« Les orphelins ... » le commandant soupire
« Si seulement ces pauvres enfants n'étaient que les orphelins de Bergara ...
Mais c'est de toute la province qu'ils viennent tous ici ... »
« Soit, accompagnez-moi pour déjeuner, nous discuterons seul à seul. »

Accompagnant le visiteur jusqu'au réfectoire, le commandant s’adoucit à peine :
« Pardonnez-moi d'être un peu abrupt, mais mon temps est particulièrement chargé. »

Je renvoie les excuses du commandant avec l'une des miennes. « Pas du tout ! Pardonnez-moi pour mon arrivée non-annoncée.
Quand ma troupe est arrivée à Bergara avant hier, nous avons spontanément décidée de faire quelque chose ... ehm ... de théâtral pour aider les orphelins. »

Je suis à la retraite depuis moins d'une semaine, et déjâ le compagnie des soldats me manque, particulièrement les hommes comme ce dy Calvo. Et pourquoi ai-je décidé que je devrais quitter cet emploi et suivre ce couillon d'Indibil ? Je secoue la tête et continue : « Vos soldats ont besoin de vous, et je vais essayer d'aller contre de ma nature et d'être bref. »

« Avant toute chose, je veux te remercier pour votre service, protection, et ainsi de suite, bla bla bla. Mais tu es un homme avant tout. Cette connerie, qui n'a pas besoin du flatterie ; alors je vais t'éviter tout ça ... » Blech, j'ai tellement pratiqué ce genre de choses avec Indibil, il est difficile de tronquer mon message. Je tire sur ma barbe, frustré. « Fondamentalement, ce que je voudrais, il y a trois choses.

• Premièrement, aider les citoyens de Bergara à créer un espace dans leur ville, leurs maisons, leurs familles pour ces orphelins.
• Deuxièmement, établir un terreau culturel d'education et d'entrainement pour ces orphelins, afin que nous puissions célébrer la grandeur de la culture chalionaise à travers leur excellence.
• Troisièmement, mettre une lance dans la main de tout orphelin qui sait comment l'utiliser et veut la coller dans le ventre d'un trou du cul de roknari.

 »


Par le Fils, j'aime parler avec un homme qui connaît les contraintes du commandement, qui, comme moi depuis 21 ans, comprend ce que c'est d'être déchiré entre le devoir envers la nation et les soldats qui se jettent sur l'ennemi sur vos ordres. Ce Flavian Reyes dy Calvo aurait à peu près l'âge d'Indibil. « Je m'excuse, tu es un homme d'action, et je n'ai pas encore parlé d'une seule chose sur laquelle tu puisses agir... »

... your turn ...

« Un problème c'est créer une espace hors de les murs de Bergara pour les orphelins. Il n'y a pas d'espace entre les murs pour une nouvelle immeuble, et le temple du bâtard est comme une bougie aux les papillons roknari. Même hier matin, j'ai tué quatre de ces roknari là-bas. »

Ugh, je ne suis toujours pas arrivé à mon point principal. Si Indibil était là, ça aurait été mieux.Il a su circonlocuer et finalement arriver au point. Moi, en revanche, je tournais autour du pot. Directement alors !

« Que diriez-vous de créer un collège de guerre pour les orphelins plus âgés. Nous le construisons près du temple tu bâtard. Nous les entraînons au bivouac, à utiliser une lance, à porter des armures de cuir, et à suivre les ordres. Au moins, nous les occupons et vous tuez des roknari qui passent, cherchant à perturber les affaires du temple. Au mieux, vous gagnez une unité de combat qui déteste les roknari. »

« Lorsque j’étais en campagne avec le prodige Dondo dy Jironal, il s’est distingué en rassemblant rapidement des ressources et même en enrôlant les habitants de notre cause. Pensez à ce que cela a fait pour sa carrière et à ce que cela pourrait faire pour la vôtre si cela fonctionne. » Dondo était plus susceptible de coller les jeunes filles orphelines avec sa lance, plutôt que de les entraîner en utiliser une lui-même. Un homme brillant aux appétits dégoûtants ; Indibil peut-être un couillon, mais il n'est pas un violeur.

