Chapitre I : Stupeur dans la lande Tonnerre Grondant n´a pas revu Arkhip le chétif depuis la nuit de la razzia. A vrai dire, il n´a plus guère pensé à lui, et le revoir en ce jour ne lui apporte ni joie, ni déplaisir. Il ne l´a jamais vraiment apprécié, mais en vérité, ils se connaissent peu... Aujourd´hui, Tonnerre Grondant est devenu un géant aux muscles impressionnants que ne renieraient pas les demi-orques les plus robustes, et à la gestuelle lente. Il ne porte qu’un simple pagne, comme si le froid de la steppe n´avait aucun effet sur lui, et tient sur son épaule une grande hache à l´aspect terrifiant. Ainsi, seul et quasi-nu, il erre telle une force de la nature, et ne se soucie de rien. Aussi, alors que la monture du jeune sang-mêlé s´approche derrière lui, il ne lui accorde aucune attention, demeurant assis sur son rocher, sa hache entre les jambes.
Arkhip ralentit sa monture et au pas, louvoya entre les rocs effilés pour rejoindre Tonnerre grondant. Il arrêta son cheval et lui flattant l´encolure lança à son vis à vis d´un ton enjoué et parfaitement hypocrite, qu´il masqua à peine. « Salut à toi noble Tonnerre grondant. »
Se redressant sur sa selle pour mieux voir l´horizon. « Je suis aussi ravi que surpris de te trouver seul sur la steppe. »
Puis d´un air contrit. « Aurais-je troublé ta méditation ? »
Arkhip espérait bien une réponse affirmative qui lui aurait donné un prétexte facile pour reprendre sa route au plus vite. Lhommesinge : Tonnerre Grondant ne tint pas compte de la bravade. Selon lui, Arkhip le chétif avait toujours été fol et inconstant, mais pas vraiment méchant. De plus, il était un Tourkout, comme lui, et il avait choisi il y a longtemps de respecter tous ses frères, même ceux qu´il n´aimait guère, et même ceux qu´il détestait, comme... Gourmak. « Te voilà bien loin de chez toi », dit-il enfin. « Partage mon repas, et tu pourras reprendre ta route. » Et ce disant, il lui tandis un morceau de viande séchée.
Galan d'Armor : soupir intérieur.
Arkhip regarda la lande au loin, il était attendu et aurait bien sorti une excuse de derrière la brande pour s´en sortir. Il serra dans ses doigts grêles, le cuir de ses rennes et son cheval piaffa, lui aussi impatient de reprendre sa course.
Fallait il être aussi stupide qu´un Tourkout pour préférer partager le repas d´une de ces grosses brutes au sourire d´une jeune coureuse pas encore promise. Néanmoins, Arkhip démonta et entrava son cheval à l´aide de sa bride. Résigné mais offrant un sourire de bon aloi, le sang mêlé s´avança vers Tonnerre grondant. « Je serais ravi de rompre le pain avec toi. »
Qui sait, peut être trouverait-il quelque avantage à cette rencontre. Il vint s’asseoir à côté de son hôte. Pour plus de confort, il dégaina ses deux hachettes et les posa à côté de lui, à portée de main. Il avait prit sa pelisse de peau et s´en drapa sentant le vent rafraichir. Baloo : Le duo était peu causant et la viande séché fut bien vite mâchée. Ils échangèrent quand même quelques banalités, un peu pour meubler et bien que se connaissant peu, ils s’aperçurent bien vite qu’en fait, ils ne se connaissaient pas du tout. Arkhip ayant fini, il se leva : « Bon et bien ce fut un plaisir de discuter avec un Tourkout qui a du savoir vivre » dit-il d’un ton légèrement trop sympathique à son gout car pour une fois, il le pensait presque. « On devrait revoir ce surnom « chét… » » Tonner n’eu pas le loisir d’achever sa phrase, interrompu à ce moment là par des cris mêlés à des hennissements de chevaux. Le regard des deux hommes se tourna immédiatement pour décrypter ces nouveaux événements. Ils notèrent quand même au passage que chacun avait saisi ses armes. La Grande hache pour Tonner Grondant, deux solides hachettes pour Arkhip. Bien vite ils virent dans la steppe un coureur sur un cheval brun-blanc qui semblait vouloir échapper à des poursuivants mais les poursuivants n’étaient pas montés sur des chevaux… Ils chevauchaient une sorte de gros lézard. Bien que plus rapide, le cavalier était en passe d’être rattrapé par ses trois poursuivants dont les montures semblaient ne jamais devoir ralentir l’allure. Les assaillants ne ressemblaient à rien de ce qu’ils connaissaient, ils étaient plus grand que des coureurs et surtout, il portaient armures et lances alors que les chevaucheurs n’avaient que cuir et fourrures ainsi que des cimeterres. Lhommesinge : Tonnerre Grondant se dressa lentement, sa hache à la main, et observa la poursuite. « Quel étrange équipage était-ce là ! Des lézards géants servaient de monture à des guerriers... étrangers ? » C´était une bien curieuse affaire, et cela attisa la curiosité du jeune barabare. Les coureurs avaient-ils désormais d´autres prédateurs que les Tourkouts, ou était-ce autre chose ? Des envahisseurs ? Mal leur en prendrait... Mais surtout, d´où venaient-ils ?
