Dernière visite : 01 Août 2025, 11:28 Nous sommes actuellement le 01 Août 2025, 11:28

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]



 [ 222 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 12  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 05 Avril 2014, 23:00 
Hors-ligne Incube/Succube
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 1942
Le dr Duchamp trouva Battlestone immédiatement sympathique, quoique mal entouré dans les colonies, apparemment...
La lame qui l'avait défiguré était trop grande pour un kriss des Indes, ne put s'empêcher de conclure son regard professionnel vers la cicatrice disgracieuse, tandis qu'il évaluait fort bien gravité de la situation causale et vigoureuse constitution du chanceux qui s'était sorti d'un tel coup...
Oui, le regard n'était pas métropolitain, et voyait bien au-delà, comme un coucher de géant soleil équatorial : ils se reconnurent.
Et très aimablement, son co-initié lui évita de commettre quelque impair, lui apprenant que les irlandais faisaient du whisky ? (whiskey en fait). Avec un discret acquiescement du regard, il lui sourit, confirmant qu'il avait effectivement faussement anticipé production britannique plus nordique. Le sourire accompagnait tant la complicité que l'autodérision de l'ex-colonial : il avait plus à découvrir de l'Europe que de l'Afrique !
Néanmoins, l'occasion ne se prêtait guère pour l'instant à discussion amicale ou échange d'expériences exotiques.
...
La situation n'était finalement incongrue que parce qu'ils étaient à Paris (et chez St Périer !)... quelque part, le médecin -sorcier blanc pour les indigènes- ne pouvait occulter l'image des féticheurs noirs... menace, empoisonnement, asthénie voire léthargie de la cible... mais au moins, ici, fatalisme et résignation n'étaient pas de mise ! Il lissa entre pouce et index extrémité de sa moustache. Signe de réflexion.
Il allait renoncer au bal, sans doute.
D'abord... il n'était pas invité hé ! hé! et la baronne avait déjà un cavalier, honorable apparemment.
Et, de son côté, ce n'était pas seulement son intérêt pour son ami qui imposait sa propre présence dans le domaine -menacé- de celui-ci, mais... quelque chose d'autre... son instinct ?
Il lâcha sa moustache et sans s'en rendre compte, bout de ses doigts se portèrent à sa poitrine, comme pour masser quelque cicatrice irritante... sous les boutons dorés, impeccablement alignés...
« - Cher Mr le Ministre, et néanmoins ami, vous me voyez actuellement libre de votre tutelle et d'autant plus ravi de profiter de votre hospitalité... et de votre cuisinier, aussi. » Le sourire était spécialement complice, adressé à leur hôte, tandis que l'ex-officier acceptait les lettres tendues par son voisin qui avait terminé de les examiner.
« Si vous jugez cela possible, je souhaiterai saluer votre fille, quand il en sera l'heure... mais la priorité serait une reconnaissance exhaustive de votre manoir et ses accès extérieurs, si vous le permettez. »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 07 Avril 2014, 16:33 
Hors-ligne Fine plume
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 6478
Localisation : Strasbourg/Alsace

Les deux femmes étaient parties et il semblait que Messire Battelstone allait également devoir les quitter pour se rendre à un gala de charité.

Louis qui d'habitude était plutôt à l'aise avec les gens avait le sentiment de ne pas être à sa place dans ce salon où devait se décider - en temps normal - bien des choses qui le dépassaient.

