Alors que les différents bateaux escortent « nonchalamment » le petit bateau de pêche et la chaloupe qu'il remorque, un petit comité d'accueil fait signe au Capt'ain pour le guider vers l'emplacement où il est attendu.

3 clercs du Temple accueillent les réfugiés.


jeudi 29 septembre 1466 , 09:10
Se départissant de sa retenue habituelle, Eduardo bondit prestement sur le quai et murmure quelques mots à l'un d'eux qui s'empresse de détaler.

Eduardo prend le temps de présenter les réfugiés, à mesure qu'ils débarquent :
« Ces hommes sont braves et valeureux, les Sœurs de la Miséricorde sauront prendre soin d'eux.
Ils en ont bien besoin.
Et elles éclaireront leur savoir ... »
Les clercs encore présents approuvent et recueillent aimablement les noms et origine de chacun des rescapés.
Le nom d’Étienne leur étant déjà connu, ils le prient de bien vouloir patienter le temps qu'ils fassent connaissance avec les autres et s'enquièrent de leurs besoins.

Le 3e revient rapidement, avec une bourse qu'il remet au Cap'tain, en le remerciant de son patriotisme.

Étienne reste stoïque, au repos dans une posture martiale, se souvenant que sa mise à la retraite comme soldat est, disons irrégulière.

Il est heureux de voir que ses 2 amis Sancho et Pedro, ainsi que le capitaine, ont été récompensés.

Il est soulagé de voir que les rescapés sont pris en charge et vous sûrement être rapatriés chez eux.

Quant à lui, il se remet entre les mains des Cinq. Il a fait son devoir. Mais il ne peut s'empêcher de se demander

Qui tire les ficelles quant à cet enlèvement ?

« Javier Segura. Añana. Chalion. »
Le clerc de la Mère faisait danser sa plume sur sa feuille de parchemin écornée, gratifiant chaque ex-galérien d'un sourire et d'un hochement de tête bienveillant.

Javier lui rendit son sourire, profitant de l'occasion pour balayer l'endroit des yeux.
Quelques badauds s'attardaient sur le drôle de comité qu'ils venaient de former, les poings sur les hanches, avant de retourner vaquer à leurs occupations quotidiennes. Eparpillés çà et là, les pêcheurs et les ramasseurs d'algues hurlaient le prix de leur récolte du jour à quiconque osait passer devant leurs étals. Une petite armée de dockers s'activait énergiquement, chargeant et déchargeant des balles et des caisses de marchandises à la force de leurs épaules, sous les cris incessants des mouettes affamées qui se réverbéraient dans tout le port.

Une ambiance que l'on pouvait retrouver dans l'immense majorité des ports de ce monde. A une petite différence près: les molosses barbares armés de sabres et de fouets n'était, pour le coup, pas de la partie.

Il se tourna vers ce cher Eduardo, pour lequel tant de monde semblait porter attention.

« Eduardo ? »
« Nous souhaiterions remercier en personne ceux à qui nous devons cette évasion inespérée. »

Il inclina respectueusement sa tête en direction de leur libérateur.
« Rien n'a pu se faire sans Etienne. »
« Mais rien n'aurait pu se faire sans ceux qui l'ont envoyé sur cette galère perdue en territoire roknari. »

Il tapota son pagne durci par la crasse et le sang.
« Une fois que... une fois habillés plus convenablement, cela va sans dire. »

Le jeune homme approuve d'un sourire simple.
« Les Sœurs de la Miséricorde vous soigneront bien.
Je saurai vous retrouver dans quelques jours, quand vous aurez recouvré quelques forces et meilleure figure. »

Arrive alors une charrette d'où descendent des acolytes chargées de linges.
Elles s'empressent de couvrir les hommes qu'elles assistent pour monter dans le véhicule.
Eduardo ayant été vêtu d'une cape, il se place à côté du marchepied pour attendre son tour : en dernier.

Étienne comprend le message- il prend place également dans la charette.

Il a toujours soif de connaître le secret d'Éduardo, son propre récit des dernières 3 semaines.
D'en savoir plus sur les ravisseurs. Et sur son avenir. Il a presque tout perdu.
Une petite cabane dans les montagnes. Qui couvre à peine ses dettes envers ses partenaires commerciaux...