Galan d'Armor : En soupirant, Arkhip se leva pour observer la scène. En temps ordinaire, le sang mêlé n´aurait peut être rien fait, à part continuer à mastiquer sa viande de chevreau. Mais, ces créatures reptiliennes lui donnait froid dans le dos.
D´un bond, tandis que Tonnerre grondant éleva son imposante carcasse, il sauta par dessus un roc moussu et atterrit souplement prés de son cheval. Il sortit, d´une fonte de sa selle, son arc. D´un même mouvement il encocha une flèche et visa le premier monteur de lézard.
Baloo : Ordre de jeu Arkhip, guerrier II et monture II, Harim (le coureur), Guerrier I et monture I, Tito (s’il est là…), Sköll (idem…) Guerrier III et sa monture et Tonner grondant.
La flèche d’Arkhip se ficha dans l’épaule du premier guerrier qui lâcha un juron dans une langue inconnue profitant de la surprise, Arkhip encocha une autre flèche (round I) qui fut moins meurtrière. Emporté par son élan, le guerrier avance (case 17 / 7 à case 12 /10), se « cache » derrière le coureur et lui porte un coup monstrueux de sa lance dans le flanc arrière droit qui le laisse presque mort… sa monture tente de morde mais ni parvint pas.
Harim en désespoir de cause tente de faire face et lui porte un coup de cimeterre qui porte et entaille sa cuisse. Le guerrier semble avoir bien reçu mais s’accroche à sa monture.
Le guerrier I charge l’archer (case 17 /5 à case 16 /3) et lui porte un coup de lance (10pv)à l’épaule. Sa monture tente de le mordre sans succès.
Amgoth je suis actuellement à 35 de déplacement (15 + 20 de métamorphose du totem) Je lance immobilisation animal sur "lézard 2", passe en rage berzerker (+4 For et Con +6Pv -2CA et cours sur guerrier 2 pour faire un "renversement" (p201 livre joueur) en l´abordant par la case 13.10 vers 10.10
Baloo : L’étrange loup gris se transforma en un homme aux traits de loup qu’il identifia comme pouvant-être Tito fils du pelage gris (d’où la petite affinité avec les loups
Emyr : Sans hésiter, Sköll se redressa quittant l´abri précaire de son buisson et lança une incantation puissante, faisant sortir de terre les fils enchevêtrés d´une immense toile gluante pour les étrangers en combat... et épargnant les Tourkouts. Quand au lézard retardataire en approche... il avait intérêt à savoir stopper net pour l´éviter !
Baloo : Entendant l’incantation et voyant cet amas gluant se matérialiser devant lui, le guerrier III modifia sa course et chargea le nouveau venu. Sa lance trouva la chair du sorcier et ce dernier poussa un cri de douleur. Sa monture tenta bien de le mordre mais le cavalier avait privilégié son attaque et la mâchoire de la bête écailleuse claqua dans le vide..
Pour info, la diagonale 20:2 /8 :16 est légèrement plus encaissée que le reste du terrain. Cases 1:1 et 20 :16 étant des points plus hauts. Lhommesinge : Tonnerre Grondant n'avait pas désiré ce combat. Jadis, il avait laissé ses instincts les plus sauvages dominer sa raison, et il s'en était suivi mort et pillage, voire pire. Qui était fautif dans cette affaire ? Akhip le chétif, qui avait ouvert les hostilités sans essayer de comprendre ce qui se passait ? Mais comment en vouloir au jeune demi-sang d'avoir voulu se porter au secours d'un frère ? Que le grand guerrier l'ait voulu ou non, le sort en était jeté. Il devait se battre. Sans haine, sans colère, mais sans pitié. Le colosse dressa sa grande hache au-dessus de lui, accrochant un sinistre reflet au métal sombre, et assèna un coup au guerrier monté devant lui, qu'il voulut le plus puissant possible.
