Dés de départ de l'hôtel, Duncan remarque trois individus qui semblent les suivre. Son grand frère lui fait signe d'un léger signe de la main -veille habitude du code des patrouilles de Rochelune dans le Val - qu'il les a lui aussi repérés.

Pour l'instant, nous ne devons pas laisser voir que nous allons rapidement passer à l'action.

Duncan répond par le geste convenu pour indiquer une ruse.

Il discute d'une voix posée :
« Melwyn, cela fera du bien de réunir toute la famille la semaine prochaine. Je me demande quelle tête a le nouveau mari d'Amélide. Et j'hésite à décider si je vais lui présenter mes félicitations ou mes condoléances !

Déjà que, jeune , elle avait du caractère...
Si en plus elle ressemble à mère en viellissant, ils vont vivre des moments intéressants ! »

Les deux demi-frères battaient paisiblement le pavé, se dirigeant vers l'hotel des Corbray. Ils avaient l'air serein pour les chalands alentours mais sous cette tranquille apparence, ils veillaient sur leurs arrières et s'assuraient de n'être point suivis. Leurs techniques, qui ont fait leurs preuves lors de maintes opérations face aux clans et autres adversaires dans les montagnes, s'avérèrent d'autant plus efficaces en ville qu'il y avait plus de monde mais moins d'abris, ni de camouflages.

Au détour des ruelles, des sonorités et des reflets metalliques attirèrent l'attention de Melwyn, qui aperçu des membres de la garde dorée soldats derrière eux. Après quelques temps, ses soupçons se confirmèrent et trois gardes les filaient. Heureusement pour eux, les millitaires n'étaient pas formés ni habitués à ce genre d'activité, ou alors ils étaient simplement très mauvais.

Il communiqua rapidement avec Duncan, usant des signes discrets mis au points il y a fort longtemps. Il lui répondit alors, d'une voix faible mais très posée et calme, espérant que les deux frères se comprennent facilement :
« Je pense que des condoléances seront plus de rigueur au vue des circonstances. A moins que la raison ne revienne à ce pauvre homme et qu'il se décide à s'enfuir par quelque voie dérobée avant qu'il ne soit trop tard, il me semble qu'ils finiront forcément par s'affronter et la connaissant, il aura plus mal qu'elle. »

Pas la peine de prévenir tout de suite les Lannister de nos projets. Des actions suspectes de notre part pourraientt compromettre l'évasion de mère et soeurette. Il est naturel que j'aille voir mon fils.

Duncan se dirige sans essayer de semer ses poursuivants vers la maison Corbray. En chemin il discute avec son frère (sans prendre de précaution particulière) de leur prochaine semaine à Port Réal.

Par prudence, ils évitent les ruelles désertes et restent sur leurs gardes.

Alors que Duncan lui indiquait qu'ils étaient arrivé à la demeure des Corbray, Melwyn se senti soulagé, ils allaient enfin être tranquille et n'auraient plus à être constamment sur leurs gardes. Avant de pénétrer dans la maison, il observa une nouvelle fois aux alentours, cherchant du coin de l'oeil les malotrus qui les suivaient.

Les malotrus sont toujours là ...

Duncan resta pensif quelques instants en repensant à sa défunte épouse et en se remémorant le passé.

D'où tu es j'espère que tu peux voir notre Corwin ma chère Alayne.

Puis, il poussa un soupir avant de frapper à la porte de sa belle-famille.

Décidément, ils n'ont rien de miuex à faire les Lannisters...
Melwyn suivit Duncan à l'intérieur de la maisonnée.
« Allons, ne faisont pas attendre plus longtemps les retrouvailles familiales. »

Une fois à l'intérieur, avant que quiconque n'ait le temps de venir les accueillir, il dit à voix basse :
« Ils sont toujours là, donnons leurs en pour leur temps. Nous nous assureront de les semer au retour. »

Duncan et Melwyn se demandaient pourquoi personne ne vient leur ouvrir. Aussi décidèrent'ils de rentrer à l'intérieur de la maison Corbray.

La maison est silencieuse et à peine éclairée.
Le couloir central mène aux salons, au jardin de derrière, à la cuisine et à l'escalier qui dessert les étages.
choisissez votre destination

L'absence totale de voix et de sons ajoutée à la porte non verrouillée inquiétaient Melwyn. Il posa sa main droite sur la garde de son épée, prêt à sortir l'acier aux premiers signes de danger et appela d'une voix forte et impérieuse.
« Corbray, montrez-vous ! Les Rochelune sont à votre porte. »

Le bâtard fit alors signe à son frère d'avancer et referma la porte derrière eux.

Bien vu ! Il y a un verrou, il est à présent refermé par les soins de Melwyn.
Aucun signe de vie présentement actuelle (sic).
Vous restez dans le couloir d'entrée ? ou vous allez quelque part ?

Seul le silence répondit à l'appel de Melwyn qui sorti sa lame de son fourreau, conscient que rien de bon ne les attendait ici. Il passa alors devant Duncan et avança discrètement dans le couloir, les sens en alerte.

Destination ? Le couloir central mène

• aux salons (2 salons, 1 petit à droite, 1 grand à gauche),
• au jardin de derrière,
• à la cuisine
• et à l'escalier qui dessert les étages.

Dans l'ordre :
1ere porte Gauche : Grand Salon
1ere porte Droite : Petit Salon
départ escalier >> vers les étages Étage 1 Chambres maisonnées ; étages supérieurs : chambres domesticité
2e porte Gauche : Grand Salon (2e entrée)
2e porte Droite : Cuisine
au fond du couloir : porte sur le jardin de derrière