Lucas rechigna à ressortir de l'abri chaud avec de la nourriture presque potable qu'était la base. Malgré tout, sachant pertinemment qu'il regretterait amèrement de ne pas s'en être occupé lorsqu'il sortirait pour de bon. Après une grande inspiration, il se lança dans la tempête.

Une rafale lui gifla aussitôt le visage. Le vent le repoussait, et essayait de l'emporter au loin. La tempête était furieuse. Elle avait chassée ces intrus de ses terres épurées, et voilà qu'ils venaient la narguer! Ils allaient regretter de ne pas être restés cachés.

Lucas commença par prendre le vent comme il venait, ce contentant de tenir bon. Son travail, bien que bon, n'en fut que passable. Puis il compris. Il laissa le vent couler entre ses doigts, puis se coula en lui. Il jouait avec le vent. Ses gestes, possédaient une vitesse, une grâce et une précision improbable quand on le regardait et qu'on s'arrêtait au physique.

Voyant que ses efforts devenait vains, la tempête redoubla de force. Lucas se glissa sous une rafale, en fit filler une autre, et récupéra un autre pack d'une pirouette. La tempête hurla. Il dansa.

Le tout formait un spectacle irréel. L'orc, véritable montagne de muscle, tournait, la tempête, semblant une armée de fantômes, criait, il caressait l'air, jonglait avec les packs, elle renvoya ses marées à l'attaque, il ondula, dansa, et rentra. Tout avait été récupéré.

L'effort l'avait vidé, mais il était heureux. Il avait retrouvé ce qu'il aimait

Ley laissa un fin sourire apparaître brièvement sur ses lèvres en voyant les derniers paquets atterrir de façon très propre et rangée à côté d'elle, et Lucas arriver à leur suite en sortant de la tempête avec une finesse et une grâce pour le moins surprenante au vu de sa carrure. Il y avait dans ses mouvements l'art du danseur autant que celui du combattant, et c'était quelque chose qui la touchait particulièrement. Qu'il s'en douta ou non, l'Ork avait fait impression auprès de la guerrière en cet instant.

Elle n'en perdit pas le sens des réalités pour autant, ni son pragmatisme invétéré, et ferma rapidement la porte extérieure derrière son camarade. Au moment où elle se retournait et avant qu'elle ait pu dire ou faire quoi que ce soit d'autre, elle fut surprise par le vieux militaire qui commençait à les houspiller. Sentant l'agacement la conquérir peu à peu, elle ne put s'empêcher de lui adresser un bras d'honneur dès qu'il eu le dos tourné. Probablement pas la chose la plus intelligente à faire, certes, mais celle qui lui vint le plus spontanément pour exprimer son point de vue en tout cas. Pensant qu'Olya aurait peut être bien eu le même genre de réflexe - à la différence qu'elle aurait peut être remplacé le geste explicitement vulgaire par quelques insultes russes incompréhensible du commun - elle se prit soudain à songer à ses amies et à leur état potentiel.

De nouveau, son attention fut toutefois détournée par l'attention d'un autre militaire présent, plus jeune celui-ci. Elle se mit à suivre le jeune homme suite à son invitation plus cordiale, amenant autant de chiens qu'elle put entrainer avec elle à sa suite pour ne pas perdre de temps.


Elle opina lorsqu'on lui indiqua la porte de la réserve, mais demanda au soldat s'il pouvait lui indiquer l'infirmerie, faisant valoir que si la douche n'était pas prioritaire le check-up du médecin l'était, lui. Même si Lucas, Marvin et elle n'était pas en aussi mauvais état qu'Olya et X.Y. à leur arrivée, la prudence n'était pas un luxe étant donné leur environnement. Et puis elle voulait des nouvelles de ses camarades, même si elle n'exprima pas ce dernier point. Elle avait une réputation à tenir, après tout.

