Bon... Étienne s'arrache à la contemplation des lilas du jardin et prend la plume

« Madame,

Votre confiance nous honore. Il nous sera agréable de contribuer à l'éducation intellectuelle,
culturelle et physique de leur grâce le Royse Teidez et la roysa Iselle dy Chalion. Veuillez nous considérer tout à fait
disposés à nous présenter à votre convenance au château à l.heure de votre choix.

signé: Étienne Rougeau
au nom de Jorge di Vetrera. »

lundi 13 mars 1467 , 21h

On vous fait savoir que vous pouvez vous présenter au château, demain mardi pour le dîner.

Encore une journée complète à attendre.
En Chalion, le diner est le soir, pas le midi comme chez vous en Ibra!
DÉ.JEUNER. C'est pourtant simple. On arrête de jeûner en mangeant le matin.
Ha! Ces Chalionnais!

Étienne passe la journée à potasser de vieux bouquins poussiéreux avec Jorge.
Il rêve à une bonne partie de chasse aux cerfs dans son Ibra natal. Avec sa douce qui l'attend...

Bon, je suppose que Jorge a trouvé des bibliothèques dans le coin...
Jorge s'habille en dédicat, la tenue avec laquelle il est le plus à l'aise. Il suit les indications de la Provincara dans sa lettre (vu qu'elle y expose ses propositions), probablement de faire porter les bagages à la porterie du château.

Aucune bibliothèque publique
S'il y a des livres ici, ils se trouvent dans les demeures qui peuvent se les permettre ...
sinon, les archives du Temple
ok pour les bagages.

Jorge espère que la Provincara a une bibliothèque. sinon, il essaiera de la convaincre d'en créer une...

Pour le soir, Étienne fait laver ses habits ordinaires. Il garde en dépôt ses bagages, dans l'idée de les faire suivre au château s'il peut y loger.

Le dîner est charmant et la question des attributions-devoirs de ces 2 nouveaux professeurs n'y est volontairement pas abordée.
Ser dy Ferrej vous informe pendant qu'il vous escorte de la porte du château à la salle du repas que ces questions seront abordées en petit comité à l'issue du repas.

Ista dîne avec ses dames dans ses appartements (comme si souvent)
Iselle est boudeuse parce que sa « dédiée-décicate » (comme elle la désigne) lui a infligé des exercices de broderie punitifs après la sortie de l'après-midi sous prétexte qu'elle aurait osé galopé avec son cheval et que cela « ne sied pas à une royesse » (sa mimique singeant la dédicate provoque le fou-rire de son jeune frère)
Teidez est d'humeur joyeuse et taquine abondamment sa grande sœur en se vantant d'avoir le droit de galoper, lui !
Betriz se garde bien d'intervenir dans la pseudo-dispute entre Teidez et Iselle ; mais quand la discussion glisse sur les chevaux, elle s'avère un excellent soutient pour vanter les mérites d'Iselle, comme cavalière autant que pour son œil avisé concernant les chevaux -défauts/qualités/estimation des blessures/...etc...- ; si Teidez dispose de qualités similaires, personne autour de la table ne s'avise l'en féliciter en retour.
Ser dy Ferrej rapporte quelques nouvelles de la ville permettant à tous ceux qui restent cloitrés au château d'avoir connaissance des évènements locaux marquants ((rien de folichon)
La Provincara veille à la « bonne tenue » de ses petits enfants et participe peu aux discussions qu'elle suit avec une attention vigilante.

Jorge participe au dîner en essayant, sans trop insister, de faire valoir auprès d'Iselle et de Teidez, ce qu'ils doivent à leurs leçons et à leurs précepteurs à chaque fois que l'occasion s'en présente, par exemple quand ils parlent de leurs talents d'équitation : ils n'ont pas appris tous seuls, mais en assimilant et en exerçant ce qui leur a été enseigné.
Il essaye aussi de faire parler Ser dy Gerrej, en le questionnant sur la région et les relations avec le reste du pays, notamment avec le fils de la provincara.

Le Gardien semble « ne pas vouloir du tout » développer ce sujet en présence des enfants.

Étienne ne fait pas de vagues.
Il écoute, il prend racine.

Il attend qu'Ista vienne à lui...

Étienne continue à être réservé.
Bien qu'il meure d'envie de tenter de s'introduire dans les appartements
de dame Ista pour la confronter...

« Merci! Un petit thé serait le bienvenue! »

Jorge remercie la Provincara, ainsi que Ser dy Ferrej, de leur accorder un peu de leur temps, et s'assied une fois ces dames installées. Il remercie la Provincara pour le repas.
« Votre équipe de cuisine est des plus efficaces et des plus douées. Je ne suis pas un expert en gastronomie, mais j'ai bien remarqué que les produits utilisés étaient frais et de grande qualité. Des produits de vos terres, je me trompe ? Etant herboriste, je ne peux m'empêcher de m'intéresser à tous les jardins des lieux où je passe... Vous m'excuserez de cette ennuyeuse habitude. »