce sujet. »

Se tournant vers Linfëa Elendil reprit : « Et donc, qu'en est-il de la marine et l'armée cher trésorier? Sans parler de vos autres prérogatives bien sur. »

Le savoir est une arme ... l'argent en est une bien bonne aussi ... notre marine est au plus bas ... des mois avant que nous puissions nous targuer d'un véritable corps de marine à nouveau ... les finances sont aux plus bas ... nos savoir ne sont plus qu'oraux à l'heure actuelle ...

L'esprit chantant de Nindamos avait réfléchit tout ce temps et ce n'est que quand son roi prononça son nom qu'il sortit de ses pensées.

« Humm? Ah oui mon roi, la marine, l'argent et le savoir! Vous me chargez là d'une combinaison bien intéressante ma foi. Si je devais me prononcer sur la marine, je dirais que le plus urgent est de rafistoler nos trois bateaux restants. Cela nous prendra plusieurs lunes avant que nous puissions nous revendiquer marins à nouveau j'en ai bien peur ...

La bonne nouvelle en revanche c'est que nous avons tous nos savoirs avec nous ... la mauvaise c'est qu'ils sont tous contenus dans les cerveaux de notre peuple ... nous n'avons presque rien en terme de livres! C'est une de mes tâches prioritaires : mettre sous écrit ce que notre peuple sait mais aussi commencer l'histoire officielle du conseil du sceptre!

Finalement, et puisque c'est le nerf de la guerre, il nous faut parler argent, monnaie, piécettes, finances! Nos finances sont maigres mon roi, il nous faut au plus vite trouver une manière de financer notre installation. Il nous faudra ressources et argent pour fonder notre cité ... »

21 juin 3319 SA matinée

Fëaromen prit la suite du nouveau trésorier afin de donner plus de détails, il avait mit en place en sous main une grande partie des préparatifs, étant le cerveau de toute l'organisation sur Numenor, avec Elendil. Il édulcora donc le tableau dressé par Linfëa :
« Hé bien, la situation décrite par notre cher Linfëa n'est pas très loin de la réalité, néanmoins elle se veut légèrement plus sombre. On ne peut attendre d'aucun trésorier, fût-il nouveau dans ses fonctions, qu'il dresse un bilan optimiste, n'est-ce pas ?

Lors de nos préparatifs avec Elendil, auxquels vous n'avez été associés que partiellement ou très partiellement, nous avons été confrontés à des choix drastiques. Ceux des nôtres qui ont fait partie du voyage ont reçu les mêmes consignes que vous : n'emportez avec vous que ce que vous ne supportez pas d'abandonner. En cela, nous avons respecter le conseil donné par Amandil lui-même, alors que dans son immense clairvoyance, il avait vu le destin qui se dessinait devant nous.
Même ainsi, nous avons dû exercer des contrôles et certains ont eu à jeter des affaires à la mer alors que nous chargions les navires... Mais ces restrictions n'ont pas été vaines. Nous avons réussi à conserver suffisamment de place dans les cales pour pourvoir aux premiers besoins de la construction d'une cité. Certes, nous avons fait l'impasse sur les matériaux de construction tels que le bois et la pierre, comment aurions-nous pu faire autrement ? Mais nous avons embarqué un certains nombre de matériaux, matériels et outils qui nous feront gagner un temps précieux et surtout, que la nature ne saurait nous procurer dans un délai très court. Je veux parler de cordages, de clous et visseries mais également de tous les outils en usage sur notre île engloutie. Je ne rentrerai pas ici dans le détail, mais tout ce qui se révèle d'une grande utilité sans prendre beaucoup de place, cela je suis à même d'affirmer que nous le détenons. Nos artisans seront immédiatement opérationnels dès lors que nous leur aurons procurer la matière première.

Voilà qui conditionne déjà l'emplacement de notre future cité car il nous faudra du bois et de la pierre et nous devrons donc nous installer à proximité de collines et d'une forêt exploitable.

Pour ce qui est de ce que nous pouvons nommer "le trésor royal", j'ai une agréable surprise pour vous Linfëa. Ces coffres là, vous n'avez pas pu les recenser lors de votre inventaire le premier jour de notre arrivée : ils étaient à l'abri dans la tente de notre seigneur, avec ses biens les plus précieux, en dehors de ceux que recèlent l'armurerie bien sûr. Le trésor personnel du seigneur d'Andunië devient le trésor de notre nouveau royaume, nous le recenserons ensemble. N'ouvrez cependant pas de grands yeux, Ar-Phârazon ne nous a pas laissé de grandes richesses, car il a ponctionné non seulement le peuple, mais aussi tous les seigneurs de Numenor, afin de financer la construction de son projet fou. Néanmoins, nous ne partirons pas de rien. Mais cet argent là ne nous sera pas vraiment utile tant que nous n'aurons pas établi de routes commerciales avec nos voisins.

