Wush'tuibs avait le visage fermé, la précipitation ne lui plaisait guère, et il y avait tant de savoir ici. Cependant, il se rangea à l'avis de la Jedi, tout en prenant des manuscrit dans son sac à dos, histoire de les étudier plus tard.

« Si un peuple raciste comme les ratakas s'est mêlé à des proches humains, c'est qu'il s'agit sans doute d'une secte ou une hérésie.
Continuons l'exploration. »

Évae, sabre à la main, n'avait rien à dire. Elle restait sur le qui-vive, prête à réagir. La discussion ferait du bruit, ce qui ne serait pas positif du tout. En revanche, cela pouvait aider ses compagnons à se défaire d'un peu de leur nervosité. C'est pourquoi le chevalier jedi laissait faire, sans rien dire. Ça, et le fait qu'entre maître Syrah et les mercenaires, s'il fallait se taire, l'ordre fuserait bien vite.
De toute façon, les siths pouvaient-ils vraiment ignorer leur présence ? Ç'aurait été difficile à croire.

En dehors de ces champs de compétences, la jeune bothan suivait le groupe avec une certaine résignation. Elle s'en voulait d'être plus ou moins inutile pour l'instant. De plus elle redoutait avec une forte appréhension l'arrivée d'un combat qui semblait inévitable et durant lequel elle allait devoir se protéger, sans gêner les autres.

Mais elle se voulait forte et prête à accomplir la mission qui leur avait été confié, son objectif étant d'obtenir les moyens nécessaires pour arriver à ses fins.

La Bothan ne prêta pas vraiment attention au droïde dans un premier temps, elle avait conclu que les siths avait fait le ménage. Cependant lorsque l'Umbarienne avait indiqué l'imminence d'un combat, elle avait essayé de se cacher autant que possible et elle se retrouvait juste à côte d'une tête de droïde qui avait roulée jusque là.

Elle la regarda un cours instant puis elle fut tétanisé par la peur. Le sith parla et l'atmosphère était devenue lourde, la tension était montée. Et cela malgré des paroles à la fois surprenante et encourageante de sa part.

L'objet convoité n'est plus là. Le sith dis que ce n'est pas lui. A tous les coups un piège, ils vont tous nous tuer. Pense à autre chose ma petite sinon tu vas sangloter comme un bébé.

Elle regarda à nouveau la tête du droïde, l'alliance de la mécanique et l'informatique ces deux passions. Elle s'isola dans sa bulle autant que possible. Elle essaya d'identifier, l'époque de construction en fonction de technologie utilisé, le fabricant, ses fonctions, les alliages qui le composent et tous autres données lui permettant d'éviter de penser à ce qui ce passer à quelques mètres d'elle. Elle observa aussi la façon dont la tête avait été séparé du reste du corps ainsi que les autres dommages éventuelle. En fait elle avait pris la tête du robot et l'avait examiner sous tous les angles et toutes les soudures.

« J'y vais seule », annonça Évae à l'autre jedi.
Et elle aussi entreprit de s'avancer vers le sith, peu importe ce que déciderait de faire la maître jedi. Il ne fallait pas tomber dans le piège, mais il ne fallait pas non plus leur laisser occuper le terrain. Le nombre n'était pas en leur faveur, le moral jouerait donc son rôle. Il ne fallait pas se laisser écraser avant que le combat soit engagé.
Et en envoyant une seule jedi, la plus "sacrifiable", cela permettait à Syrah de rester aux aguets et profiter d'une occasion sans immédiatement se retrouver aux prises avec le Sith.

Lorsqu'ils n'étaient plus qu'à cinq, six mètres, Evae s'arrêta, la main toujours sur son sabre, prête à l'activer en cas de besoin.
« Vous êtes assez proche. Que pensez-vous de ces statues, dans la salle d'entrainement ? »

Wush'tuibs Dawmulis était pressé par la situation et il n'aimait pas ça. Il préfréait prendre le temps d'analyser, réfléchir, tirer des conclusions et choisir, au calme, la solution qui se dégageait selon les possibilités, un choix parmi d'autres. Mais il savait que depuis qu'il était archéologue tout-terrain, l'urgence faisait bpartie de sa vie. Et aujorud'hui, il ne se retrouvait pas seul face au danger.

Il écouta attentivement les conseils stratégique du militaire républicain et de la Jedi, c'était un domaine où ils étaient plus pertinent que lui, se mit à couvert en sortant sa carabine. Mais sa curiosité était la plus forte, et il ne put s'empêcher de consulter les archives qu'il avait trouvé, notamment "Discipline des 8", qui pourrait l'éclairer sur la philosophie de la secte sith dont ils exploraient les ruines.

« Je pensais que ce mystère atypique aurait pu nous permettre d'éclairer la situation. Après tout, d'où viennent ces pierres ? »
Évae n'en savait rien, ignorait même où avait été trouvée la première. Mais ça lui paraissait un habile moyen de distraire le Sith.