Sentant sa gorge s'assécher par le stress il but une gorgée d'eau puis s'adressa au comte : « Monsieur le Comte, veuillez excuser ma question mais qu'attendez-vous de moi ? Je ne suis qu'un modeste jardinier et j'ignore Ô grand Dieu comment je pourrais vous être utile en ce qui concerne la maladie de votre fille. »

Il jeta un œil aux différents invités puis ajouta : « Si toutefois vous avez besoin de moi pour porter les bagages de ces messieurs ou pour autre chose je suis à votre entière disposition. »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 07 Avril 2014, 21:05 
Hors-ligne Maître du jeu
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 9629
Localisation : Isère
Le Comte précisa à l’attention de Louis, qui visiblement n’avait pas bien compris ses dernières phrases.
« Effectivement, je pense que vous ne pouvez améliorer l’état de ma fille, qui semble lié à une maladie de naissance.
Je demande votre aide pour découvrir l’origine de ces lettres de menaces, et comprendre qui s’amuse à claquer des portes ou parler dans le jardin, certaines nuits. C’est pour cela que je vous offre l’hospitalité, si vous le souhaitez, bien entendu… »

Voyant que l’homme ne semblait pas croire en ses propres possibilités, il le prit légèrement à part, pour lui ajouter : « Vous êtes un homme d’honneur, et respectueux de votre travail. Vous aurez les qualités pour nous aider… autrement qu'en portant ces bagages. Je compte sur vous. »

Le Comte de Saint-Périer se retourna vers le Docteur Duchamp.
« Mais bien sûr. Visitons les lieux… »

Ainsi, le Comte amena la petite troupe à travers son hôtel particulier.
Le rez-de-chaussée portait mal son nom : Il était surélevé de trois marches par rapport à la chaussée. La galerie d’entrée distribuait les arrivants vers six portes. De gauche à droite : un cabinet de travail, un grand salon pouvant accueillir à lui seul une réception, un salon plus petit qui faisait office de bibliothèque, puis une salle à manger qui communiquait par une porte discrète avec la cuisine. La dernière porte, presque cachée sous l’escalier monumental, permettait d’entrer dans un fin couloir qui rejoignait la cuisine (il était donc possible d’y entrer sans passer par la salle à manger), et un escalier descendant au sous-sol.
Ce dernier, de la taille de la maison, était encombré de choses diverses, meubles, outillages, provisions à profusion, et avait deux nouvelles portes : l’une vers le jardin, et l’autre vers une pièce isolée qui faisait office de cave.

Au premier étage étaient disposées dix chambres spacieuses autour d’un couloir qui courait le long de la maison. Chaque chambre disposait de sa propre salle d’eau. Seules celles du Comte et de Sabine étaient occupées, les autres ayant été juste dépoussiérées pour la venue des invités.

Au dernier étage, sous les toits, avec un plafond à moins de trois mètres du sol, se trouvaient les appartements des domestiques. Georges occupait une chambre, alors que un couple de vieux domestiques, Toinette et Philippe, en occupaient une autre. Il y avait beaucoup de chambres encore vides.

Le tour du jardin fut plus rapide. Domaine de Philippe, et à l’occasion, de Louis, ce jardin à la française était très bien taillé, laissant dans le fond quelques arbustes en liberté. Sur le côté opposé à l’entrée de la maison, une roseraie était bien entretenue, dans une excroissance du terrain. Le Comte signala que ces rosiers, dont certains étaient déjà en fleur, étaient personnellement taillés par Sabine, et qu’elle ne souhaitait pas d’aide pour cela. C’était là l’une de ses rares passions, qui avait pour effet de lui faire retrouver une meilleure forme.

« Messieurs, je vous laisse à vos investigations. Ma maison vous est ouverte. Je dois retrouver des dossiers urgents. Comme je l’ai dit tout à l’heure, je serais heureux que vous m’accompagniez tout à l’heure au gala de charité, mais je comprendrai que certains d’entre vous veuillent écouter ces bruits étranges dès cette nuit… A tout à l'heure, pour le dîner. »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 08 Avril 2014, 15:33 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 20429
« Mener les investigations? Mais ce... Enfin, ça n'est pas dans mon domaine d'expertise. »

Archibald observa le comte, récupérant le verre des mains de Battlestone pour le poser sur la desserte à coté de lui sans même un regard vers le contenant et son contenu, puis enchaîna:

