EXTRAITS DES LIVRES DIRECTEMENT UTILES POUR LA PARTIEVous trouverez ici des extraits de notes ou de récits tirés directement des contes et légendes inachevés, du Silmarillion ou du seigneur des anneaux, d'une grande valeur pour notre partie !
Merci Monsieur Tolkien d'avoir pensé à nous les rôlistes, sans même le savoir !
Il y a plein de choses très intéressantes pour vous dans ces extraits (que je recopie à la main je tiens à préciser) alors j'espère que ça vous plaira.
J'ai repris dans les règles tout ce qu'on peut tirer comme règles des extraits suivants. Mais il était très important pour moi de vous faire partager ces notes, pour que vous vous rendiez compte de la chance qu'on a de pouvoir s'appuyer sur des textes tangibles pour des éléments aussi important que les déplacements.
Extraits concernant les distances et les vitesses de déplacement des NumenoréensLes 2 extraits suivants sont à l'origine des règles que j'ai éditées ici :
viewtopic.php?p=187480#p187480Extrait de l'Appendice : Les mesures linéaires numenorénnes des contes et légendes inachevés"Les mesures des distances sont données autant que possible en termes modernes. On utilise la "lieue" parce qu'elle représente la plus longue mesure de distance : selon le comput numénoréen (qui était décimal), cinq mille
rangar (soit cinq mille bonnes foulées ou enjambées) constituaient un
"lar", environ cinq de nos kilomètres.
Lar signifiait "pause", car hors les cas de marche forcée, on faisait un brève halte après avoir couvert cette distance. Vu la stature plus élevée des numénoréens, le
rangar équivalait approximativement à un mètre, soit environ 38 pouces. Cinq mille
rangar fournirait donc un équivalent presque exact de
5280 yards anglais soit l'équivalent de notre "
lieue" (5277
yards) - environ
quatre kilomètres. Toutefois ces équivalences ne sauraient être déterminées avec exactitude, car elles sont fondées sur les longueurs mentionnées dans divers récits, pour tel objet ou telle distance susceptibles d'être comparés à ceux de notre propre temps. Et pour autant que les mains, les pieds et les pouces fournissent des unités de mesure, il nous faut compter avec la puissante stature des numénoréens. Et, d'autre part, avec les variations par rapport à ces moyennes, qui peuvent intervenir lors de l'organisation d'un système destiné à la fois à l'usage courant et aux calculs exacts. Ainsi deux
rangars faisaient, disait-on souvent, "une hauteur d'homme", ce qui, le
rangar ayant un peu plus d'un mètre, donnait un taille moyenne de deux mètres et quatre à cinq centimètres ; mais ceci se rapporte à une période plus tardive, lorsque la stature des Dunedains semble s'être amenuisée ; et il ne s'agit pas de formuler avec précision une moyenne de taille pour les hommes Dunedains, telle qu'on pouvait la constater à l'époque, mais simplement d'énoncer une longueur approximative en termes de l'unité bien connue,
rangar. (on a souvent dit que le
rangar représentait la longueur d'une foulée, depuis le talon arrière jusqu'à l'orteil avant, d'une homme ayant atteint sa pleine croissance et marchant rapidement mais d'un pas léger : or une véritable foulée serait plutôt équivalente à un
ranga et demi)
Toutefois, on prétend que les nobles des temps jadis dépassaient "la hauteur d'homme". Elendil était réputé mesurer un
ranga de plus qu'une "hauteur d'homme". Mais on le croyait le plus grand des Numénoréens à avoir survécu à la submersion, et on l'appelait d'ailleurs très communément Elendil-le-Grand. Les eldar, dans les jours anciens, étaient également gens de très haute taille. Galadriel, "la plus grande de toutes les femmes dont il est parlé dans les récits", est dite "haute comme un homme", mais ceci "d'après les mesures des Dunedain et des hommes d'autrefois", ce qui indiquerait une hauteur d'environ deux mètres cinq.
