Faiseur de miracle
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Maison d'Hador de Dor-lómin, Trésorier et Grand Érudit du conseil du Sceptre d'Arnor |
Inscription : Mai 2015 Message(s) : 2462
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Linfëa avait passer du temps à la composition de ce poème pour maître Luthan et il était fier de lui: il pensait avoir réussit à composer une ode qui toucherai le cœur de son audience tout en galvanisant leur âme ! Lorsque le banquait fut prêt et que ses hôtes l'avait rejoint, Linfëa s'assit sur la petite estrade que ses servants avaient construit pour l'occasion. Armé de son luth il entonna sa première chanson avec laquelle il espérait donner le ton pour les poèmes et la rencontre à suivre.
► Afficher spoilerLes parties en rouge indiquent le moment ou Linfëa utilise son sort d' Illusion mineur pour illustrer sa chanson de représentations dansantes devant son auditoire. La chanson d'EärendilEärendil était un marin, qui demeurait en Arvernien; des bois abattus dans Nimbrethil il bâti un navire pour y voyager ; sa voile il tissa dans l'argent le plus pur, d'argent étaient faites ses lanternes, il façonna sa proue à l'image d'un cygne et la lumière sur ses bannières flottait.
Tout en armes de rois anciens, d'anneaux enchainés il se couvrit; son brillant bouclier était gravé de runes pour parer toute blessure et tout mal ; son arc était de corne de dragon, ses flèches taillées dans l'ébène, d'argent était son haubergeon. Son fourreau était de calcédoine ; son épée d'acier vaillante, son heaume d'adamant s'élevait haut, des plumes d'aigle sur son cimier, sur sa poitrine une émeraude.
Dessous la lune et sous les étoiles il s'égara, loin des grèves du nord, fourvoyé sur des chemins enchantés par delà les jours des terres mortelles. Du crissement de la Glace Étroite où l'ombre s'étend sur les collines gelées, des chaleurs profondes et des landes brûlantes il se détourna en hâte, errant encore, sur des eaux sans étoiles, perdu dans le lointain jusqu'à ce qu'il parvint à la Nuit de Néant; il passa, et jamais ses yeux ne virent la rive étincelante ni la lumière qu'il désirait. Les vents de la colère vinrent l'emporter, et il s'enfuit, aveugle, à travers l'écume, d'ouest en est, sans but ni hérauts, vers sa demeure il se hâtait.
Là, volante, Elwing vint à lui, et la flamme dans la ténèbre fut allumée ; Plus éclatant que la clarté du diamant était le feu sur son carcan. Du Silmaril elle le sertit et de la vivante lumière le couronna et lors, intrépide, le front ardent, il tourna sa proue ; et dans la nuit de l'Autre Monde, par delà la mer où, forte et déchaînée, une tempête se leva vent de puissance dans Tarmenel ; par des chemins où les mortels ne vont guère il porta son navire dans un souffle aussi mordant que l'étreinte de la mort, avec peine, sur des mers grises et de longtemps oubliées : D'est en ouest il s'en alla.
À travers la Nuit Éternelle il fut ramené sur de noires et grondantes vagues qui courraient par delà des lieues éteintes et des rives effondrées, noyées avant le commencement des Jours, jusqu'à ce qu'il entendît, sur les plages de perles où va finir le monde, la longue musique où les flots toujours écumants roulent l'or jaune et les joyaux pâles. Il vit la Montagne s'élever silencieuse où le crépuscule s'étend sur les genoux de Valinor et Eldamar il vit, loin par delà les mers. Un égaré échappé de la nuit au havre blanc il parvint enfin, à la Demeure elfique, verte et pure, où l'air est vif, où pales comme le verre derrière la Colline d'Ilmarin, scintillantes dans une vallée claire, les tours aux milles lampes de Tirion miroitent sur le lac des Ombres.
Là il se défit de son errance, et des mélodies lui furent enseignées, et de vieux sages lui contèrent des merveilles et des harpes d'or ils lui apportèrent. Alors ils le vêtirent de blanc elfique et envoyèrent devant lui sept lampes, tandis qu'à travers Calacirian dans le pays caché, esseulé, il se rendit. Il vint aux halls immémoriaux où, illustres, passent les années innombrables, et où, sans fin, règne l'Ancien Roi dans Ilmarin sur la haute Montagne; et des mots inouïs furent alors prononcés sur le peuple des Hommes et l'Elfe-race, des visions d'au-delà du monde furent dévoilées, interdites à ceux qui y demeurent.
