Cynthia : " Paul, n'ayez pas peur, je ne vais pas voler vôtre journal !!! Avez vous vu quelque chose susceptible de nous intéresser, ou que nous devrions savoir ? "

Rougissant sous la remarque de Cynthia,
le chauffeur répond à la jeune femme « Non Madame,
Rien qui ne concerne vos investigations en cours. »

Cynthia : " Rien de particulier sur la vie locale? "

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No comment.

Cynthia : « Merci Paul. »

Un peu après : « M. Durousseau, je propose que nous allions vers les cuisines pour trouver à manger ? »

« Merci beaucoup Paul ! », dit Eustache en quittant la voiture.

« Voilà une idée qui me semble excellente ! », répond-il à Cynthia. « Je commence effectivement à avoir un petit creux ! » et il lui emboîte le pas.

« A votre avis, quelle piste pouvons-nous suivre maintenant ? », demande-t-il, tout en avançant vers la cuisine, « J'avoue sécher un peu... Nous avons trouvé des renseignements fort intéressants mais rien qui ne nous permette encore d'identifier le coupable... Un simple voleur ? Je n'y crois guère ! Ou, du moins, il était commandité par quelqu'un qui savait parfaitement ce qu'il voulait dans cette boîte à bijoux. Sinon, pourquoi l'aurait-il laissée sur place ? Je vous parie - un pari de gentleman, cela s'entend, juste pour le plaisir - . que l'amulette du Duc ne s'y trouve plus et qu'aucun des autres bijoux que pouvait contenir cette boîte n'a été dérobé... J'espère que la partie de chasse se passe bien... »

Cynthia : " Je ne me risquerai pas à prendre un tel pari !!! Nous avions pour idée d'examiner attentivement la grande salle du château. L'absence des autres invités nous laisse le champ libre. Quand à la chase, il n'ya pas de raison qu'elle se passe mal. Ce doit être l'heure du banquet maintenant. "

Il n'est pas difficile d'obtenir de la cuisinière un « plateau repas froid » pour 2.
Il était déjà prêt, « pour Monsieur et son ami qui reviennent. »

« Je lui en prépare un autre de suite ... prenez celui-ci et allez le mangez ailleurs ...
dans le jardin,
ou autre part ...
mais de préférence pas à l'intérieur,
sauf si le temps se gâte ... bien sûr »

Il est vrai que le temps est clément.
Déjeuner à l'extérieur devrait être agréable.


De toute façon, l'infirmière veille.
Quel que soit le lieu que vous choisissez, elle veillera à ce que vous soyez confortablement installés.

Cynthia sursaute : " M. le duc et un de ses amis reviennennt déjà ? "

Cynthia : " J'espère qu'aucun accident n'est arrivé? Ce retour était prévu ? "

« Ils ont 5 à 6 heures d'avance ... » répond l'infirmière d'un ton extraordinairement neutre.
Pendant que la cuisinière s'active à préparer le plateau complémentaire.

« Voilà qui est inquiétant... », dit Eustache. « Bon, d'un autre côté, le fait qu'ils reviennent montre qu'ils sont sains et saufs. C'est déjà rassurant... Mangeons à l'ombre de cet arbre, ce sera très agréable, et nous pourrons les interroger sur ce qui a précipité leur retour ensuite, dès qu'ils seront là. »

Eustache a bien conscience d'être un peu frivole sur ce coup-là, mais son estomac réclame nourriture et, à son âge, on est impatient quand il s'agit de se sustenter. D'autant plus que lorsque le Duc sera là, il y aura sans doute plein de choses à dire, ce qui ne ferait qu'éloigner plus encore l'heure du repas... Mieux vaut prendre les devants...

Il réfléchit soudainement...

« A moins que vous ne préfériez que nous les attendions, ma chère Cynthia, puisqu'un repas a également été préparé pour eux. Nous pourrions peut-être manger tous ensemble... »

Il regarde son plateau avec envie, mais, d'un autre côté, il se dit qu'attendre ne serait pas une si mauvaise idée. Parler est beaucoup plus facile autour d'un bon repas...

Cynthia : " S'ils sont sur le point d'arriver, attendons les ! "

Cynthia qui commence à avoir faim se précipite pour avoir des nouvelles de son époux.

...

Adrien lui fait signe : « Je me suis fait un gros bleu, rien de plus. Ne t'inquiète pas pour moi. La chasse a été écourtée. »

Adrien descend de cheval et profite d'un moment où le duc s'est écarté : « D'après ce que j'ai compris, tous les chiens sont morts, ils se sont entretués, comme poussés par une puissance maléfique. Et, à un moment, M. Trépanier a senti une grande hostilité de la part des personnes entourant le duc, comme si elles étaient sous l'influence d'une présence maléfique. »

Nous rejoignons le duc et M. Durousseau pour le déjeuner.