« Mais je ne compte pas pour autant vous laisser choir. Ça ne sera qu'une... expérience de plus à mener, dans un domaine qui m'est étranger. Apprendre ne me pose aucun problème. Et éviter les galas de charité, ça, c'est mon autre spécialité... Je resterai ici ce soir, plutôt, si vous n'y voyez pas d'inconvénient... C'est que je n'ai plus l'age pour ce genre de choses... »

Le scientifique lissa sa veste défraîchie avec un sourire:

« Ni la garde-robe. »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 09 Avril 2014, 09:37 
Hors-ligne Fine plume
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 6478
Localisation : Strasbourg/Alsace

Quel sombre idiot je fait.

Louis s'excusa platement auprès du comte qui avait du lui ré-expliquer la situation.

« Fort bien monsieur, je vous apporterai toute l'aide qu'il me sera possible d'apporter. »

Après un tour du propriétaire Louis et les autres hommes encore présents virent le comte s'en aller vaquer à des tâches plus urgentes que la visite du manoir.

Il s'excusa auprès des autres invités puis se dirigea à nouveau vers le jardin qui était son lieu de prédilection. Comme tout jardin à la française il était magnifiquement ordonné et chaque plante ou arbuste avait été soigneusement taillé. Louis se promena un instant, admirant les spirales, les cônes et les voûtes qu'il avait formés dans les buis et les ifs.

Au gré de sa promenade il finit par se retrouver devant la roseraie de dame Sabine. Bien qu'il ne soit pas d'une qualité équivalente à celle qu'il avait pu observer lors de son apprentissage Louis dut admettre que le travail de la jeune fille était toutefois de fort bonne facture.

Il repensa alors à la phrase du comte et aux gens qui parlaient dans le jardin la nuit. Prenant le chemin du retour il observa plus attentivement les différents éléments autour de lui. Après tout si quelqu'un s'est introduit par effraction ici il a probablement laissé des traces.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 10 Avril 2014, 22:12 
Hors-ligne Maître du jeu
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 9629
Localisation : Isère
Alors que Louis s’éloignait pour ses inspections, le Comte insista auprès du scientifique.
« Monsieur Legabier, je compte sur vous. Pour la garde-robe, vous pouvez voir avec mes domestiques : Ils sauront vous trouver une tenue convenable pour ce gala, si vous le désirez. »
Le Comte retourna ensuite à son bureau.


Louis trouva le jardin particulièrement bien taillé. Pour cause : Il en était pour quelque chose !
La roseraie était petite, située dans une excroissance du terrain en direction de la maison voisine, emplie de rosiers grimpants sur ces murs de clôture. L’ensemble ne faisait que quelques mètres carrés, mais de l’intérieur, les personnes étaient entourées de roses sur trois côtés.
Les rosiers étaient bien entretenus. L’œil du professionnel vit quelques imperfections, mais remarqua aussi l’amour des plantes qui transparaissait du travail de Sabine.
► Afficher spoiler
Un jet de perception pour Louis STP. Difficulté non connue.
Haut
 Profil  
 
×1 Message Publié : 11 Avril 2014, 09:31 
Hors-ligne Fine plume
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 6478
Localisation : Strasbourg/Alsace

Louis était en train de se diriger vers la demeure du comte, observant les allées tout en profitant encore des bienfaits de l'air pur du jardin.

La perspective de passer quelques jours ici loin des soucis de santé de sa mère n'était pas pour lui déplaire.

Malgré la situation qui lui avait valu d'être convoqué en même temps que les autres il marchait d'un pas léger.

► Afficher spoiler
Jet de perception comme demandé. Goku82 lance 1d20 et obtient 4 (4)
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 11 Avril 2014, 12:54 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 20429
Oh le...