« Dondo ? » le jeune commandant n'en revient pas « Dondo DY JIRONAL ?!!! »

« Si quoi que ce soit a fait quelque chose pour sa carrière, c'est bien son grand frère ! »
puis, très confus, il se reprend ;
« heu, nan, c'est pas ce que je voulais dire ...
non mais, toutes mes excuses messire,
vous connaissez bien le frère du Grand Commandeur ? »

« Je ne l'ai pas vu depuis plusieurs années. C'était la campagne contre Jokona, et nous avons servi ensemble.
Sur le champ du bataille, il était un commandant redoutable, malgré son frère. Je dois ma promotion au commandant de Solanila en partie à sa recommandation. »

Je ressens que j'ai peut-être tué la conversation. « Eh, c'est complique. Por favor, parlez franchement, ce n'est pas quelqu'un sur qui je veux passer beaucoup de mots. »

18 septembre, 1466 14:40 heures

J'ai déjà visité plusieurs aubergistes de Bergara pour organiser des spectacles et négocier des boissons et de la nourriture pour le public, pour les aider à ouvrir leurs bourses. Maintenant je commence à visiter les artisans, pour voir leurs ateliers, parler seul à seul, et les scruter à plus près.

En premier, le maréchal ferrant Teodor Berbel.

« Monsieur Berbel ! Ravi de vous revoir. Puis-je vous accompagner pendant que vous travaillez et discuter des qualités que vous recherchez chez les apprentis ? » Mes yeux scannent l'atelier.

Ah merde, je l'ai distrait en laissant tomber ce nom « Dondo dy Jironal » . Je n'ai pas complètement réfléchi à ce plan, mais l'échanson arrive...

Je claque mon verre de vin ; ma main droit va à ma gorge ; mes yeux s'écarquillent ; ma main gauche saisit l'échanson par le poignet ; je le regarde, ma gorge fait un bruit de craquement comme une charnière non huilée...

« Monsieur ? Monsieur ! Eh ... Qu'est-ce qui vous arrive ? » demande l'échanson affolé
Le Commandant dy Calvo bondit de sa chaise et balance un grand verre d'eau à la face de Marçal.

Mon rire tonitruant éclabousse l'échanson et libère tout le monde de l'acte inconfortable.

« Oh dy Calvo, je devrais savoir mieux que d'utiliser un truc comme ça en compagnie d'un homme d'action comme toi ! Merci de m'avoir trempé, alors, de quoi parlions-nous ... ah oui ! Établir un college du guerre pour les orphelins près du temple du bâtard. Quoi pensez-vous de cette idée ? » J'espère que la scène lui a fait oublier Dondo pour le moment.

Un peu secoué par cette transition, le commandant se rassoit plus sereinement.
« Un collège de guerre ? » prenant le couteau de service, il semble envisager de couper la volaille, puis se ravise et tend le plat et le couteau à Marçal.
« Cela pourrait être une bonne idée ...
Nous sommes en paix ... du moins officiellement.
Même si les Roknaris ne s'en souviennent pas tous les jours ... »

Indibil aurait adoré ce truc.

« Paix ? » Je m'essuie le front, faisant attendre dy Calvo, avant de prendre le couteau. « Dites cela aux parents de ces orphelins, voir ce qu'ils disent de leurs tombes peu profondes. » Je grogne.

Je tranche la volaille d'une main ferme. « Préférez-vous le blanc ou la cuisse ? » La voix doux d'un serveur.

Et je grogne encore: « Pensez-vous vraiment que nous serons en paix au printemps ? L'automne prochain ? Ces orphelins mettront au moins autant de temps à se former, mais vous pouvez être prêt. » Je fais des gestes oiseux avec le couteau.

Je me sens l'occasion de changer le sujet. « Ahh, comme ce genre de nourriture me manque. Hier soir alors que je vous attendais j'ai mangé ici un peu, là un peu. Tout était lapin au sirop, ragoût de sauce vert, toutes les putains de sauces superflues. » Je lui sers un tranche de viande blanche et une cuisse. « J'aime bien les choses simples, mais bien fait, comme ce volaille, approprié pour un soldat. » Je me sers un trance de viande blanche et l'autre cuisse. « Moi j'aime aussi le sien et la cuisse, si tu prends mon sens, hahaha ! » Merde, est-ce que ça lui fera penser à Dondo encore?

« Mais vos soldats apprécieront probablement tous ces plats riches. Organisons un festival pour eux, disons la nuit du 21, où nous pouvons célébrer, récolter des fonds pour l'orphelinat bien sûr, et remercier vos soldats pour leur protection des orphelins. »

« Hummmm » il fait honneur à son assiette, mais l'idée de Marçal ne l'emballe pas
« Je comprends votre démarche, mais mes hommes ont déjà par trop tendance à se relâcher ...
Ce genre de soirée divertissante ... Je préfère la réserver pour les féliciter après une solide victoire ... »
Il mange de bon appétit « Par contre, je peux libérer un dortoir pour une dizaine de jeunes gens.
10-12 ans, des garçons, s'ils veulent s'engager comme écuyers ... »