Les Rohirrim étaient généralement plus petits, car dans leur lointaine ascendance, ils avaient du sang d'hommes plus lourdement charpentés et plus trapus. On dit qu'Eomer était grand, qu'il avait la même taille qu'Aragorn ; mais comme d'autres descendants du roi Thengel, il était plus grand que le commun des hommes du Rohan, tenant ses traits de Morwen, la femme de Thengel, une dame du Gondor, de haute noblesse Numénorénnes."
Note 9 du récits du désastre du champ des irisNote extrèmement précieuse, en particulier pour le maréchal et le général ! Elle parle du voyage entreprit par Isildur.
"Quarante jours devaient suffire, si tout allait bien. Le voyage comptait au moins 308 lars de marche, mais les soldats Dunedain, hommes grands et forts endurants, étaient accoutumés à faire "sans effort", leurs 8 lars par jour. Ils avançaient par étape d'un lar avec de brèves pauses à l'issue de chaque étape et une heure de pause également, aux alentours de midi. Cela leur faisait une "traite" d'environ 10h à 10h et demi, durant laquelle ils marchaient 8 heures d'affilée. Ils pouvaient maintenir cette allure sur de longues périodes, pour peu qu'ils aient des provisions en suffisance. Le temps pressant, ils étaient capables de se déplacer beaucoup plus rapidement, au rythme d'environ 12 lars par jour (ou même plus en cas d'urgence). A la date du désastre, on disposait en rase campagne d'au moins onze heures de jour à la lattitude d'Imladris ; mais de moins de huit au cœur de l'hiver. Toutefois, en temps de paix, on entreprenait pas de long voyage durant l'hiver."
Extraits concernant le déroulement des voyages et les chevauxExtraits du récit : "Le désastre du champ des Iris" = indications sur le déroulement des voyagesnote 8 : cette note donne de précieuses indications sur le déroulement et la préparation des journées de marche :"Il leur (Isildur et ses hommes) fallait bien quelques bagages et provisions dans ces pays déserts, car ils ne pouvaient compter sur aucune habitation, ni d'elfes ni d'hommes, avant d'atteindre le royaume de Thranduil, presque au terme de leur voyage. En cours de route, chaque homme portait environ deux jours de provisions (outre "l'en-cas" :
voir extrait suivant) Le reste et les autres bagages étaient tansportés à dos de cheval, des petits chevaux très résistants, d'une race qu'on avait d'abord découverte, dit-on, vivant à l'état libre et sauvage dans les vastes plaines du Sud, à l'Est du Vert-Bois. Mais s'ils acceptaient de transporter, au pas, de lourdes charges, ils ne laissaient personne les monter. Et il n'y en avait que dix.
Extrait du récit même à propos de l'en-cas"Malgré la longueur du voyage entrepris, les Dunedain portaient, chacun à la ceinture, une pochette scellée contenant un flacon de cordial et des tranches de pain-de-route, de quoi subvenir à leurs besoins pendant plusieurs jours, - non point le
miruvor ou les
lembas des Eldar - mais quelque chose d'analogue, car grande était l'efficacité de la médecine et des autres arts pratiqué à Numenor, et on ne les avait pas encore oubliés."
Comme je suis sympa, voici les définitions de ces mots que vous ne connaissez peut-être pas :
Le
miruvor : il s'agit d'une boisson consommée par les Valar en période de fête, dont les Eldar croient qu'elle est faite « à partir du miel des fleurs immortelles des jardins de Yavanna, bien qu'il fût clair et translucide ». C'est un cordial chaud et odorant. Elrond, le seigneur de Fondcombe, en offre une gourde à Gandalf au départ de la Communauté de l'anneau. Celui-ci en fait boire à trois reprises à ses compagnons lors de leur périple : uIl donne à ceux qui en boivent « une nouvelle force au cœur un nouvel espoir et une nouvelle vigueur".
