Ces chiens étaient des teignes. L'un d'entre eux n'avait pas encore eu l'obligeance de mourir sous les attaques. En attendant que ses compagnons le finisse, Chorune changea d'arme, prenant le marteau de lucerne dans ses mains. Ainsi, si leur adversaire s'approchait, elle aurait l'allonge suffisante pour le frapper la première...

Mérisiel en profita par tirer sur le chien survivant avant qu'il ne s'approche ...

Le combat s’était déroulé sans accrocs. Le démon intérieur de Chorune arracha un soupir de désintérêt pour ce genre d’affrontement qui n’en était pas un.
« Les chevaux ne se sont pas laissés faire, on dirait... » constata l’adolescente en contemplant les deux cadavres gobelins. Elle supposa que la créature ayant pu faire de tels dégâts pouvaient être ces équidés enlevés avec Béorn.
« Bon, vérifions que notre ami n’est pas dans cette remise... » Chorune s’employa à enlever les planches qui la bloquait.

Nakan hocha la tête, mais resta silencieux. Attentif. Aux aguets.

Herk'lachner rechargea son arbalète. jusqu'à maintenant tout se passait bien, il ne fallait pas commettre d'impair.
il se plaça derrière Chorune, prêt à tirer sur tout ce qui sortirait de la remise, et à fouiller celle-ci si il n'y avait pas de danger.

Ayant sorti la majorité des planches clouées à l’entrée de la remise, un cheval en sortit en détruisant définitivement la porte. Chorune faillit perdre l’équilibre dans le mouvement.
L’équidé, affolé, certainement maltraité par ses tortionnaires gobelins, voire mordu par les chiens, frappait le sol avec un rythme caractéristique : L’animal risquait de charger, d’engager le combat dans une volonté de fuir les lieux.

Comment lui faire comprendre que nous ne lui voulons pas de mal…
D’abord désemparée, l’adolescente eut une idée. Elle prit une fiole contenant un liquide blanchâtre dans sa besace. « Ne lui faites pas de mal ! » dit-elle à ses compagnons.
Comment ça marche, ce truc… D’un geste rapide, Chorune fit sauter le bouchon de la fiole, et vida son contenu d’un trait dans son gosier. Elle eut un picotement étrange, mais pas forcément désagréable, au fond de sa gorge. D’une voix inhabituelle pour elle, on aurait dit hennissante, elle tenta d’apaiser l’animal. Elle présentait la paume de ses mains, vide de tout objet, dans une attitude de paix.
(en cheval) « Cheval, nous ne te voulons pas de mal. Nous sommes venus te libérer. Tu vois, c’est nous qui avons ouvert la remise… Nous avons tué ceux qui t'ont fait du mal... »

Surpris par l'irruption du cheval dans la cour, même s'il l'avait vu, Nakan n'était pas prêt à se battre. Heureusement, car cela laissa le temps à Chorune de demander d'éviter les hostilités. On allait essayer. Tenter. Pas forcément réussir, mais tenter.
La voyant boire une potion, alors qu'il cherchait à garder son attention sur l'équidé, Nakan espéra ce que sa distante cousine parviendrait à calmer la bête.

Chorune semblait savoir calmer le cheval. Herk'lachner était tout de même inquiet du ramdam que cela avait pou causer et tendit l'oreille pour détecter tout mouvement et autre alerte.

(en cheval) « Oui, c’est ça, nous sommes venus vous sauver, toi et ceux qui étaient avec toi. » répondit Chorune sans vraiment mentir. Ouf ! Ca a marché, cette potion.

L’adolescente semblait très calme, nullement inquiétée par l’animal. « C’est bon, je gère » dit-elle à ses compagnons pour les rassurer sur la situation.

(en cheval) « Nous allons te reconduire à la sortie. Mais sais-tu où sont ceux qui étaient avec toi ? Un nain avec une barbe ? »
Après avoir obtenu une réponse, Chorune poserait une autre question : (en cheval) « Et les gobelins, ils étaient nombreux ? »

Nakan se détendit visiblement quand Chorune dit qu'elle gérait. Très bien. Il aurait été ennuyé de devoir combattre le bel animal.
N'ayant rien d'autre à faire en cet instant, le shoanti attendit que la conversation ne se résolve.

Chorune décida de ne pas dire au cheval que le groupe avait préalablement tué le « gentil gobelin ».
« Il y a un gobelin qui semble le chef, avec une couronne. Un autre qui parlait avec lui, mais je crois que nous lui avons réglé son compte. Il y en a un qui chantait... Laurel, un collègue à toi ? Et sept ou huit autres... »
Elle se tourna vers Mérisiel. « Il a porté Béorn jusqu'ici. Les gobs l'ont emmenés par cette porte... Il n’en sait pas plus. »

Chorune emmena le cheval dehors, afin que Shalelu et Hladir s’en occupe. Elle le remercia avant de retrouver ses compagnons. (en cheval) « Merci pour ton aide ! Je te confie à eux, ils sauront prendre soin de toi. A tout à l'heure, je dois retourner chercher le petit homme barbu. »

« Et bien voilà un bon début ... nous avons une direction ... »

Mérisiel se dirigea donc souplement et silencieusement vers la porte indiquée.

Une fois de plus, tranquillement, Nakan suivit le mouvement et se prépara à un combat.

« Ça y est, vous avez fini?

D'où il sort, ce canasson?

Beorn est par la? Ok! »

Et helea partit donc vers la porte.

En réalisant que la porte désignée les ramenait sur leur pas, Merisiel envisagea les différentes directions possibles.