Lundi 19 septembre 7h30
Les Triplés Suárez sont rassemblés dans la ruelle derrière
l’abeille fringante. Aimart et Ursula sont gais et vifs ; Sigolena semble en revanche avoir la gueule de bois. Chacun des trois adolescents doués et moi sommes déguisés en vêtements nobles, prêt pour le complot d’Aimart.
« Hier j’ai demandé à chacun de vous de créer vos propres plans pour rassembler des royales pour les orphelins. Aimart, rappelez-nous nos rôles dans votre pantomime. » « C’est bien simple ! Ou peut-être que non, mais cela fonctionnent absolument … si nous nous souvenons correctement de nos rôles. » Dit-il, son sourire se changeant en ricanement alors qu'il regardait sa sœur souffreteuse.
« Mon cher frère, je t’en prie, va te faire enculer. » Grogne-elle, protégeant ses yeux du soleil qui se lève au coin de la ruelle.
« Arrêtez, vous deux ! Aimart, ton plan ? »Semblant triomphant, Aimart continue :
« Moi, je suis Rafel dy Arrazola, beau et fringant, deuxième fils du le guerrier célébré Ser Rafel dy Arrazola. » Annonce-il avec une poitrine gonflée.
D'une voix aussi aigre que le miel est doux, Sigolene se renfrogne, sarcastiquement :
« Il a presque trente ans, même avec ta fausse moustache, tu peux le faire ? » « Cher sœur, tu es Cristina dy Moncada, belle danseuse et fille de l’apiculteur riche, Cinto dy Moncada. Tu peux te souvenir, non ? »Sigolena secoue la tête en préparation d’une réponse amer, quand sa sœur met une main sur son épaule.
« Et moi et la bruja, Aimart ? »« Maîtresse la bruja, vous êtes Xavier dy Vinyallonga, marchand d'épices et prêteur d'argent, un homme pompeux et sans humour. Ursula, tu es Dolores dy Czartoryski, la jeune veuve du défunt Domenèc dy Czartoryski, une femme aussi coquette que riche. »« Coquette ? C’est peut-être mieux si Sigolena se déguise en jeune veuve. » Dit Ursula en plaisantant. Sigolena gifle la cuisse de sa sœur en souriant.
En regardant fièrement mon protégé, je dis :
« Et qu’est qu’on fait, précisément, cher Aimart ? »« On répand des rumeurs ! « Mon père fera don de 50 royales ! » ; « J’engagerai la troupe templier pour une soirée pour 100 royales ! » » Aimart change toujours sa voix en manière dramatique :
« Et puis : « 100 royales pour une soirée privée ? Vous n’êtes pas assez riche pour les payer ce qu'elles valent! Je vais les embaucher pour 250 royales ! » et ainsi de suite et ainsi de suite, vous avez l'idée. »J’applaudis :
« Magnifique ! Sigolena, quel est ton plan ? »« Heu ? Ah, je vais cambrioler un riche manoir, comme d'habitude. » Dit-elle nonchalamment.
« De qui ? »« Chais pas. »« Pense-tu qu’il est sage en ce moment, ma chère sœur ? » Sigolena hausse ses épaules à sa sœur
« La bruja avez déclaré qu’on veut que les habitants de Bergara ouvrent leur cœur, leur maison et leur bourse aux orphelins. S’il y a un contrecoup ? »J’annule la prudence d’Ursula avec une suggestion :
« Voler le magasin d'Arnaud Marcos. C'est un connard souriant qui a offensé le bâtard. »« D’accord. »Je sourit :
« Excellent ! Ursula, quel est ton plan ? »« Ça prend du fric, mais c'est lucratif. » Dit-elle timidement.
« Il faut dépenser de l'argent pour gagner de l'argent. De combien as-tu besoin ? »« 100 royales … » les bruits du matin dans Bergara ponctuent le silence,
« Plus ce serait mieux. »Son frère et sa sœur sont attentifs,
« Parle-nous de ton plan, ma chère Ursula ! »« Un jeu d’argent, assez simple. Miguel dy Vinyallonga, le fils de Xavier dy Vinyallonga le préteur d’argent, un homme d’environs 40 ans, a la croyance erronée qu’il a un talent pour le backgammon. »« Oh Ursula, comme c’est beau ! On va te trouver l'argent. » Et puis, je présente notre calendrier :
« Jusqu’à neuf heures, pendant l’agitation du matin, nous sommes des nobles de Bergara !
Puis, à douze heures, Aimart et moi sommes toujours des nobles, répandant des rumeurs dans les rues ;
… Ursula, tu scrutes le magasin d'Arnaud Marcos ;
… Sigolena, tu dois faire une sieste. »« Ne dors pas, tu risquerait de salir tes vêtements. » Lance-Aimart. Sigolena tira sa joue, révélant le blanc de son œil.
« Rendez-vous à nouveau ici à midi. » Je les ordonnes.
« Maîtresse la bruja, est-ce vrai que vous nous quittez ? » Ursula me demande, pensivement.
« Mes chers triplés, je vous ai déjà tout appris. Vous pouvez même établir votre propre troupe théâtrale. » Je les loue chaleureusement.
« Théâtrale ? Maîtresse, nous préférons les activités criminelles ! »Je leur fais un clin d’œil
« Qui t’a dit qu’une troupe de théâtre ne pouvait pas faire des choses criminelles ? »