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« D'accord... », dit Eustache. « Et parmi les nombreux invités qui sont venus au château ces derniers temps, et que vous connaissiez déjà, n'y en a-t-il pas eu un ou plusieurs qui vous ait semblé avoir un comportement étrange par rapport à ce dont ils avaient l'habitude, ou qui vous ait fait des demandes inhabituelles ? »

« Cela corrobore les dires de monsieur Lathière... »

Paul s'adresse à l'intendante.
« Je rejoins Monsieur Durousseau là dessus, vous avez bien fait de profiter de votre famille. De notre coté nous somme simplement venu vous poser ces question parce que, à la vu du temps que vous passez à gérer les affaires du château, vous faites partie des personne les plus susceptible d'avoirs ce genre d’information. »

Le jeune homme s'adresse à Eustache.
« Nous avons une piste sérieuse et qui semble être des plus solide. »

Paul marque une pause et regarde l'entrée de la pièce.
« Voulez-vous allez diner ? Et informer Monsieur et le reste des convives de nos avancement concernant cette enquête. Ou avez vous d'avantage de question ? »

jeudi 1er novembre 1900, il est 20h05
Et pendant ce temps ...
Le Duc et ses autres invités attendent qu'Eustache les rejoigne à table.

« Merci beaucoup de nous avoir écouté et répondu, Madame. Et désolé pour la crise que j'ai faite. Croyez-moi, je m'en serai bien passé. Mais je suis à un âge où les soucis de santé sont malheureusement de plus en plus nombreux... En tout cas, vous vous êtes tous pliés en quatre pour me soigner et je vous en suis infiniment reconnaissant. J'ai vraiment eu beaucoup de chance de faire cette crise ici... Merci beaucoup de tout ce que vous avez fait pour moi. Passez une excellente soirée ! »

Nous nous éloignons d'elle pour qu'elle puisse retourner à ses occupations. Nous avons assez accaparé de son précieux temps.

« Comme vous dites, mon cher Paul, nous avons une piste sérieuse... Mais aucune preuve concrète pour le moment ! Le comportement très particulier de Madame La Comtesse n'implique pas nécessairement qu'elle ait envie de se débarrasser de son cousin. Elle peut parfaitement se contenter de rêver d'être la chatelaine à sa place et jouer à faire comme si lorsqu'elle est ici, vu qu'il la laisse plus ou moins faire. Être prêt à recourir au crime pour que cela devienne réel demanderait un esprit machiavélique et rien ne nous dit que ce soit son cas. Par contre, je me méfie beaucoup de la spirite qui l'accompagnait. Elle serait du genre à inciter la comtesse à passer à l'acte... Mais, là encore, il nous faudrait des preuves avant toute accusation... Il y a-t-il d'autres personnes que nous pourrions interroger ? Il faut battre le fer tant qu'il est chaud, comme on dit... »

« Si vous voulez des précisions concernant cette invitée, je vous suggère d'interroger Lisette,
qui a été attachée au service de cette dame le temps de son séjour. » répond l'intendante, conciliante.
« Mais,
puisque Monsieur vous attend pour dîner,
peut-être puis-je vous envoyer Lisette à la bibliothèque après votre repas ... » suggère-t-elle obligeamment.

« Ah, bien volontiers. », répond Eustache. « Merci beaucoup ! Décidément, vous êtes remarquable. Monseigneur a bien de la chance de vous avoir à son service. »

« Bien... », dit alors Eustache à Paul. « Je crois que je suis attendu et qu'il ne serait pas très poli de ma part de faire faux bond au repas. On se retrouve après, à la bibliothèque, pour poursuivre cette enquête avec Mademoiselle Lisette ? »

« Je vous suis également extrêmement reconnaissant, et vous présente mes excuses pour le temps que vous a fait perdre. »

Paul salut Eustache.
« Je vous remercie également et vous souhaite un agréable repas ! »

En attendant la fin du repas, le jeune chauffeur retourne à ses occupations, notamment vérifier que la berline soit en parfait état pour le lendemain. Il serait Fâcheux qu'un soucis survienne dans la matinée.

jeudi 1er novembre 1900, il est 20h10
Eustache rejoint donc le dîner.
Savoureux, copieux et nourrissant, généreux et gourmand .....

Votre hôte se repaît autant du dîner
que du plaisir qu'ont ses invités à le déguster ...

« Alors, votre visite ? »

demande Raphaël en chuchotant au nouvel arrivant.

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« Nous n'avons malheureusement trouvé aucune preuve qui nous permette d'acquérir une quelconque certitude... », dit Eustache.

« La seule chose qui semble s'imposer suite à cette petite enquête, est que tout semble graviter autour de la Comtesse.
Monseigneur, veuillez m'excuser d'être direct, mais il faut que nous trouvions le ou la coupable avant que ne lui prenne l'idée de renouveler son forfait...
Est-ce que vous vous entendez bien avec votre cousine ?
Ne serait-elle pas terriblement jalouse de votre situation ? »

« Sans rentrer dans votre intimité, qui ne me regarde absolument pas, Monseigneur... », dit Eustache, avec un brin d'hésitation,
« ... Je me permets de vous poser une dernière question qui me semble être très importante pour cette enquête...
La rupture de vos fiançailles était elle de votre initiative ou de la sienne ? »

Adrien hoche la tête.

"Monsieur le duc, vous croyez qu'après toutes ces années, elle puisse encore vous en vouloir ? "