« Et bien, soit. S'il vous y tenez, je m'y plierai. »

Archibald opina du chef, légèrement contrarié, mais il ne pouvait décemment pas refuser d'accorder au comte ce qu'il demandait.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 11 Avril 2014, 23:18 
Hors-ligne Incube/Succube
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 1942
L'encore-un-peu-militaire fit le tour du propriétaire avec ce dernier et lui précisa -le plus courtoisement possible-... que gala de charité n'était maintenant plus sa priorité. Il nota l'accès à la cave, l'absence de partie condamnée... et le véritable gruyère qu'était cette énorme baraque.
Il insista pour avoir chambre à l'étage stratégiquement placée... devant le palier d'arrivée.
Puis, il s'excusa auprès des autres, pour "aller chercher quelques affaires" (et ses armes) au Val-de-Grâce. Il serait bien évidemment revenu avant le souper.


(au maître de synchroniser le retour de l'officier chez St Périer).
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 12 Avril 2014, 07:51 
Hors-ligne Troll
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 402
Localisation : Flagnac, Aveyron
Tandis qu'il suivait nonchalamment la troupe des gentlemen visitant les lieux, William essayait de redessiner mentalement le plan de l’hôtel particulier du comte. Il ne put s'empêcher intérieurement de relever le luxe vaguement décrépi de la demeure. Les lieux étaient propres certes, et bien ordonnés, mais quelques réparations et rafraichissements auraient été nécessaires ça et là.

La visite se clôtura par un passage dans le jardin. William, en bon anglais des colonies, ne trouvait absolument aucun charme à ces volutes et taupières par trop ordonnées. Il leur préférait nettement le foisonnement faussement chaotique des jardins dits anglais. Ces lieux où l'harmonie et l'expression artistique végétale n'était pas dans l'ordre strict mais dans le rappel à une nature sauvage et triomphante.
Néanmoins, il fallait le reconnaitre, le maître des lieux - le jardinier ici présent - avait un certain talent dans son domaine.

Lorsqu'ils arrivèrent à la roseraie, William y perçu avec une certaine satisfaction, un peu de ce frais désordre qu'il appréciait. La fragrance des roses en cette fin d'après midi s'exprimait dans sa plénitude, un parfum puissant qui faisait comme pétiller l'air tiédi par le soleil du printemps.
Pourtant, ces roses évoquèrent autre chose chez William, alors qu'il quittait les lieux à la suite du Comte. Apparemment, le jardinier - Müller - était resté un peu en arrière. Avait-il eut, lui aussi, une intuition concernant ce lieu ?
Pourtant William ne parvenait pas à mettre le doigt sur le sujet de ses préoccupations. Cela évoquait un conte ou une histoire... "La belle au bois dormant" ? non, mais quelque chose comme cela.

Ces préoccupations du moment furent soudain balayées par la vue du cadran de l'horloge de bronze du petit salon.

« Par Saint Georges ! » Lâcha t il soudain « Mon cher Firmin, il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, à tout le moins temporairement. »

William attrapa ses vêtements dans le placard du hall avant que le majordome ne réagisse. Depuis son plus jeune âge et son passage par les états de la confédération il ne supportait qu'avec peine de se faire servir ou vêtir par d'autres hommes.
Il remit son par-dessus ...

« Ce gala perturbant notre emploi du temps, il me faut rejoindre mon domicile afin de préparer une malle, y jeter quelques affaires et tenter de me vêtir correctement. »

... et vissa son Stetson sur ses cheveux roux grisonnants aux tempes.

« Il me faudra bien tenter de briller un peu au bras de ma cavalière, bien que - vous serez de mon avis - l'éclat solaire de sa beauté ne pourra qu'éclipser la primitive lumière de votre serviteur. »

Il avisa sa montre chronomètre.

« Je retrouve la baronne chez moi à 20h et nous vous rejoignons pour partir de concert ? »

Il arrêta Georges d'un sourire.

« Inutile d'appeler un cab Georges, je vais marcher un peu. Je trouverais bien un cocher vers la trinité je pense. »

« Monsieur le Comte. Messieurs. A ce soir sans doute. »

Sans plus attendre, William quitta les lieux.