Mais celui-ci continua à parler, tentant de l'amener à douter de maître Syrah.
Son élève ?
« Suffit », tonna d'une voix forte Évae, « nous n'avons que faire de vos paroles empoisonnées. Venez-en au fait. Vous avez perdu ce caillou et avez peur de ses actuels possesseurs, avouez-le. »
Elle aurait aimé croisé les bras, se moquer visiblement de lui, mais l'ennemi trop proche ne le permettait pas. Ces présences sombres inconnues, c'était d'elles qu'il s'agissait, à tous les coups. Avaient-elles la pierre ? De toute façon, les paroles du Sith n'augureraient que des mauvaises nouvelles. Des paroles empoisonnées, en effet. C'était une de leurs plus fortes armes, paraissait-il.
Évae repensa à Kavyr. Lui avait su où frapper pour la faire douter, sur le moment. Un rappel bienvenu à la vigilance. Mais lui-même avait succombé au côté obscur, pour de bonnes intentions et de mauvaises méthodes.

La bothan attendait avec une certaine appréhension les premiers tirs de blasters et autres joyeusetés de combat. Tant que la tension ne monterait pas plus et que le combat ne commencerait, elle se disait qu'elle était en mesure de gérer la situation.

Elle continua de se concentrer, cette tête droïde avait été tranché par un sabre laser. Les probabilités étaient donc le sith avait le travail.
Ce reste de droïde peut nous apprendre bien des choses. Mais dans cette situation je n'ai pas le calme nécessaire ni le temps et encore moins les outils adéquate à porter de main. Donc vu que cette technologie me semble à ma porter je vais essayer de rapporter la tête après l'avoir désactivé. J'espère par la suite obtenir plus d'information si je m'en sors vivante.

Un exil peut-être ? « Je n'ai pas besoin d’éclaircir ce point, dommage pour vous », répondit Évae d'un ton et une intonation plutôt proches de ceux du Sith.
« Le résultat est le même de toute façon. Vous n'avez pas la pierre. Alors vous ne devriez pas être en train de courir après ? »

« Laissez tomber les statues. Maître Syrah ne semble pas disposée à vous parler et ce n'est pas moi qui irait contre son gré en la circonstance. »
La nouvelle voix d'Évae était mécaniquement froide, tranchante comme un sabre laser.
« Si elle consentait à vous répondre, ce n'est pas au sujet de banales décorations que vous auriez à nous renseigner. »

La bothan malgré toute la concentration dont elle faisait preuve pour désactiver la tête du droïde n'avait pas vraiment pu se tenir totalement à l'écart des négociations. Adossé au mur de pièce jute à côté de l'entrée couloir et tournant dos à la situation tout en tripotant la tête du droïde, elle avait fini par faire refluer ces craintes et sa peur. la réflexion analytique de la tête du droïde lui avait permis de mettre en retrait le côté émotionnel de la situation. Et avec un côté tout aussi analytique, elle se disait qu'elle devait bousculé le sith pour l'amener à lâcher plus d'information.

Elle lança à haute voix ces pensées
« Donc en tant que Sith nous devons vous croire sur paroles. Et pour ce que vaut la parole d'un sith encore moins que celle d'un Hutt. Vous dites que la pierre n'est plus là mais qu'est ce qui nous le prouve? Votre bonne foi, la bonne blague. Eh moi je suis la reine Naboo... Je dit que vous avez peut-être peur d'engager le combat et d'y perdre la vie ainsi que la pierre. Si vous voulez prouver votre bonne foi il va falloir cracher du lest et pas qu'un peu. Vous avez plus d'information c'est le moment de vous mettre à table. Après si vous dites la vérité, cela deviendra une saine compétition pour savoir qui est en mesure de récupérer la pierre en premier. Sinon avouer que c'est plutôt déloyal. Ce qui vous correspond bien. »

Lancer dans son discours mécanique, avec une pique ici et là, une dose d'humour et soupçon de menace elle avait peur d'en avoir trop fait.
Elle espérait juste que les Jedis ne lui en tiendrait pas rigueur.

« Vous pourriez avoir laissé la pierre entre les mains de vos subordonnés », fit remarquer Évae, s'avançant néanmoins pour fouiller le Sith comme il le désirait. Il serait bête de ne pas profiter de l'occasion pour savoir ce qu'il avait sur lui. Même si les grenades et autres armes n'étaient pas si fréquentes, elles avaient leur utilité même entre les mains d'un adepte de la Force.
« C'est à maître Syrah de décider. Si elle ne souhaite pas vous parler, nous irons chacun de notre côté. Dire qu'on va s'entretuer pour un caillou... » dit la jeune jedi au Sith, suffisamment fort pour que tout le monde l'entende.

La Bothan avait reussi å faire cracher le morceau ou toutdu moins un partie au sith. Mais c'est avec stupeur que la hacker ėcouta l'échange des plus infructueux voire carrément stérile entre des jedis.

« Bon on ne va pas lambiner avec des ronds de jambes. Le sith a fait un pas nous devons en faire un à notre tour. Ce sont les bases de la négociation donc maître syrah approchait s'il vous plaît qu'on en finisse. Sinon notre expédition n'aura servi à rien.
Reculez dans un tel cas va desservir vos objectifs car le sith aura toutes les cartes en main. Deux seules solutions restent alors possibles partir chacun de notre coté ou nous entretuer. Dans ce cas nous sommes les seuls perdants. Si on continue de négocier c'est du gagnant gagnant avec plus de chances pour nous pour la suite. Alors vous faites quoi? »

Dall ouvrit encore la bouche pour essayer de réveiller les jedis timorées.