Le
lembas : Il s'agit d'un pain, confectionné par les Elfes, qui se présente sous la forme de fines galettes dorées. Le lembas peut être conservé très longtemps et présente des capacités nutritives élevées, « nourriss[ant] la volonté et donn[ant] une force d'endurance, ainsi qu'une maîtrise des nerfs et des membres dépassant celle des simples mortels1 ». Dans Le Seigneur des anneaux, Galadriel en offre à la Communauté de l'Anneau, et il constitue la principale nourriture de Frodon et Sam durant leur voyage jusqu'au Mordor.
Extraits concernant les chevauxExtrait de la "Description de l'île de Numénor"Toujours dans la même lignée, d'autres éléments précieux concernant les chevaux.
"A Numenor, tout le monde se rendait d'un lieu à un autre à cheval ; car les Numenoréens, tant hommes que femmes, étaient des cavaliers passionnés, et tous ceux de ce peuple aimaient les chevaux, les traitaient avec honneur et les hébergeaient de noble façon. Et aux chevaux, on apprenait à percevoir les appels venus de loin et à y répondre ; il est dit dans les vieux comptes que lorsqu'il y avait un grand amour entre un cavalier, homme ou femme, et son coursier favori, il pouvait le faire venir à lui par simple opération de pensée. C'est pourquoi les routes de Numenor étaient non pavées, pour la plupart, faites et entretenues à l'usage des cavaliers, car dans les siècles passés, car dans les siècles passés, on ne se servait guère de voitures et de charettes, et les chargements lourds voyageaient par mer."
Extrait concernant le conseil du sceptreNote 23 du récit d'Aldarion"Dans une note concernant le "Conseil du sceptre", tel qu'il fonctionnait en cette période de l'histoire de Numenor, il est précisé que ce Conseil n'avait qu'un pouvoir consultatif, et qu'il ne pouvait en rien influer sur les décisions du Roi ; et que ni le souhait ni la nécessité d'un autre type de pouvoir ne s'étaient encore manifestés. Le conseil était composé des membres représentant chacune des régions de Numenor ; mais l'héritier présomptif en était membre de plein droit, afin qu'il s'initie aux pratiques du gouvernement ; et d'autres personnes pouvaient, occasionnellement, y accéder lorsque la matière qui faisait l'objet de la discussion relevait de leur compétence particulière, soit que le roi les y convoquât, soit qu'elles demandassent elles-même à y participer. A cette époque, outre le roi, 2 membres du conseil étaient de la lignée d'Elros : Valandil, le seigneur d'Andunië pour l'Andustar, et Hallata, le seigneur du Hyarastorni pour le Mittalmar ; mais ils devaient leur position non pas à leur rang ou à leur richesse, mais à l'estime et à l'affection qu'ils avaient su gagner dans leur pays respectif.
Extrait concernant les arcs NumenoréensExtrait de la description de l'île de Numenor"Plus tard, lors des guerres avec la Terre du Milieu, les arcs des gens de Numenor devaient inspirer une sombre terreur. "Les Hommes-de-la-mer", disait-on projettent devant eux un grand nuage, telle une pluie qui devient serpents ou une noire grêle acérée" ; et en ces temps là, les puissantes cohortes des Archers du Roi utilisaient des arcs en aciers creux et des flèches à empenne noire, longue d'une bonne aune, de la pointe à l'encoche. Mais longtemps les équipages des grandes nefs nunmenorénnes srvinrent, les mains nues, parmi les hommes de la Terre du Milieu ; et bien qu'ils eussent des haches et des arcs à bord, pour abattre des arbres comme bois d'oeuvre ou pour chasser leur nourriture sur les plages sauvages que nul alors ne revendiquait, ils laissaient leur attirail à bord lorsqu'ils recherchaient la société des hommes du pays."
Cet extrait a inspiré une règle spéciale sur les armes que vous retrouverez ici :
http://www.donjonsetdragons.net/viewtop ... 53#p190853