Voilà un autre élément qui à mon sens, conditionne le lieu de notre installation : nos plus précieux alliés en cette terre sont les elfes du Lindon. Nous avons une route commerciale et stratégique toute trouvée en le fleuve Lhun. Nous devrions le considérer, lui et ses affluents, avec le plus grand intérêt. »

Fëaromen marqua une pause, pour laisser à tout le conseil, le temps de digérer les informations qu'il venait de révéler.
Sur un livre presque neuf, il avait consigné soigneusement tous les éléments importants qui ressortaient des discussions jusque là. Il prit le temps de noter quelque chose puis revint finalement sur le sujet de la marine :
« Bien, je note donc que nous reviendrons plus tard sur la question de l’interaction entre la marine et l'armée, au moment où nous aurons effectivement une marine au sens "militaire" du terme. Il est évident que vos hommes, Linfëa, auront fort à faire à apporter leur contribution à la construction de la cité et certainement, à la construction d'embarcations d'un autre usage que de combat. »

Enfin, il se tourna vers Erika puis vers Elendil :
« Je note également la suggestion d'Erika et la remettrai à l'ordre du jour peu après notre installation. J'ajouterai simplement, pour votre information, qu'il a existé jadis au conseil du sceptre, un rôle de conseiller du peuple chargé de recevoir les doléances de ce dernier. Bien entendu, cette fonction a disparu sous le règle d'Ar-Phârazon... »

Elendil n'était pas surprit par les dires de Faëromen, après tout ils en avaient longuement parlé ensemble auparavant. Néanmoins, il haussa les sourcils à la mention du fleuve Lhun : « Nous parlerons de l'emplacement pour notre installation dans un prochain conseil en effet mais il me semble que si nous remontons le fleuve Lhun nous nous retrouverons parmi les territoires des cités naines ... peut-être devons-nous aussi considérer ce point. Enfin, nous sommes un peuple insulaire, il nous en coûterait tous de ne pas avoir une étendue d'eau d'une taille significative proche de notre cité. Une idée à creuser mais dans les faits, je suis content d'entendre que nous allons pouvoir bénéficier d'un bon départ tant soit peu que nous choisissions le bon endroit.

Quoi qu'il en soit, passons au sujet suivant : mes enfants, Lilith et Khelekril, qu'en est-il de vos plans personnels? » Le souverain posa son regard paternel sur sa progéniture.

Décontractée, Lilith répondit à son père

« Oh et bien j'ai prévu de me refaire une beauté dès que nous aurons une toilette digne de ce nom à disposition.

Pour le reste... Maintenir les bonnes relations avec nos alliés et en faire de nouveaux autour de nos nouvelles frontières, mais étant apatrides, il est hors de propos de parler de cela pour l'instant. »

Khelekril retint un sourire en coin en entendant les propos de sa sœur, il s'attendait à une telle réaction de sa part.
Il était dans la force de l'âge et un jeune Numenoréen accompli qui ne demandait qu'à faire ses preuves et pour lui, cela passait par la découverte de cette Terre du Milieu qu'il connaissait à peine.
« Père, vous êtes très bien entouré. J'apporterai mon aide à vos projets dans notre future cité, à chaque moment où j'y résiderai. Néanmoins, n'attendez pas de moi une présence permanente ni même soutenue au conseil. J'ai bien l'intention d'explorer les contrées qui s'offrent à nous, et découvrir les peuples qui la composent. Lors de mes discussions avec nos hôtes, depuis notre arrivée, j'ai beaucoup entendu parler de ceux qui sont ici dénommés "les Fidèles de la Terre du Milieu". Nombre des nôtres ont pris le chemin de l'exil vers les colonies de notre royaume dans les Terres du Milieu, et parfois bien avant les tristes événements que nous avons connus. Il serait bon d'interroger Gil-Galad à ce sujet lors du conseil qui est prévu dans les jours qui viennent.
Il semblerait qu'il n'ait pas trop abordé la question depuis votre rencontre, et le roi de Noldor n'agit point au hasard. Il m'a fallu de nombreuses heures de discussions pour qu'enfin les gens de Gil-Galad m'accordent leur confiance et daignent m'en dire plus au sujet des "rôdeurs". Comme vous le savez tous, il s'agit du réseau de résistance que nous avons organisé dans les colonies. Leurs guerriers ont grande réputation parmi les elfes. Leur chef se nomme Valdae, ce qui en sindarin signifie : le seigneur dans l'ombre. Pour ma part, ma priorité sera de rencontrer cet homme qui a certainement beaucoup à nous apprendre. Mais je ne doute pas que Gil-Galad ne vous cachera rien à vous, si vous l'interroger à ce sujet. »