Elle se retourna finalement vers ses camarades pour clarifier le programme :

« Un : finir de faire rentrer les chiens dans la salle de stockage. Deux : vérifier l'état des pattes des chiens comme l'inuit nous a appris. Trois : check-up à l'infirmerie. Quatre : dodo. Go. »

Elle s'en tint ensuite strictement à ce programme qu'elle avait clarifié, luttant fortement contre elle-même pour ne pas bâcler l'examen des pattes des chiens, puis croisant les doigts pour que le docteur de la base ne leur annonce pas que ce début de run les avait mis hors d'état. Si tout allait bien, elle allait enfin pouvoir dormir... !

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Marvin fut pour sa part bien moins farouche face au tempérament colérique du vieux militaire. Plus avisé, et surtout désireux que tout se passe bien et qu'un conflit ne naisse pas au sein même de ce qui devait être le lieu de repos, il se contenta de garder le silence et d'espérer que le geste de Ley ne les mette pas dans les ennuis.

Tout aussi fatigué que le reste de l'équipe, il se rangea au programme proposé par Ley, et fut d'une grande aide lorsqu'il fallut déplacer les chiens et les examiner. Ayant appris plus vite à diriger les attelages et semblant avoir un contact plus facile avec ces bêtes, il était plus facile pour lui d'obtenir d'elles ce qu'il souhaitait.

Il fut cependant tout aussi soulagé lorsque l'examen des pattes fut terminé, et qu'il put aller voir le docteur avec l'espoir de bientôt se coucher.

Les chiens sont épuisés, éreintés, leurs pattes sont passablement endommagées, les conditions climatiques n'ayant pas été plus tendres pour les chiens que pour les runners.
Mais ils acceptent sans rechigner de sortir du couloir d'accès principal.
Par contre, prendre le chemin inverse du réfectoire aux bonnes odeurs de nourriture chaude n'est pas le plus aisé, et Marvin finit par leur mettre sous le nez un Pack C pour les guider jusqu'à la réserve, tout en adressant à Ley un clin d'oeil explicite en désignant le pack : il serait effectivement judicieux de dégeler au moins 1 à 4 packs pour ravitailler les pauvres bêtes.

Le détour par l'infirmerie ne présente aucune opposition formelle de la part des militaires, ils sont tout aussi conscients que les runners de la nécessité d'un check-up médical dans les circonstances présentes. Même si l'un d'eux grogne pourtant à leur passage « le sergent a dit d'aller dormir, alors ne trainez pas ».

Le Doc ne fait aucune difficulté à examiner tout un chacun, à sortir des plaquettes de « vitamines » et à prescrire un bol de soupe supplémentaire avant de recommander « d'aller se coucher pour reprendre des forces dans les meilleures conditions ». Il se dit confiant les concernant même s'il insiste pour faire un check-up de contrôle demain matin. Et utilise tout le temps de l'examen pour faire parler les uns et les autres de leurs expériences, de leur vécu, de leurs conditions de sommeil, ...

Concernant XY, il refuse d'avancer un pronostic pour l'instant. Il parait bien trop préoccupé pour que ce soit bon signe.

Olya, elle, est devant son bol de soupe au réfectoire, comateuse, mais plus de fatigue que d'autre chose.

Ley accueille avec une réjouissance non-feinte les vitamines offertes par le Doc' et sa prescription d'un bol de soupe supplémentaire... un peu moins la réponse de celui-ci concernant l'état d' X.Y.. De nouveau elle ne dit rien, mais son corps parle encore pour elle, indiquant son soucis pour sa camarade.
Elle reste particulièrement brève et évasive dans ses réponses aux questions du toubib, sans toutefois lui mentir. La guerrière n'a pourtant pas pour idée de le froisser ou de le contrarier ; elle est simplement fatiguée, et a envie de se coucher le plus tôt possible, surtout qu'on lui rappelle sans cesse qu'elle ne doit « pas trainer ». Ce qui, à bien y réfléchir, est un peu ce qu'on leur dit depuis le début de cette run. Intérieurement, elle se promet toutefois de répondre plus longuement au Doc' le lendemain, ne serait-ce que par respect pour son attitude avenante et agréable.