Alors il bâtirent pour lui un navire neuf de mithril et de verre elfique à la proue brillante ; nulle rame élaguée, nulle voile elle ne portait sur son mât d'argent : le Simaril, pour brillante lanterne et claire bannière, pour scintiller au loin d'une flamme vivace fut placé là par Elbereth qui elle-même vint en ce lieu et des ailes immortelles pour lui elle tissa, et étendit sur lui un destin que la mort n'atteint pas, de naviguer sur les cieux sans rives pour parvenir par delà le Soleil et la clarté de la Lune.
Des hautes collines d'Evereven où doucement coulent les sources d'argent ses ailes le portèrent, errante lumière, par delà le puissant Mur de la Montagne. Du Bout du Monde alors il se détourna, et se languit à nouveau de retrouver au loin sa maison, voyageant au milieu des ombres. Et, brûlant comme une étoile sur une île, haut par dessus la brume il s'éleva, une flamme lointaine avant le Soleil, une merveille avant le lever de l'aube où, grises, courent les eaux de Norlande.
Et par dessus la Terre du Milieu il passa et entendit enfin les larmes et la complainte des femmes et des vierges elfiques dans les Jours Anciens, les années de jadis. Mais sur lui reposait un puissant destin : de passer, étoile sur son orbe, Jusqu'à ce que la Lune s'efface et ne s'attarde plus sur les Rives d'Ici où vivent les mortels ; à jamais le héraut dont l'errance est sans repos, de porter au loin la lampe, le Flammifer de l'Ouesternesse. L'esprit chantant de Nindamos reprit son souffle avant de convier ses convives à manger: « Bienvenue chers maîtres Luthan, Tul, Santorin, Gwint et Nathron. Veuillez prendre vos aises en mangeant et en vous rafraîchissant pendant que maître Luthan et moi-même nous divertissons des mélodies connues et nouvellement composées par ma personne. »Une fois que Luthan le rejoignit, le barde continua sa représentation avec une série de poèmes elfe bien connus avec lesquels il espérait représenter l'exode des Edain. Luthan commença avec un poème bien connu de tous, puis Linfëa enchaîna avec un autre poème et un nouveau chant de sa composition: Le Combat de Finrod Felagund contre SauronIl initia un chant de sorcellerie, Pour percer, pour ouvrir, de fourberie, Révéler, découvrir, déloyauté. Or soudain Felagund déconcerté Répondit par un chant de fermeté, Résistance, luttant face à l'emprise De secrets gardés, de ferme maîtrise, Et constance, liberté, délivrance ; D'altération, de changeante substance, De pièges évités, de trappes forcées, Le cachot s'ouvrant, les chaînes cassées.
D'arrière en avant oscillait leur chant. Haché, heurté, mais toujours plus tranchant L’hymne s'élevait, Felagund luttait, D’Elfinesse dans ses mots il mettait Féérie et force, arbres et roseaux. Dans l'ombre ils entendirent les oiseaux À Nargothrond chantant dans les lilas, Le murmure de la Mer au-delà, Par-delà, en occident, sur la grève, La grève de perles en Eldarêve.
Puis l'ombre s’amassa, alla enflant À Valinor, le sang rouge coulant En bord de Mer, où les Noldor tuèrent Les Coureurs d'écume et, voleurs, menèrent Leurs blancs navires à la voile blanche Loin des havres éclairés. Le vent flanche, Le loup hurle. Les corbeaux fuient. Aux passes De la Mer gémissent les mornes glaces. Les tristes captifs en Angband frissonnent. Le tonnerre gronde, les feux charbonnent – Et tombe Finrod en face du trône.
► Afficher spoilerJe te laisse vérifier la temporalité et donc la possibilité que ce poème soit connu au moment où nous jouons nos personnage puisque je n'ai pas réussi à déterminer cela moi-même. AdieuNous lançons cet adieu à l'âtre et la demeure ! Le vent peut bien souffler et la pluie se répandre Il faut que nous partions avant la fin du jour Au-delà des forêts et des hautes montagnes.
À Rivendell d'abord, où des elfes résident Dans de douces clairières sous de brumeuses chutes, À travers le désert et la lande avec hâte Nous chevaucherons vers l'inconnu qui attend.
