Je laisse mon ami parler, tout en ajoutant des gestes menaçants.

C'est mon tour !

Je beugle en roknari « Mon ami a dit, on peut tous vous laisser partir. C'est la dernière fois que je te propose. » J'essaie de jeter du sang de mon épée au roknari le plus proche.

« Une autre chose, quand on te tue, tu veux que ce soit moi, pas lui, qui te tue... Ça va être vite avec moi. » Au coin d’œil, je vue le sourire saugrenue d'Indibil.

« ...

Ca ne marche jamais, Indy. »




« Tu obtiens ce que tu veux, Marçal ! La manière simple. » et puis, c'est mon tour de beugle en roknari : « fuyez, imbeciles ! Je ne tirerais pas dans le dos. »

Je dirige mon cheval autour des coupes et des attaques des adversaires, et arrive a la côté du prêtre. Là, en observant que le roknari est distrait quand il dirige ses alliés, j'attends l'ouverture inevitable. Mon rapière tente de percer sa poitrine, cherchant a dégonfler un poumon mais à épargner son cœur.

Marçal est plus direct, chevauchant à côté du premier roknari et coupant acharnement.

« Si vous esclavagistes cherchez la mort, on peut vous la fournir! » hurle-je, en sautant de ma selle. J'avais pratiqué un mouvement comme celui-ci pour une pièce à Oby : j'ai galopé devant le public et je suis sauté sur scène. C'était très différent : mon cheval ne bougeait pas et je sautais pas sur un scène mais sur un autre cheval, un cheval qui contenait un roknari crachant, toussant et mourant.

Ca ne marche pas cette fois : dès que mon pied touche le cheval roknari, ser Marçal le chasse avec le plat de son épée : « allez-y ! » Le cheval commence à trotter, et je tombe par terre.

« Il n'est pas temps pour les conneries théâtrales, Indy ... Waou ! »



« Waou ! » on crie simultanément. Un roknari caché me surprend alors que je dégringole du cheval. Ser Marçal dirige son cheval à mon côté.

Je mène mon cheval autour des coupes des roknari, et poignarder mon dernier agresseur : « voulez-vous verser du sang ? Aller verser le vôtre ! »

Marçal me suit dans la brèche et coupe vers le roknari sournois. « Oi, Indy ! Arête de te crâner devant le prêtre et sauve-la ! »

Je regarde à nouveau le prêtre et le hurleur, « j'espère qu'ils ne sont pas ici sur votre invitation. Nous avons juste supposé que ces fanatiques quadraine étaient là pour vous causer des ennuis! »

Oh! J'observe que le roknari sous l'arbre est distrait quand je parle. « Une autre chose... » Dis-je en poignardant le sauvage.



« Nous aurons du temps pour le thé plus tard, Indy, » dit-Marçal en tranchant son adversaire.

« Hue ! À la poursuite ! » crie Marçal en donnant un coup de pied à son cheval.




« Laisse-le s'enfuir, mon amigo, j'ai promis de ne pas leur tirer dans le dos. »

« Oh, je ne vais pas lui tirer dessus, je veux l'attraper et lui faire creuser des tombes pour ses putains d'amis que tu as tués. »

Je sors un mouchoir et nettoie ma lame avant de rengainer ma rapière. « Ne t'en fait pas, nous prendrons notre temps et nous leur donnerons les rites quintariens appropriés. Au moins ils honoreront le bâtard dans leur mort. »

Je lance le mouchoir à Marçal et m;adresse au prêtre. « Érudit ! » dis je en signer. Je touche mon front, j'arrête au bouche en sortant un bout de langue entres mes lèvres, et touche mon cœur, mon nombril et mon aine avec un main ouvert. « Je suis Indibil dy Caribastos, à votre service, et voici mon ami Ser Marçal dy Elizondo. Nous sommes arrivés avec beaucoup de violence. Nos excuses pour l'agitation. Êtes-vous blessé ? »

Marçal me parle sarcastiquement: « gentil à toi de demander, non je vais bien. » Au prêtre, respectueusement: « Marçal dy Elizondo, à votre service. »

« Heu ... »
...
« Merci ? »

« J'ai entendu une rumeur d'un prêtre du bâtard qui a une voix comme un saint. Est-ce vous ? »

« Une voix ? Un saint ? Je ne connais pas le son de la voix d’un saint, mais c’est peut-être moi. »Dit-elle, allongée sur une branche au-dessus de ma tête. « J’adore l’harmonie des oiseaux du matin, le bruit des souris dans les murs, et le rythme des grillons au coucher du soleil. Même le vent dans les arbres a une mélodie cachée, si vous connaissez l’astuce de l’écoute. » Ses yeux, ils n’arrêtent pas de bouger - droit, gauche, haut, bas – était-elle blessée dans la bataille ? Elle ne semble pas dérangée … « Mais alors, la voix d’un saint, c’est quelque chose que je n’ai pas encore entendu. »

« Mademoiselle, ces roknari, dont les corps éparpillés comme des feuilles dans le vent tout autour ces jardins du temple, quel problème avaient-ils avec vous ? »

« Problème, monsieur ? Avec moi ? Non, pas du tout. Ils sont arrivés simplement pour profaner le nom du le bâtard. Ce n’est pas personnel, non. Pas un iota d’offense pour moi, bien sûr … Franchement, j’apprécie l’attention. »

« Attention ! » grogne Ser Marçal, désapprobateur.


C’est alors que j’apprends qu’elle est un homme !

Jetant un œil à Marçal, je vois qu’il n’a pas vu à travers son déguisement.