Baloo : La hache de Tonner grondant s’abatis avec une puissance phénoménale. Le bras du guerrier aurait surement été tranché net s’il n’avait eu une chemise de maille.
Round suivant : Arkhip, guerrier II et monture II, Harim (le coureur), Guerrier I et monture I, Tito (s’il est là…), Sköll, Guerrier III et sa monture et Tonner grondant. Galan d'Armor : Peut être trop sûr de lui et ayant mal évalué la vitesse de ces satanés reptiles, Arkhip, n'avait pas vu venir le coup et n'avait évité le pire que de justesse. La douleur fulgurante dans le bras lui fit lâcher son arc, devenu de toute manière inutile à cette distance, et pousser une sorte de feulement de douleur contenue.
Essayant de faire fi de cette blessure et du sang qui poissait déjà sa manche, Arkhip dégaina ses hachettes tandis que Tonnerre Grondant abattait son arme sur leur adversaire. Déjà l'autre apprêtait sa riposte et le jeune sang mêlé savait qu'il n'aurait pas le temps de placer une de ses mortelles combinaisons. Comble de malchance, la taille de la monture l'empêchait de se placer dans une position plus ... adéquate à son goût.
C'est donc dans un moment de pur instinct qu'Arkhip fit vrombir l'une de ses hachettes en direction du guerrier ennemi. Baloo : Le guerrier II étant enchevêtré, il essaye de se libérer mais ni parvient pas. Sa monture ne tente pas de mordre et semble complètement immobile.
Harim quand à lui n’a pas été touché par les fils de la toile mais préfère tenter d’achever son assaillant plutôt que de risquer l’emprisonnement dans la toile. Son coup de cimeterre n’est pas à la hauteur de ses espérances et n’a pas plus d’effet qu’un pet de mouche un jour de grand vent sur la steppe.
Le guerrier I est lui aussi enchevêtré et ne cherche pas à fuir le combat puis qu’il ne le peut pas. Ayant bien compris que la mort l’attendait probablement, il met toute son énergie à attaquer pour conjurer le sort [ Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher ] attaque en puissance sur 1-3 Harkip ; 4-6 Tonner (1D6) => [1] = 1
Dédaignant donc le colosse qui venait de le meurtrir, il préféra continuer sur le « frêle » demi-Tourkouk en espérant le finir pour n’avoir plus qu’un adversaire… mais ce fut une erreur car ce dernier était leste et évita sa lance aisément [ Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher ] ce qui n’eut peut-être pas été le cas de Tonner… .
Sa monture quand à elle, lui plante ses crocs dans la jambe, arrachant un nouveau cri de déplaisir à Harkip Amgoth Tito, vif comme son totem, ce rapproche rapidement du guerrier 2 (en 10:8) et profitant de l'avantage d'allonge de sa pique pour rester hors de porter, attaque d'estoc sa cible. Baloo : Une créature mi Tourkout, mi loup jaillit d’un fourré et se précipita avec une démarche animale sur le guerrier II. Il tenta de lui porter un coup de sa pique mais son coup ne rencontra pas la cible escomptée. Emyr a écrit : Sköll était entré dans ce combat parce que les siens avaient besoin d´aide. Son choix premier n´était peut être pas aussi judicieux qu´il l´avait espéré : la steppe recelait toujours des surprises et des sols plus ou moins stables... Malgré son agilité, il dut encaisser en plein élan le coup ajusté de l´adversaire en mouvement, hurlant silencieusement en lui-même : Foutrecul de connard ! O.K. ! On ne joue plus... t´es fort comment, toi ? Crispant son épaule, heureusement solide comme Tourkout, il eut un rictus dédaigneux pour son adversaire chanceux, et commença aussitôt à incanter sombres arcanes pour s´élever dans les airs afin de se mettre hors de portée d´un autre coup aussi fichtrement bien ajusté ! Baloo : Sous le regard médusé du guerrier III, Sköll s’éleva dans les airs comme s’il ne pesait plus rien, assez haut pour ne plus être inquiété par sa lance, du moins tends qu’il la garderait dans ses mains. C’était bien là de la pure sorcellerie et le trouble du guerrier était visible mais il lança toutefois son arme de toute ses forces (réussite malgré malus de -4, dégâts sans bonus de force : 3pv) qui parvint à toucher légèrement sa cible et retomber (en case 3 :8). Le guerrier sauta lestement de sa monture pour la ramasser et s’éloigner un peu de la menaçante silhouette dans les airs. Il entraina sa monture à sa suite pour lui servir d’abris et peut-être de moyen de fuite… Lhommesinge : Fort de son succès précédent, Tonnerre Grondant asséna un second coup tout aussi puissant à son ennemi. Le premier l'avait sérieusement blessé, et il avait bon espoir que le second fût fatal. Attaque en puissance à la grande hache (1d20+9) => [6] + 9 = 15dégats éventuels (1d12+10) => [10] + 10 = 20
La grande hache fut déviée par l'armure de l'étranger, et le coup, pourtant surpuissant, ne porta pas. Le géant tourkout poussa un juron, et prépara un nouvel assaut. Arkhip était blessé, et le combat ne devait pas s'éterniser au risque que les conséquences fussent funestes pour son compagnon d'arme. Baloo : J’ai pas fais le pas de placement de Tonner Grondant, j’ai cru comprendre que ce n’était qu’en cas de réussite. Round suivant, toujours même ordre : Arkhip, guerrier II et monture II, Harim (le coureur), Guerrier I et monture I, Tito, Sköll, Guerrier III et sa monture et Tonner grondant.