Une fois l'examen terminé, elle se dépêche d'aller au réfectoire, trois packs C sous le bras. Elle en profite pour tapoter amicalement l'épaule d'Olya au passage, avant de se diriger vers les cuisines. Si il n'y a aucun militaire restant à celles-ci, elle en profite pour faire dégeler les packs C, et se servir un second bol de soupe, prête à dégainer sa prescription pour "un peu plus de bouffe" comme elle sortirait son revolver du holster à la moindre intervention d'un casse-pied, quel que soit son grade.

Elle évite tout de même et se dépêche d'engloutir le contenu de son bol une fois celui-ci servit, avant d'aller donner la nourriture aux chiens. Une fois la corvée terminée, elle se précipite dans son lit pour s'y affaler, précisant une dernière chose avant de s'endormir :

« Le premier qui m'réveille, j'lui arrache la tête ! »

Le moins qu'on puisse dire en voyant la piaule qui vous a été désignée c'est ...
Bon à première vue, c'est du spartiate version militaire ... Armoires métalliques réglementaires, lits au carré, superposés par 3, 2 colonnes, ça fait 6 lits.
Dont, manifestement, vu les sacs posés sur les pieds des lits .... 4 d'occupés !

Ley étant la première des runners à venir se pieuter, elle s’écroule, sans se changer pour la nuit, sur le premier lit dispo, en bas, bloc de gauche en venant de la porte.
Karl, Malcolm et Yuri sont, à son arrivée, tous les trois assis sur la couchette du bas, bloc de droite.

Olya mange de bon coeur et prend ses vitamines comme une grande.
Elle profite que les autres aient rentré leurs affaires avant la tempête pour enfiler la tenue "chaude" que ses compagnons portent en journée. Elle, elle est obligée de laisser une ouverture à l'arrière pour y passer sa queue et si ça ne marcherait pas en journée, c'est déjà mieux que de dormir à poil la nuit.

Elle se glisse dans un sac de couchage et s'endort rapidement, forçant l'activation de son régulateur de sommeil.

Après seulement quelques minutes à se retourner encore et encore sur sa couverture, la Panthère cendrée se mit à grogner, se rendant à l'évidence : si sa combinaison de survie polaire était excellente pour se protéger du froid, elle ne faisait pas franchement office de bon sac de couchage. Elle était peu confortable, et la température de la pièce qui sans être vraiment chaude ni même tiède était toutefois douce, surtout comparée à la température extérieure, rendait son port de plus en plus insupportable. Elle finit par la retirer, la posant très vaguement pliée en bout de lit, sur la couverture. Elle se retrouvait ainsi dans la même tenue que celle avec laquelle elle était entrée dans l'avion, la veste en cuir en moins : avec un pantalon de jean et un T-Shirt couvrant ses sous-vêtement. Dans cette simple tenue, elle se glissa enfin sous l'épaisse couverture.

Elle poussa alors un petit soupir d'aise. Habituée à la fermeté des matelas militaire, elle savourait ce moment qui après tant de péripéties lui apportait enfin un peu de confort...


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Marvin passa un peu plus de temps à échanger avec le Doc' et à répondre à ses questions, même s'il resta lui aussi assez concis afin de pouvoir prendre du repos. De la même manière, il le remercia pour les vitamines qu'il s'empressa d'avaler, bien conscient qu'il ne pouvait pas se priver du moindre petit plus dans ce genre de situation, et alla lui aussi récupérer un bol de soupe supplémentaire. Il fit un bref sourire à Ley en voyant qu'elle avait donné suite à son "clin d’œil explicite" au sujet de la nourriture pour les suite.

S'asseyant en face d'Olya le temps d'avaler sa portion supplémentaire, il la jaugea du regard pour déterminer son état. Il ne la connaissait pas aussi bien et depuis aussi longtemps que Ley, aussi ne pouvait-il pas se permettre le même genre de tape amicale sur l’épaule sous peine de paraître trop familier ; mais l'intention y était, et il prononça tout de même quelques simples mots d'encouragement.