Message secret pour Viadoq.Pourtant, contre toute attente, il ne se dirigea pas vers le sud comme il l'avait prétendu mais remonta vers le nord et la rue Mont Cenis. Prés de la maison de Mimi pinson, il savait trouver une bande de gamins des rues, des titis, des rouges gorges qui pourraient bien lui être de quelque utilité.

Usant de ses contacts, William va recruté quelques gamins pour surveiller discrètement l'hôtel du Comte et glaner des renseignements avant de rejoindre ses appartements.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 12 Avril 2014, 14:02 
Hors-ligne Maître du jeu
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 9629
Localisation : Isère
Tout en se promenant, Louis recherchait des traces de pas au sol. Bien entendu, il évita de comptabiliser ceux de la troupe qui venait de faire le tour du jardin. Il remarqua bien quelques empreintes, à côté des murs opposés à la maison, mais était-ce anormal ? Au moins quatre pieds différents… plutôt masculins, vu la taille, mais certaines dames pouvaient avoir de grands pieds aussi. Cela pouvait être ceux du Comte, de Philippe et Toinette, et de lui-même… Les traces n’étaient pas assez précises pour identifier une semelle de chaussure particulière.

Egalement, le jardinier remarqua une porte, subtilement masquée par les rosiers grimpants de la roseraie. Cependant, Sabine avait dû aménager un passage, car il suffisait de contourner un pied pour y accéder sans se trouver accroché par les épines de ses plantes. La porte était entrouverte.

Louis remonta son col et se dirigea vers la bâtisse. Un coup de vent chaud venait de souffler, et il entendit au loin un coup de tonnerre. Un orage s'annonçait.


Le Docteur Duchamps et William prirent momentanément congés, promettant de retrouver les autres membres du groupe, et le Comte, pour le souper.

Message secret pour Galan d'Armor.William trouva ce qu’il cherchait : Quelques gamins de rues, d’environ douze ans, plutôt sales et déguenillés, prêts à « travailler » pour peu qu’on les paye.
Ces orphelins nourris par l’assistance publique passaient le plus clair de leur temps à déjouer la vigilance des professeurs pour chaparder ce qu’ils pouvaient dans la rue. Pas forcément des enfants recommandables, mais William avait-il le temps de trouver mieux ? Et puis, ils avaient été indiqués par l’un de ses contacts…
« Un franc par jour !
- Pas un de moins !
- Et vous payez trois jours d’avance ! »
ajoutèrent tour à tour un petit brun qui devait être le chef de la bande, un grand blond fin et plein de taches de rousseur, et un garçon à l’embonpoint prononcé, la casquette vissée sur sa tête ronde. Le trio répondait aux prénoms d’Anicet, Basile et Colas.

► Afficher spoiler
Je considère que William n’aura pas le temps de faire autre chose avant le repas du soir. A part passer chez lui prendre quelques affaires et son révolver. OK ?
► Afficher spoiler
Vos persos font-ils quelque chose d’autres avant le repas du soir, ou j’enchaîne ? Réponse en RP ici, ou dans le fil HRP.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 13 Avril 2014, 09:56 
Hors-ligne Troll
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 402
Localisation : Flagnac, Aveyron
Message secret pour Viadoq.Bande de petits effrontés !! Mais William ne pu s'empêcher de sourire. C'était de bonne guerre et il n'avait pas le temps de discuter plus avant leurs tarifs. Qui plus est, ce lieu de perdition, crasseux et puant, hanté par ces mômes perdus et les silhouettes faméliques des filles dites "de joie" était aussi le repaire des apaches. William, qui ne s'était pas vraiment préparé pour l'occasion, n'avait pas vraiment envie d'attirer l'attention.