L'établissement des Sœurs de la Miséricorde présente une large façade blanche avec de grandes fenêtres, la plupart ouvertes, donnant sur l'océan. La charrette venue du port s'arrête sous le porche pour permettre aux passagers d'entrer par une petite rampe douce jusqu'au couloir d'accueil où chacun est délicatement placé ... en chaise roulante ou lit roulant, dans la position la moins douloureuse au vu de son état.

Les Sœurs connaissent bien leur affaire et leur première priorité est de nettoyer délicatement les peaux et de panser et recoudre les plaies les plus urgentes.

Étienne remarque Éduardo et cherche autour les gens qui le surveillent.

Il n'a pas reçu lui-même que très peu de coups de fouet. Il est libéré rapidement.
Étienne cherche du regard d'autres patients, soigneurs, etc.
qui seraient des anges-gardiens du Prince sous le couvert.

Il brûle de lui parler en privé...

posture « martiale décontractée » ici & ici ...
regard furtif scrutant et évaluant « n'importe quel geste » en direction d'Eduardo par là ...
L’œil exercé de l'ex-militaire dénombre au moins 8 « anges gardiens » qui gravitent discrètement autour du jeune homme

D'un soupir, Étienne se résigne à attendre un signe de sa majesté. Il serait inconvenant de l'aborder avec le dos découvert ainsi, zébré, choquant..

Pourtant, ses petits cataplasmes pourraient être utiles... Il en prépare 2 dans un coin du dispensaire. Il avise un habit d'aide infirmier sur une chaise, se change et tente une petite diversion... un feu de chiffons dans un panier

Il s'assure que ce n'est pas un danger
et envoie le panier les pattes des anges-gardiens par un "accident" programmé. Heureusement que 1 n'est pas un critique!

« Désolé! C'est très fort ce feu! Au feu! Vous, vous, vous et vous, aidez moi à l'éteindre! »

et il va voir le Prince

ailleurs, chez les 5

Pendant que certains tente de combattre les flammes (le panier de pansements imbibés d'alcool ! manque de bol !=
les autres s'empressent d'évacuer les patients ...

Étienne tente de sortir. S'il ne peut être discret, il sera un bon infirmier. Il joue du coude (et intimide les anges-gardiens) pour sortir le Prince lui-même

Plaqué au mur de brutale façon, Étienne voit le Prince être évacué ... hors de l'Établissement !
Ce dernier lance un regard d'incrédulité confuse au forestier ...

« Ok, ok, je reste ici, pas besoin d'aide! J'ai des patients à sortir de la pièce! »

Batard! batard! J'ai besoin de toi! Permet moi de sortir d'ici!

Étienne met son brassard blanc au bras.

L'homme lâche Etienne : maintenant qu'Eduardo est sorti, l'infirmier (soit-disant tel) peut bien vaquer librement à ses occupations
(vert bordé de bleu, le brassard, sinon c'est pas bon)

dans tour d'horizon, on indique le blanc.

Étienne quitte l'hôpital et piste le Prince, encore une fois.

Pour vous donner une idée du cadre ....

le brassard sous la tunique-la requête est très personnelle.

Étienne se demande si un des anges-gardiens ressemble à la description de Gomez donné par ses amis ou du commanditaire décrit par les 2 frères du parti rebelle... Un signe ?

A son corps défendant (et gesticulant) Eduardo est enfourné dans un fiacre qui s'élance aussitôt dans les ruelles ...

Avisant Jormund, Étienne lui chuchote

« Réquisitionnons des chevaux! Cette fuite du Prince ne me dit rien qui vaille! J'ai peur que ses ennemis ne s'y remettent »

Toujours sous le déguisement d'un infirmer, Étienne récupère son équipement et se dirige vers l'écurie. Heureusement, personne n'est aux alentours pour les empêcher d' "emprunter" des chevaux.

Étienne suit le mouvement de la foule qui maugrée au passage du fiacre, qui a rejeté les passants dans le caniveau.

il dit à Jormund: « traquer un fiacre est très facile! »

« Ces fiacres laissent une trace de leur passage, des minutes après que le dernier cheval ait tourné le coin!
Entends les passants se plaindre de ces rustres qui les éparpillent comme des mouches, en les inondant de boue et de leur superbe! Il faut se dépêcher- s'ils atteignent une rue moins dense, j'aurai plus de difficulté à les pister! »

survie 19, perception 16