Martou aux vus de ce qu'il avait découvert sur les détournements massif de son "regretté" frère, n'espérait plus bien grand chose des son escapade à Sacedón...
Maintenant que je suis là.
Il laissa à une lieu de la ville barges et intendance pour prendre la tête de sa troupe armée et ainsi entrer en grande pompes dans la ville.
C'est ainsi qu'il s’apprêtait à traverser le pont sur le Fleuve-Zangró.

A Cardegoss,
quand Martou se déplace ouvertement en ville,
à cheval et entouré de son escorte,
les gens se poussent et reprennent leur chemin ensuite.

Ici,
à Sacedón,
les rues se vident à son approche, les volets se ferment, ...
et la vie ne revient pas dans son sillage.

C'est donc dans une atmosphère pour le moins troublante
que Martou atteind la résidence de son cadet ...

Indibil se lève, perturbé par l'atmosphère troublée.

« Hé, Étienne, pourquoi est la ville si silencieuse ? »

On ne peut pas dire que ce soit le grand amour.
Bien décider à éclaircir la question, Martou demande à s'entretenir immédiatement avec le responsable du palais en l'absence de son frère.

« Ô, ça me donne une idée. Si Martou me surprend en faisant le bon choix et oriente la puissance de Chalion vers l'éradication de la menace Roknari, je peux simplement réécrire ma pièce pour vilipender son frère et le glorifier... »

Il regarde fixement, pensif.

« As-tu entendu parler de ma pièce : « Le Représentant Commercial qui a Plusieurs Conquêtes Féminines » ? Ah, peu importe ! Allons-nous discuter de nos preuves avec Martou ? Ou devons-nous élaborer une stratégie ? »

De l'autre côté de la place, Étienne et Indibil, face à la boutique de Tregtar, voit l'arrivée de l'Équipage.


Étienne demande à Tregtar

« Voici Indibil, un artiste de renom qui m'accompagne depuis des mois!

Connaissez-vous un émissaire local qui pourrait demander à son excellence Martou un entretien pour moi et mon compagnon ? Audience est un grand mot pour un intendant, bien qu'il en ait digne en réalité. »

« Audience au palais ?
un émissaire local ?
Non. »
Répond calmement la jeune femme.
« Mais si vous tournez une demande écrite,
je peux la faire parvenir aux écuries
qui la transmettront au Gardien
qui la fera parvenir au Chancelier ... »

Étienne écrit

« Votre excellence Martou di Jironal

Je suis de passage à Sacedon, et ayant ouïe dire de votre présence, j'aimerais pouvoir abuser de votre précieux temps pour un entretien informel dès que possible, pour discuter de points d'intéret visant à obtenir une meilleure entente entre 2 serviteurs des États d'Ibra et de Chalion, à défaut d'une amitié officile entre nos 2 Nations »

et remet la lettre pour qu'elle remonte comme un feu des écuries à la maison.

La missive part vers Sa Seigneurie ...
Dans l'attente de la réponse à cette demande d'audience, Étienne et Indibil se retrouvent livrés à eux-mêmes dans cette ville reculée, étrange carrefour commercial situé tout à la fois sur la « Route des Parfums » (Axe Nord-Sud reliant Darthaca à la principauté Roknare de Borasnen, en longeant la cordillère du côté chalionnais), la « Route des 3 Capitales » (Axe Est-Ouest longeant la rive nord du Zangro depuis Pampeludo (capitale de Brajar) jusquà Sacedón, en passant par Cardegoss (capitale de Chalion), poursuivant après Sacedón par le Col de l'Aigle puis en Ibra jusquà Zagosur (capitale d'Ibra). Sacedón est le premier port fluvial à l'amont du Zangro et une halte caravanière importante du fait de la croisée des grandes routes commerciales internationales.

Étienne traverse la place à la recherche du débit de boisson de son amie Kaitsyl, qu'il n'a pas revu depuis 1 an.
Il sait qu'elle a quitté, mais peut-être a t'elle laissé un message, un objet pour lui...

archivé en 39: La colline de l'Aube. On en a fait des parties, S.!

Le petit troquet de la colline n'a pas changé depuis le dernier passage d'Etienne.
Même allure, même emplacement, même activité, même enseigne ....
et même Kaitsyl elle-même qui tient l'établissement !