De retour dans ses habits trop serrés, dans une salle trop spacieuse, avec des invités trop spécieux... Il avait cette fois-ci pris le soin de rajouter à son attirail la rapière ibrane qu'il avait pu se dégotter à Zagosur, ses nouveaux bracelets chargés, et son petit poignard habituel calé dans une de ses bottes.

Il ne se sentait pas à l'aise pour autant. Plus vite ils seraient sortis de ce rassemblement de puissants, mieux il se porterait...

Pendant qu'Etienne s'occupait de faire son état des lieux, il observa les convives présents à mesure qu'il avançait avec le diplomate ibrane, tentant de mettre un nom, une faction ou une organisation sur des visages qu'ils ne connaîtrait pas ou très peu, pour la plupart.



Il répondit entre ses dents au frère-soldat interloqué, tout en continuant son examen de la pièce.

« Vous devez connaître les frères-soldats des Ordres combattants de Cardegoss mieux que moi, ser. En plus de posséder une connaissance très poussée des rats d'égout qui fourmillent dans ses caniveaux et dans ses alentours. »

« Faites le compte d'individus que vous savez... écartés de la véritable Voie des Cinq. Repérez les personnalités aux liaisons douteuses. Et gardez un oeil sur les plats qui nous seront servis. Une "maladresse" est si vite arrivée. »

« Nous mettrons nos... pensées en commun un peu plus tard. »

L'homme se tourne sur lui-même et inspecte ce qu'il peut de la salle
« A première vue .. je ne connais personne ici »
il fait un autre tour
« Mais je me souviendrai de vos recommandations »

Jorge suit derrière l'ambassadeur, en seconde ligne. Il essaie de se faire discret, comme un simple "érudit" de compagnie. Cependant, il en profite pour observer ceux dans la salle, particulièrement ceux qui les regardent.
« Il doit y avoir des espions des Di jironal là-dedans, et aussi d'autres des autres factions de la cour. Un vrai nid de guêpes... », murmure-t-il à ceux de devant.

Le banquet regroupe nombre de gens dont les atours traduisent un statut social très très noble/supérieur
la « suite » de l'ambassadeur n'a pas l'honneur d'être placé à la table royale, mais uniquement aux tables avoisinantes.

Samedi 18 février 1467, 19h15

Toutes les tables sont complètes ....
Sauf celle du Roya !
Il n'est pas là, ni son épouse, ni aucun des deux frères dy Jironal.

Étienne prend le temps d'aller à la rencontre des soldats, qu'il réuni en laius, en cachant ses lèvres...

« Les dy Jironal sont des ennemis potentiels. Il faut repérer leurs sbires.
Empêchez une attaque du balcon. Ils peuvent empoisonner... c'est NOTRE affaire...
Ils ont déja réussi à rendre mon ambassadeur TRES malade.
Sinon, je tente de sortir m'enquérir du pourquoi de ce retard,
autant du couple royal que des Jironal...

Décontractés, les gars, décontractés... »

Indibil, Marçal, Kateryna et Selina sont dispatchés plus loin dans la salle, et éloignés les uns des autres.

bien sûr !

Sa tête reposant sur son poing, Javier faisait mine de réfléchir. Le retard du Roya et des dy Jironal se faisait ressentir...

Il lança un regard furtif au frère-soldat le plus proche de lui et parla à voix basse, ses lèvres camouflées par son poing.

« Attendez-vous à potentiellement quitter cette salle en catastrophe accompagné de l'ambassadeur. »

« Un simple retard, un coup en préparation, une passation de pouvoir inattendue... Tout est possible. »

« Repérez les points de sorties et soyez prêts à foncer vers ces dernières avec ser Payo, quitte à sauter par une fenêtre si cela ne s'avère pas être trop périlleux. »

Samedi 18 février 1467, 19h35

Toujours pas de couple royal .... ni de frère dy Jironal ....
La foule commence à murmurer ...
Et le malheureux ambassadeur, tout seul à la haute table, commence à donner des signes de nervosité ....
Grande Salle