Devant nous, l'ennemi, derrière l'épouvante, Le ciel sera pour nous le toit de notre chambre, Jusqu'à ce qu'un jour soit notre peine écoulée Notre périple fait, notre errance acquittée.
Il faut que nous partions ! Il faut que nous partions ! Nous devons chevaucher avant la fin du jour !
► Afficher spoilerLe poème suivant est modifié depuis la source et traduit par mes soins. LibertéChantez maintenant, vous les fiers Edain, car le règne d'Ar-Pharazôn est finit, et le traître Sauron est loin.
Chantez et réjouissez-vous rôdeurs, car votre garde n'a pas été en vain, Numenor est engloutie, et notre roi fou est more, et votre grand roi est de retour, et il est victorieux.
Chantez et soyez content, Edain de la Terre du Milieu, car votre roi est de retour, et il est parmi vous, jusqu'à la fin de votre vie.
Et l'arbre blanc Nimloth qui a été brulé sera renouvelé, et il sera replanté à la plus haute place, et notre cité sera bénite.
Chantez, vous le peuple des Edain! Alors que Linfëa finissait son dernier chant, il pouvait voir ses convives captivés par le talent des deux artistes sur scène. Avant de continuer plus avant, il dit: « Merci à vous tous d'être venu aujourd'hui, notre chemin est encore long jusqu'au lac Evendim mais de grandes choses nous attendent. Mais n'oublions pas qui sont nos nouveaux amis et alliés ainsi que les enjeux ... » Finit le trésorier du conseil du Sceptre en regardant intensément les quelques elfes dans l'assistance alors qu'il commençait les trois courte chansons suivante: La chanson de Gil-GaladGil-galad était elfe roi. Les bardes chantent avec émoi : Le dernier à la libre terre Entre la Montagne et la Mer.
Longue l'épée, vive la lance, Le heaume visible à distance : Les étoiles du firmament Se miraient dans l'écu d'argent.
► Afficher spoilerLe chant suivant a été traduit par mes soins. La route n'en finit pas ...La route n'en finit pas Depuis la porte où tout à commencé. Bien loin la route nous a menée, Et nous devons la suivre, si nous le pouvons, Et je dois la suivre, si je le peux, La suivant de mes pieds fatigués, Jusqu'à une plus large route, Où de nombreux chemins et voies se joignent. Où aller après? Je ne peux le dire.
► Afficher spoilerPareil que précédemment, je te laisse vérifier la temporalité et donc la possibilité que le poème suivant soit connu au moment où nous jouons nos personnage puisque je n'ai pas réussi à déterminer cela moi-même. Après intervention de Le-Moine, il a été décidé de mettre ce dernier poème en spoiler pour ne pas froisser les elfes. En effet, avec le contexte autour du poème, il aurait été déplacé de le chanter ce soir là. Le serment de FëanorQu'il soit ennemi ou ami, qu'il soit vil ou pur, Engeance de Morgoth ou brillant Vala, Elda ou Maia ou Suivant, Homme à naître en Terre du Milieu, Ni loi, ni amour, ni ligue d'épées, Terreur ni danger, ni même le Destin, Ne le défendra de Fëanor, et de ses gens, Celui qui cèle ou recèle, ou de sa main saisit, Le découvrant garde, ou jette au loin Un Silmaril. Ceci jurons-nous tous : Mort nous lui dispenserons avant que Jour finisse, Malheur tant que durera le monde ! nos paroles entends, Eru Père de tout ! Aux Ténèbres sans fin Damne-nous si nos actes faillissent. Sur le mont sacré témoignez Et notre vœu retenez, Manwë et Varda !
► Afficher spoilerLe-Moine, je te laisse travailler la transition avec le banquet après les chansons puisque cela dépendra de mon jet de dés ou bien des efforts que j'ai effectués pour ce post ou bien les deux ... à toi de voir . Représentation: Maragoth lance 1d20+6 et obtient 18 (12)Aussi, je me suis dit que tu aimerais peut-être lire ce rapport de Master 2 qui a reçu la mention TBPS: j'ai modifié mon post précédant pour indiquer que Luthan jouera les pièces composées par Linfëa au lieu de composera.
Edité : 05 Février 2018, 16:14 par Maragoth
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