« Le Bleu de la Fille est ténu. Et centré sur votre abdomen.
Le Blanc du Bâtard irradie de partout. » répond Umégat

« A la différence de l'ombre qui enveloppe Orico ou Sara, et dans une moindre mesure Iselle et Teidez,
votre lumière se diffuse de l'« intérieur » ...
Comprenez que je sois curieux de savoir ce qui s'est passé la nuit dernière ... »

« Je vous comprends, Monsieur dy Sotomayor. Même que Indibil et Selina sont indisponibles en ce moment, il reste toujours moi, Ser dy Elizondo, et les orphelins qui servent comme des oreilles et des yeux, partout dans vos appartements.

... N'hésite pas de dire si vous avez besoin de quelque chose d'autre. »

Dit-elle en se levant.

Étienne n'a aucune inhibition : « Un sort de mort... Tout simplement. Je semble prendre des couleurs à chaque foi que je meurs. Un nouveau commanditaire ? »

« Hum ... » Umégat est pensif.
Autant pour meubler le temps de sa réflexion que pour d'autres motifs, il ressert Étienne avant de remplir sa propre coupe.
« Ceci explique probablement la tournure imprévue de ces funérailles insolites ... »

La danseuse revient avec une bouteille étrange à la main.


« J'ai pillé ton stock privé pour du cognac. Voulez-vous verser un verre avec moi, monsieur dy Sotomayor ? »


« Hé, mademoiselle Requena, les grands ne partagent pas de l'armoïnácan. Laissez-moi vous rejoindre ! » Gemit Prudencia, la danseuse adolescente.

« Oui ... » souffle l'ambassadeur
« Vous pouvez servir la jeune fille »

La jeune Prudencia vide avidement son verre sans attendre que les autres lèvent le leur. Elle fronce les sourcils comme le font les jeunes quand ils boivent une liqueur forte et pose son verre, espérant clairement une autre gorgée.


En ce moment-là, Kateryna se souvient de quelque chose que l'ambassadeur a dit plus tôt.
Voyant qu'il n'a pas encore porté son verre à ses lèvres, elle ajuste son appréciation de l'ambassadeur.

Il préférerait qu'un orphelin sans compte lui serve de testeur de poison plutôt que de risquer lui-même un verre.

« Il vient d'avoir un meurtre, et tout le monde boit et fait la fête. Quel nid de connards ! » grogne le vieux soldat.

Il va discuter de la sécurité des appartements avec les gardes.

« quels » gardes ?
ceux du Château du Zangre ?
ceux de Chalion / Orico/ la Royacie ?
ceux que Martou dy Jironal a placé au château en renforts ?
ceux qui gardent les appartements des enfants royaux ?
ceux qui gardent les appartements de l"ambassadeur dy Sotomayor ?

même étage mais couloirs opposés ....
fais ton choix

Ser dy Marcal les connait chacun par leur petit nom : ce sont les orphelins de la Troupe ....