Le roi avait été très attentif à l’énoncé de son fils, Khelekril s'avérait bien plus mature que ce à quoi il s'attendait ... un père avait toujours un jugement plus attendrit sur sa fille que sur son fils! Il répondit à ses deux enfants, emplit de fierté :« Lilith, je suis sur que tu t'en sortiras, de toute façon nous reparlerons de tes taches lorsque nous aurons plus de connaissances quant à nos besoin en terme de diplomatie. Khelekril, mon fils, tu as grandi bien vite et c'est avec le cœur lourd d'un père attentioné que je me résigne à te voir embrasser ta liberté et tes actions. Il en sera ainsi, aide quand tu le peux mais tu seras nos yeux de part le monde. N'oublie pas de revenir de temps à autres pour nous faire un rapport sur tes pérégrinations. Je ne manquerait pas de questionner Gil-Galad, merci pour avoir partagé cette information avec nous. »

Se tournant vers son vieil amis, Fëaromen, Elendil reprit : « Il semblerait que vous soyez le dernier qui doivent discuter de son approche au service de ce conseil et de notre peuple Fëaromen. » Patiemment le roi attendait la réponse de son plus proche conseiller.

Fëaromen prit donc la parole, sachant bien que le roi lui posait une question dont il connaissait déjà la réponse pour l'avoir mûrement réfléchi, déjà, avec son ami. Mais il souhaitait maintenant que cela soit porté à la connaissance de tous pour finaliser cette première organisation officielle du conseil du sceptre.
« Cher conseil, j'occuperai pour ma part le rôle d'intendant, je remplacerai le roi dès lors qu'il devra s'absenter du royaume, bien que les occasions en seront rares. Ceci est un premier point. J'assurerai les convocations et toute les tâches administratives liées au fonctionnement du conseil. J'ai déjà commencé, vous avez pu le constater, en notant précieusement le résumé de nos discussions et des décisions prises jusqu'à aujourd'hui. Je tiendrai également à jour les archives.

En tant qu'intendant, le rôle de premier conseiller repose également sur mes épaules. Contrairement à la plupart d'entre vous qui n'assumerez de responsabilités que sur une partie des aspects de la gestion du royaume, je me dois de partager avec le roi une vision globale. Aussi, ne soyez pas surpris que je me permette d'intervenir sur n'importe quel sujet, car il en va de ma responsabilité.

Pour ma part je prévoit peu de voyages en dehors de notre future cité. Ma place est et restera au centre névralgique de notre royaume. Mon allégeance et ma fidélité sont jusqu'à ma mort acquise à notre grand roi. Nous avons devant nous de grandes tâches à accomplir car nous sommes les dignes héritiers des Edain, les Dúnedain et on parlera de nos exploits dans tous les âges à venir.

Pour accomplir ce glorieux destin, chacun d'entre vous devra déployer toute l'étendue de ses talents. Ceci implique une parfaite entente professionnelle autour de cette table, de l'implication et une loyauté à toute épreuve. Comptez sur moi pour en être le garant. Je reviendrai plus en détails sur le fonctionnement du conseil lors de notre installation mais vous avez là les grandes idées. »

Après ce discours dans lequel Fëaromen, d'ordinaire d'une nature calme, s'était livré en montrant tout l'enthousiasme et la rage de l'engagement qu'il mettait dans ce qu'il considérait être sa raison de vivre, celui-ci attendit d'éventuelles réactions, montrant ainsi son attachement à ce que chacun puisse librement réagir.

Après avoir attendu plusieurs secondes, en faisant du regard le tour de la table, Fëaromen sourit poliment et dit :
« Bien puisqu'il ne semble pas y avoir de réactions particulières, nous allons pouvoir poursuivre sur les autres sujets. »
L'intendant se tourna vers le roi, lui laissant la parole.

« Soit, il me semble que pour aujourd'hui cela est assez. Nous nous réunirons à nouveau dans deux jours à la même heure et au même endroit pour faire un point sur deux choses : la hiérarchie au sein du conseil et comment nous allons approcher le conseil avec Gil-Galad. Je vous charge tous de retourner auprès de notre peuple et de vous enquérir des désirs de nos sujets quant à l'emplacement de notre future cité, chacun auprès du groupe qui vous est assigné : Sothor auprès de nos soldats, Linfëa auprès de nos marins et anciens commerçants, Lilith auprès de nos femmes civils, Khelekril auprès de nos anciens, Erika auprès de nos artisants. Je m'occuperai de discuter avec Gil-Galad en partie de ce dont mon fils nous a fait part. Vous êtes tous excusé pour les repas avec Gil-Galad, je vous veux auprès de notre peuple. »

Le roi se leva, prêt à quitter la table du conseil, sans un mot de plus et soucieux, mais avec un regard bienveillant pour ses conseiller. L'avenir de leur peuple dépendait d'eux mais il ne leur fallait pas négliger le plus important : le peuple lui-même.