« Va pour trois jours. » Dit il en tendant à chaque gavroche les pièces. « Si vous faites bien le boulot je doublerais votre commission, plus une prime pour tout renseignement que je jugerais intéressant. Vous surveillerez la maison du Comte de Saint Perrier de jour comme de nuit, en vous relayant. Je veux savoir si quelqu'un rôde par là bas ? qui ? et pourquoi ? »

Fallait il leur faire confiance ? Non sans doute pas, mais ces gamins n'étaient pas sots, sinon il croupiraient déjà au fond d'un caniveau et ils comprendraient vite où était leur intérêt.

« Vous n'écrivez rien. » De toute manière, William doutait que l'un d'eux sache le faire. « Je viendrais voir celui qui a été de guet au petit matin dans la ruelle en face. »

William cracha dans sa main et la tendit à Anicet, qui paraissait être le chef. Celui ci fit de même pour sceller l'accord.

Ceci fait, le reporter fila vers son appartement, il héla le premier landau qui passait par là et lui indiqua son adresse.
Il avisa à nouveau sa montre. Il ne lui restait que le temps de faire ses bagages et de se vêtir pour le gala. Par "chance" l'habitude de ses errances avait fait qu'il avait une malle toujours prête et sa garde robe n'était pas des plus achalandée. Le choix du costume serait vite fait.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 14 Avril 2014, 09:36 
Hors-ligne Fine plume
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 6478
Localisation : Strasbourg/Alsace

Louis ne nota que quelques traces de pas mais après tout il s'agissait d'un jardin qui était relativement fréquenté donc ce n'était guère surprenant.

Désireux de ne pas faire attendre son hôte ainsi que d'esquiver l'orage qui s'annonçait il pressa le pas et revint dans la demeure.

Il demanda à ce qu'on lui indique sa chambre afin qu'il puisse aller se préparer pour le dîner.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 14 Avril 2014, 13:12 
Hors-ligne Maître du jeu
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 9629
Localisation : Isère
Chacun vaqua à ses occupations, principalement pour prendre quelques affaires pour plusieurs jours et tenir siège dans la maison du Comte de Saint-Périer.
L’heure du dîner vint, et Louis, Archibald, Auguste et Charlotte rejoignirent Firmin et Sabine dans la salle à manger.

Sabine etait une demoiselle de vingt ans, plutôt timide. Ses cheveux d’or bouclés étaient regroupés en chignon derrière sa tête, ne laissant que quelques mèches savamment rebelles rehausser son visage rond. Son cou prolongeait en harmonie ses épaules et ses bras fins, gantés de blanc. Habillée d’une robe simple mais démodée, avec des manches gigots, son teint était plutôt pâle, certainement lié à cette fatigue continuelle qui la frappe. Sa fraicheur d’esprit et son innocence la rendaient sympathique, bien que ses manières semblaient d’un autre âge.
« Je suis enchantée de vous rencontrer, mon père m’a souvent parlé de vous… » ou « Je suis enchanté de vous revoir… » disait-elle avec un sourire et une petite flexion à chacun des invités au fur et à mesure qu’ils se présentèrent.

Le repas était prévu pour être court, aussi, le Comte désigna rapidement des places aux invités.
Il entama la conversation avant que Toinette ne serve la première entrée.
« Alors, que pensez-vous de cette affaire ? » demanda-t’il.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 15 Avril 2014, 14:44 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 33358
Localisation : Limousin

