Fëaromen acquiesça :
« Qu'il en soit ainsi. Valdae, je vous confierai un des palantiri après le conseil. Cela va sans dire, sa valeur est inestimable et nous prenons là un risque, qu'il faut réduire à tout prix. Le plus grand secret est de mise, y compris parmi vos hommes Ankhorn. Choisissez avec soin celui qui se verra confié la mission de communiquer avec nous, et un autre qui sera au courant de l'affaire, au cas où il arriverai malheur au premier. Ils devront défendre la pierre au mépris de leur propre vie, si elle venait à se retrouver en péril. En aucun cas elle ne doit tomber aux mains de l'ennemi, est-ce bien clair ? »L'intendant s'assura que le chef des rôdeurs acquiesce puis il leva la séance et entraina Valdae avec lui au fond de la tente, dans l'espace privé, séparé du reste de l'espace par d'épais rideaux de fourrure.
D'un trousseau suspendu autour de son cou, il tira une clef avec laquelle il ouvrit un coffre de petite taille.
Il prit avec soin le palantir qui se trouvait là, une pierre d'une couleur bleu sombre captivante.
Il la tendit à Ankhorn, qui la tint quelque peu craintivement, le temps que l'intendant se saisisse d'un coffre en bois, tout ce qu'il y avait de plus banal, mais dont l'intérieur était cerclé de fer et dont la serrure était bien plus complexe qu'il n'y paraissait.
Il reprit le palantir des mains de Valdae et le plaça à l'intérieur avec de se saisir d'une autre clef pour l'enfermer soigneusement, à triple tour.
Puis il souleva le coffre et le tendit au rôdeur.
« Comme la prunelle de vos yeux... » dit-il simplement sans ajouter rien de plus.
Ankhorn et lui regagnèrent la salle principale. Puis Ankhorn salua le conseil avant de s'éclipser au dehors avec la malle.