Il se dirigea enfin vers le dortoir, mais seulement pour se rendre compte que la panthère s'était déjà affalée sur le dernier lit disponible. Avec un petit soupir de fatigue, il fit demi-tour en direction de l'infirmerie en espérant que le Doc' n'était pas déjà lui-même partit dormir ailleurs pour lui expliquer son problème et lui demander s'il existait un dortoir qu'on ne lui avait pas indiqué ou, à défaut, s'il pouvait dormir sur un des lit de l'infirmerie pour la nuit. En cours de route, il s'arrêta soudain et marqua un temps d'arrêt en remarquant qu'une lumière était toujours allumée à sa gauche. Tournant la tête, il aperçut Olya qui s'apprêtait à dormir dans un sac de couchage, à même le sol. Avant qu'elle n'active son régulateur de sommeil pour tomber comme une enclume dans les bras de Morphée, il lui proposa poliment de le suivre, des fois qu'il puisse obtenir de l'aide du Doc'.
Quitte à dormir dans un sac de couchage, autant que celui-ci repose sur un matelas plutôt que sur un sol dur et froid.

Le Médecin comprend rapidement la situation ...
« Hum ...
Mademoiselle a déjà son lit ici ... » dit-il en désignant le lit précédemment occupé par Olya, puis en montrant le lit du fond, il ajoute à Marvin,
« Ce jeune homme dors habituellement dans la chambre qui vous a été désignée.
Si mes calculs sont justes il y reste donc encore 2 lits pour votre grand ami et vous ... »

Opinant après avoir entendu la réponse du Doc' et le remerciant, Marvin fit demi-tour en se frottant légèrement la nuque, confus. Il avait vaguement aperçu un sac un hauteur, mais ne s'était pas vraiment rendu compte qu'il y avait encore deux couches un peu plus en hauteur au dessus des quatre qu'il avait aperçu. Le bâillement qu'il étouffa ensuite lui permit de mettre ça sur le compte de la fatigue : il était définitivement temps qu'il aille se coucher.

Une fois arrivée dans le dortoir, il grimpa dans la couche la plus en hauteur sur laquelle était posée le sac, qu'il déposa sur l'armoire métallique collé au lit superposé afin de libérer la place. Quittant sa tenue, il se glissa simplement sous la couverture, lui aussi vêtu de ses vêtements et sous-vêtements.

Voyant que personne ne le réclamait, Yuri se demanda ce qu'il faisait encore debout.
Dans 30 minutes plus personnes debout. Ca serait une honte de faire douiller la virilité de Karl, je vais partir me recoucher maintenant.
Par contre ça risque pas de faire comme l'autre nuit. Ce coup ci c'est sac de couchage, couverture et gros Tshirt.

Après avoir avaler les pilules de vitamines du Doc', Yuri se laissa échouer dans les bras de Morphée.

Après avoir passé une nuit catastrophique et finalement non reposante.
Marvin se réveille vers 8 heures du matin.
Il aurait peut être mieux fait de ne pas se coucher.
Oh physiquement tout va bien, mais c'est moralement qu'il a flanché.
Le bruit de la tempête lui a fait imaginer des choses et rarement son esprit était parti vagabonder dans des territoires oniriques aussi impitoyables.

Après avoir fait sa toilette et pris une bonne douche, Marvin se dirigea vers le réfectoire pour prendre des forces et surtout un bon petit déjeuner.
Il s'habilla danns la tenue adéquate et si possible dans une tenue militaire que ces derniers pourraient lui fournir, car il n'a pas d'autres vêtements que les combinaisons de survie polaire, ou sa combinaison de saut en parachute.

Dès qu'il peut et avant le briefing à destination des runners à 10h00, Marvin se dirige vers le Doc afin d'avoir de quoi mieux se reposer et de comprendre ce qui pourrait être fait pour éviter au maximum les désagréments.

Sans vrai repos dans cet enfer et c'est la mort assurée, pour lui, mais aussi pour son équipe.
Dans une telle chaîne de responsabilité, il ne doit pas y avoir de maillon faible.