« Bonsoir ! », Charlotte rejoint les convives « Veuillez m'excuser si je vous ai fait m'attendre .... » comme visiblement tout le monde est déjà à table, Charlotte prend place naturellement « Mes affaires domestiques enfin réglées, je peux enfin mettre toute mon énergie à votre disposition ... » puis elle se tourne vers Sabine « Bonsoir Sabine. Ravie de te revoir ... » enfin debout et à table avec nous, c'est moins grave que ce que je craignais
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 15 Avril 2014, 17:45 
Hors-ligne Incube/Succube
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 1942
Le Dr Duchamp qui s'était tout naturellement relevé à l'apparition -en retard- de la damoiselle, reprit place à table et répondit au comte comme si la conversation n'avait pas été interrompue, c'était moyen de courtoisement laisser passer cette entorse aux convenances :
« Eh bien, que penser de tout cela ? Votre demeure est grande, cher ami. Les possibilités sont à l'avenant. Mais seul un familier de ces lieux saurait ainsi leurrer vos domestiques... et votre chère Sabine, qui y réside en permanence.
Mademoiselle, vous pour qui ce manoir et son jardin n'ont certainement aucun secret, et puisque je vois avec plaisir que votre père partage avec vous ces préoccupations... comment pensez-vous que puisse opérer quelque malicieux -ou malfaisant- porteur de missive en ces lieux, sans être vu de quiconque ? Quelque accès par le jardin ? »

Le ton était courtois, le sourire amène, mais le regard de l'officier était spécialement attentif aux réactions de la jeune femme... qui n'était plus une petite fille, malgré ses manières surranées et quelque peu décalées du monde moderne, actuel.
Et en bien meilleure santé apparente que les dits de St Périer n'avaient laissé penser.
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 15 Avril 2014, 23:48 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 33358
Localisation : Limousin

« Monsieur le Comte, si vous le permettez, et contrairement à mon idée première, je ne vous accompagnerais pas à cette soirée ce soir... Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je pense rester avec Sabine pour discuter un peu ... »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 16 Avril 2014, 21:10 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 20429
Archibald leva les yeux vers le comte et Charlotte, gardant pour lui la phrase qui pointait dans son esprit:

Je me demande ce qui est le pire: devoir y aller ou rester ici bloquée avec elle...

Il porta alors son regard sur la jeune Sabine et ajouta à voix basse à son intention:

« Je me demande si vous avez vraiment de la chance de rester... »

Un sourire fit son apparition sur le visage du scientifique avant de s'adresser à Charlotte:

« Quel dommage que vous ne nous accompagniez pas... Non, vraiment! »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 16 Avril 2014, 23:28 
Hors-ligne Administrateur
USER_AVATAR

Inscription : Oct 2013
Message(s) : 33358
Localisation : Limousin

Charlotte répond onctueusement à l'homme
« Oui, cela me navre...j'aurais pu y rencontrer tant de donateurs potentiels pour le foyer et l'école dont je m'occupe... mais je pense sincèrement qu'il vaut mieux que quelqu'un reste avec Sabine, et puis cela me permettra de vérifier quelques petites choses avec la domesticité...les bruits qu'ils ont entendus, les horaires des troubles...peut-être y trouverais-je une idée capable de nous éclairer un peu sur cette affaire » puis se retourne vers le Comte « Je suis certaine que vous avez déjà effectué ce genre de vérifications, mais un oeil neuf pourrait être utile...si vous le permettez.... »
Haut
 Profil  
 
Message Publié : 17 Avril 2014, 12:12 
Hors-ligne Fine plume
USER_AVATAR

Inscription : Nov 2013
Message(s) : 6478
Localisation : Strasbourg/Alsace

Louis qui s'était assis comme tous les autres invités se redressa rapidement lorsque Charlotte fit son apparition puis se rassit aussi rapidement que venait de le faire le docteur Duchamp.

A l'évocation du jardin Louis se permit d'intervenir : « Concernant le jardin. Je m'en occupe également et j'y suis donc allé avant pour essayer de trouver quelque élément dérangeant. Mais en dehors de quelques traces de pas qui peuvent très bien être celles des domestiques ou encore de moi même je n'ai rien noté d'anormal. »

Il en profita pour complimenter la jeune fille à propos des rosiers : « Dame Sabine, si vous me le permettez, je tiens à vous féliciter pour votre entretien des roses. Votre roseraie est magnifique. »
Haut
 Profil  
 
 [ 222 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 12  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure [Heure d’été]


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce sujet : Aucun utilisateur inscrit


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Aller vers :  
Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en français • Utiliser phpBB avec un certificat SSL