« Por favour, Mademoiselle le prêtre, nous enchanter avec une chanson. »

« Avec plaisir. » Dit-elle, en sortant une flûte de roseau. Une mélodie soudaine agite un groupe de corbeaux, les distrayant du roknari tombé.




« Dans les jours passés, » « Kraa ! »
« Mon ombre m’a dit l’heure »
« Kraa ! Kraa ! »
« Le sol sale, » « Kraa ! »
« Mon sablier »
« Kraa ! Kraa ! »

« Le temps est dans les herbes, » « Kraa ! »
« Les arbres, les saisons »
« Kraa ! Kraa ! »
« L’ondulation des morts » « Kraa ! »
« La vit dans les chansons »
« Kraa ! Kraa ! »

« S’il est attention que tu veux, on est en train de voyager du Oby vers Cardegoss. » un sourire saugrenue scintille encore sur mon visage. « Nous créons maintenant une nouvelle famille, liée par l’art au lieu du sang, et nous pouvons apporter votre musique à la cour de la Royina. »

« Pourquoi pas ? » Dit-elle. « Je m’appelle Selina. »

« Il reste juste un petit problème, avant que je peux vous accompagner ... »

« Quel problème ? » Dis-je.

« Mon boulot c'est ici ! J'ai des responsabilités au temple. » elle dit le mot "responsabilités" comme il est un mot de malédiction.

« Hmmm. Que pouvons-nous faire ? »

« J'ai des idées. » La branche de l'arbre se penche, abaissant Selina à une hauteur où elle, à la fois acrobatiquement et paresseusement, se balance au sol. « Kraa ! Kraa ! » Les corbeaux retournent à leur petit déjeuner.

« Premièrement, je suis ici en partie pour créer un orphelinat pour les enfants des rues de Bergara. Mais je pense que, avec l'agitation des roknari, il y a trop des ennuis ici pour continuer avec cette plan. Je peux envoyer une message au la Grande Érudite et suggérer que nous puissions créer un orphelinat à Cardegoss. »

« Oh, ça marche pour moi. Quand nous avons établir notre troupe théâtral, une orphelinat c'est une grande utilisation de tout profit excédentaire. » Du coin d’œil, je vois que Marçal se retient et n'aime pas cette conversation. Je l'ignore pour l'instant : je ne veux pas surprendre ce petit oiseau.

« Deuxièmement, l’église du bâtard aime les secrets. Moi, j'aime collectionner des secrets. Mais les secrets que mes corbeaux me disent n'est pas le genre qui excite l'église. Mais à Cardegoss ! À Cardegoss, les secrets ont des secrets. »

« Pensez-vous que la Grande Érudite vous libérer de votre devoir si vous leur promettiez des secrets ? »

« Euh, non ... Mais si nous promettons un orphelinat et suggérons qu'il pourrait y avoir une multitude de secrets pour adoucir l'accord, je pense qu'il sera d'accord. »

« D'autres idées ? »

« Euh, pas a propos de mon bulot. Les autres idées resteront fraîches pendant que nous enterrons ces roknari. »

Tout d'abord, nous devons régler ces chevaux roknari. Avec l'aide de Marçal, je nettoie les blessures et applique de la gaze sur mon cheval et celui que j'ai frappé au combat. En ce moment, Selina se retire au temple.

« Indibil, tu te trompes sur cette Selina. Tu as toujours été un bon juge de caractère ; comment peux-tu ne pas voir qu’elle nous causera des ennuis ? »

« Un bon juge de caractère ? Et pourquoi ai-je alors quitté Oby avec toi seul, mon cher ami ? »

« Va te faire foutre ! Tu as pris le bijou le plus brillant d’Oby lorsque tu t’es enfui avec moi. Notre amitié est la meilleure preuve de votre jugement qui existe. » Puis, continuant d’une voix basse et en colère, Marçal dit : « Quand nous sommes arrivées, elle était perchée dans l’arbre branlant, tout à fait détendue, insouciante, pendant que nous assassinions ces maraudeurs roknari. »

« Nous avons besoin d’artistes. Le prêtre, sa voix, tu as également entendu ! Le reste on peut gérer. »

« Ces tombes ne se creuseront pas ! Allons y. » Un homme étrange émerge du temple, habillé en fossoyeur et portant une pelle et une pioche.

« Quoi ! Et qui êtes-vous ? »

« Je suis toujours Selina. » l’homme inconnu dit avec un sourire à moitié fou. « Avant de venir à Bergara, j’étais dans une troupe de théâtre à Arrasate. J’ai apporté beaucoup de costumes quand je suis venu ici. »

En colère, Marçal s'éloigne et attache les chevaux pour traîner les corps roknari. « Où veux-tu qu'ils soient enterrés? » beugle-il.

« Au-dessous de ces arbres derrière le temple. C’est là que je voudrais me reposer. »
« Secouez-les d’abord pour les pièces en vrac. » dit-je, alors que je cherche dans les corps des indices sur leurs origines et des objets de valeur dont ils n'auraient pas besoin dans l'au-delà.

Et donc nous avons travaillé. Marçal et moi ouvrons le sol aride, et Selina chante une chanson de travail. La colère de Marçal semblait s'adoucir plus il écoutait sa musique galvanisante.

« Dieu sait qu'je n'ai pas le fond méchant,
Je ne souhaite jamais la mort des gens;
Mais si l'on ne mourait plus,
J'crèverais de la faim sur mon talus
J'suis un pauvre fossoyeur … »