Inquiète, Lilith se permit d'intervenir auprès d'Elendil le Grand

« Père, il me semble que cette question ne peut être décidée ainsi par l'ensemble du peuple. Je vois la chose ainsi; disons que nous sommes deux mille rescapés. Nous aurons donc deux mille avis différents.

Ne vaudrait il pas mieux présélectionner deux ou trois lieux propices et leur demander de choisir entre ceux là? »

A la dernière prise de parole du roi, Fëaromen blêmit et il fut heureux de voir que sa fille prenait la parole pour intervenir. Il acquiesça à ses propos et enchérit :
« Mon roi, il y a d'autres façons de montrer au peuple qu'on ne le délaisse pas, que de lui demander son avis sur un sujet où la plupart de nos gens seront incompétents pour vous répondre. Songez que nombre d'entre eux n'ont jamais posé les pieds sur la Terre du Milieu avant notre arrivée il y a deux jours. De plus, vous prenez le risque qu'ils prennent cela pour un aveu de faiblesse et qu'ils se mettent à penser que nous ne savons pas quel direction prendre pour notre avenir à tous. En revanche, je vous rejoins sur le fait d'interroger les soldats et les marins qui se sont déjà rendus en Terre du milieu, cela peut se révéler très instructif, mais si vous souhaitez rendre grâce au peuple, songez plutôt à organiser un événement au cours duquel vous prendriez la parole pour les rassurer et pour montrer à tous que vous savez exactement ce que vous faîtes. »

Le proche ami d'Elendil inclina alors légèrement la tête :
« Néanmoins, mon roi, si vous pensez qu'il s'agit là de la meilleure façon d'agir, il en serait fait selon votre volonté. »

Alors qu'il s’apprêtait à quitter le conseil, Lilith et Fëaromen avaient tous deux exprimé leur préoccupations quant aux ordres de leur roi. Ce dernier se retourna et, avec un large sourire sur ses lèvres, ajouta : « Il est vrai que mes mots vous ont induit en erreur, je ne chercher pas à savoir leurs décisions personnelles à tout un chacun ... je voudrais que vous vous en alliez à la rencontre de notre peuple et tentiez de connaitre leur état d'esprit et leurs expectations générales quant à le futur de notre peuple. En résumé, prenez la température et rapportez moi ce que vous en aurez appris --> veulent-ils redorer le blasons de notre peuple par un dur labeur ou bien veulent-ils laver l'affront qui leur a été fait en attaquant les bastions des Edain noir en Terre du Milieu ou bien encore veulent-ils simplement reconstruire une vie ici en Terre du Milieu et en paix avec les peuples alentours?

Connaitre ces informations me sera utile lorsque je m'adresserai à mon peuple et vous êtes en parfaite mesure de trouver ces informations pour moi. Cela éclaircit-il la situation pour vous? » Demanda Elendil, soucieux que ses conseiller aient une idée correct de ce qu'il attendait d'eux.

« C'est parfaitement clair. Rendez-vous dans deux jours pour un nouveau conseil pour rapporter les éléments que vous aurez pu récolter chacun de votre côté. La séance est levée, à moins qu'il n'y ait une dernière remarque à ce sujet ? »

Fëaromen resta assis, il n'avait pas finit le compte-rendu du conseil qui venait de se tenir. Il garda quelques instants le regard levé en regardant tour à tour les conseillers.

Lilith partit donc à contrecoeur accomplir le travail qui lui avait été confié. Il y avait pas loin de deux cents femmes qui tombaient dans son giron.

Elle posa au mot près les questions de son père et nota à chaque fois l'ensemble des réponses sur une feuille différente d'un même document.

Il lui fallut des jours pour rédiger cet ouvrage et au final, elle le rapporta à Elendil en oubliant de noter ses propres réponses à elle...

Pour sa part, Sothor ne fit pas dans la dentelle. Lors de la réalisation des exercices de manoeuvre le lendemain, il fit sonner le rassemblement de ses troupes.

« Notre bon roi souhaiterait avoir votre avis ; voulez-vous vous venger de ceux que nous avons quitté, c'est à dire les suivants d'Ar-pharazon, ou bien laisser cette histoire derrière nous et bâtir une nouvelle nation et viser d'autres objectifs de grandeur dans la paix.

Ceux pour la vengeance, approchez vers moi, ceux pour la paix, reculez ! »

Puis, Sothor compta.