« Bonjour Doc'.
Je suis l'un des nouveaux arrivants d'hier soir sur cette base.
Je me nomme Marvin.
Je n'ai pas eu le temps de passer avant et j'aurais du probablement du le faire.
Je suis sur que vous avez l'habitude de ce genre de demande.
J'ai passé une très mauvaise nuit, non pas sur les conditions de couchage, mais sur les cauchemars que j'ai pu faire en raison de la tempête et du bruit infernal.
Est ce que vous avez des somnifères ou des boules quies à fournir ?
Voire d'autres solutions qui permettent de récupérer, car je pense que notre mission va nous emmener loin de cette base et de vous. »


Avec tout cela, je ne sais pas à combien de case étourdissant j'en suis, mais cela ne doit pas être loin de 8 ou 9 (-2D à tous mes jets).

Avant le briefing, les militaires ne sont pas disponibles pour fournir la moindre pièce d'équipement. Il faudra donc attendre la fin du briefing de 10h00 pour formuler toute demande vestimentaire. Marvin doit donc se débrouiller avec les fringues dont il dispose actuellement. La combi de saut étant assez isolée pour protéger du froid de l'altitude, en intérieur c'est probablement la moins pire solution.

Le petit déjeuner est .... militaire !

Olya, la tête dans le cul (c'est une expression) a mal dormi, pour la seconde nuit consécutive. Aussi elle reste au lit pour le moment, à essayer de se rendormir malgré le bruit que font les autres. Et s'il faut pour ça en donner l'ordre dix fois au régulateur de sommeil, soit. Elle n'a pas envie de programmer un réveil.

« Les somnifères, j'en ai, mais je ne vous les donnerai pour un usage hors de ma surveillance qu'avec un sacré flingue sur la tempe mon garçon ! » Marvin a réussi à fâcher le Doc !
« Si c'est pour mourir gelé dans votre sommeil, c'est la solution la plus indolore, mais j'en refuse la responsabilité.
C'est bien clair ? »

Et après on se demande pourquoi les militaires sont stupides.
Ils se mettent à hurler pour rien.

Marvin était resté impassible à la remarque du médecin de la base.
« Certes, je comprend parfaitement votre raisonnement.
N'ayant pas de connaissance en médecine, je préfère me renseigner auprès de vous.
Ce qui m'importe est la réussite de la mission et surtout la survie de tous les hommes qui y participent.
D’où le fait que c'était une question et que je demandais d'autres solutions potentielles.
Qu'en est il de ces autres solutions ?
Boules Quies ?
Bref comment faites vous pour supporter tout cela aussi longtemps ? »

Il posait ces questions de manières calmes et posées.

Marvin laisse Olya continuer sa nuit.
Tout le monde a besoin de récupérer.

« humf ! »

Le Doc comprend (difficilement mais il prend sur lui pour prendre le temps pour y parvenir) et finit par dire ...
« Le mieux c'est de s'y habituer, soi-même, passer quelques semaines pour y trouver un rythme apaisant et apprendre à « écouter le vent ».
C'est comme ça que font les locaux et c'est de loin la très meilleure solution.
Mais j'ai comme l'intuition que vous n'aurez pas 5 semaines d'acclimatation pour tenter cette solution..... »
puis, il consent à lâcher interrogativement : « Les boules quies, c'est effectivement une solution acceptable,
à condition que quelqu'un monte la garde et soit capable de secouer tout le reste du groupe en cas de problème ...
Et là ... ça dépent si vous êtes sûr de vos hom...comparses ............
l'êtes-vous ? à 300% ? »

piqué au vif par cette assertion selon laquelle des militaires de l'unité à laquelle il appartient risqueraient d'être « moins fiables » que des runners, « sans foi, ni loi, ni drapeau », le Doc décide donc :
« Si vous êtes amenés à dormir ici, dans mon infirmerie, sous ma surveillance, je vous donnerais des somnifères pour vous aider à refaire le plein de sommeil.
Si vous partez pour une expédition à l'extérieur, je veux bien vous laisser une boite de 2 paires de boules quies par personne, mais n'en abusez pas .... »