Que Tito se rassure, il ni a pas eu beaucoup de réussite dans le tour qui s’achève… Galan d'Armor : Décidément ce n'était pas son jour, mais quelque part il l'avait bien cherché. Qu'est ce qu'il lui avait prit d'engager le combat. Pour sauver un coureur ? Par haine des guerriers chevaucheurs de lézards ? En réalité, il n'en avait pas la moindre idée. Arkhip pouvait bien accuser le destin ou sa propre impulsivité, le résultat était là. Il pissait le sang pour un combat qui n'était finalement pas le sien. Il aurait mieux fait de resté assis à bouffer sa viande de chèvre. Une leçon à retenir...
Dans l'immédiat, Arkhip, boitillant, asséna un coup de hache au cavalier un peu à la volée..
... avant de reculer et de sortir de sa sacoche de ceinture une fiole de liquide ambré. (qu'il n'a pas le temps de boire) Baloo : Le guerrier I qui avait déjà subit un monstrueux coup de hache ainsi qu’un coup de hachette senti à nouveau le métal froid l’inciser et son sang chaud couler, son regard se voila et il sombra, retenu seulement par son harnachement à sa monture.
Le guerrier II était toujours empêtré dans la toile, Une créature mi-homme mi-loup l’avait assailli de sa pique mais qu’il avait heureusement pu éviter. La situation se présentait mal, incapable de fuir, la sueur coulait de dessous son casque. Il prit le parti de se débarrasser du cavalier qui lui avait porté un vilain coup de cimeterre mais la chance n’était pas de son côté et il le manqua de peu… sa monture semblait paralysé et ne répondait pas du tout à ses coups de talons.
Le jeune coureur était bien mal en point et c’est avec l’énergie du désespoir qu’il porta un nouveau coup de sa lame qui s’enfonça profondément dans la chair de son assaillant. Ce dernier poussa son dernier juron dans une langue inconnue.
Pendant ce temps, le corps d’Arkhip fut secoué de petits tremblements, ses muscles luttants pour ne pas se rigidifier. Emyr : Ce n'était qu'un sauvage en guenilles pour l'étranger se croyant à l'abri en sa boîte de conserve et sur son lézard géant... Il venait juste de de se rendre compte qu'il avait inconsidérément attaqué un sorcier. Et commençait à entrevoir une certitude : il avait usé sa chance... Il lui restait à apprendre le pire : « Etranger ! Tu es sur notre territoire. Lâche immédiatement tes armes et rends-toi ! Ou meurs aussitôt, pour avoir menacé les Tourkouts ! » Sköll stabilisa son ascension, proférant gutturale invocation et pointant la main en frottant entre deux doigts quelques brins de laine de chèvre, vers l'inconnu qui se croyait à l'abri près de sa monture. Ensuite il dégaina son magnifique grand arc et encocha une flèche empennée de plumes noires. « ... montre toi, Rokesprit. Inspire la peur à ce chevaucheur de venimeux... » Le scorpion vint glisser avec toute l'agilité de ses six pattes coureuses jusqu'à son épaule, laissant le soleil renvoyer les éclats métalliques de sa chitine tandis qu'il se frottait les pinces, dard levé... Sort d’hébètement Baloo : Le Guerrier III semble ne plus comprendre ce qui se passe, dans une indécision totale.
et c'est tout ce que j'ai en stock...
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