Après avoir discuté en privé de leurs projets respectifs,
en fait, après avoir pris connaissance des messages secrets des autres joueurs
Étienne et Indibil semblent plus que jamais jumeaux dans le crime. Une expression, Étienne n'ayant pas l'impression d'être du mauvais côté...

Étienne ne prend pas le temps de demander un suivi à Javier concernant les domestiques. La soirée des Dupes qui aura lieu, dès 20h, chez ser Dondo Dy Jironal est ce qui retient l'essentiel de son attention actuelle.

Il prend le temps de lester sa ceinture de 4 plombs détachables, des armes improvisées 1d4+FO au lancer qui paraissent faire partie des décorations de son habit. Quant aux armes de poing, il est né avec...

Il s'assure que son ambassadeur soit resplendissant et attend Javier avant de partir. En espérant une bonne nouvelle quant aux servants de la mère...

Jorge a fait l'achat de vêtements plus appropriés pour la cour (Avec l'argent des mules, il a fait l'acquisition de vêtements fins) et se présente donc à la fête du ser dy Jironaal paré du vert de la Mère. Dès que possible, il présentera ses hommages à son hôte, se présentant comme un compagnon de Maître Rougeau et comme un érudit itinérant cherchant à accumuler le savoir. Il se montrera extrêmement poli mais pas obséquieux, et n'hésitera pas à placer une référence à la ménagerie dans sa conversation, mais uniquement par intérêt zoologique, et ne dira mot de démonologie.

Le fringant diplomate s'était occupé de tout concernant son petit personnel, allant même jusqu'à renifler certains d'entre eux pour juger de leur parfum... Il s'était même illustré auprès des herboristes de la Mère en leur demandant d'aromatiser toutes leur décoctions à la fraise et à la menthe, pour pallier à leur amertume et à leur goût atroce...

Après d'autres soupirs et de roulements d'yeux, Javier finit par avoir un semblant de temps pour lui. Juste assez pour se changer et participer à l'un de ces dîners mondains où le tranchant sourires des invités rivalisent avec celui des lames les plus affûtées.

Il se retrouvait donc, une fois de plus, affublé de son pourpoint trop serré au niveau du col, et de son air dépité.
Deux stylets dans leurs fourreaux bleu nuit étaient harnachés à sa cheville, savamment dissimulés par ses bottes souples de cuir d'une impeccable propreté. Une petite ampoule de contrepoison dormait au fond d'une des poches de ses chausses.

La soirée ne faisait que commencer....

Étienne remarque l'efficacité de la vigilance de son compagnon et partage à voix basse ses observations Je ne ferai pas mieux aux dés!

La bagarre sur le pont de la galère lui a donné le goût de la lutte, après toutes ces années de paix où même le jeu avec les enfants du village lui étaient amers. Ces compagnons le taquinait en disant qu'il était devenu un gros ours apprivoisé, bien qu'il sait que sous les cendres le feu de la violence couve toujours en lui. La preuve, la nuque brisée de ce roknari et les 2 pauvres diables balancés dans la cale..

Il recherche un balcon où sa technique préférée serait favorisée, et vérifie s'il y a une faille dans une rambarde, juste au cas où...


Étienne trouve un point très faible dans la rambarde, mais ne la teste pas, sûr de sa perception. le pauvre!

Jorge rit de bonne grâce à la répartie de Ser Dondo, lui faisant une révérence pour lui montrer qu'il comprend bien le message caché : pas de ménagerie pour Jorge sans contrepartie.
Si le noble lui en laisse la possibilité, il essaie de savoir en quoi il pourrait lui être utile, lui présentant humblement si nécessaire ses créances en termes d'érudition naturelle et surnaturelle.
Voyant maître Rougeau fureter partout, il s'approche de lui discrètement.
« Un peu rude, comme accueil, mais je me doutais qu'on ne trouvait pas d'agneau à la tête des loups de la cour... Puis-je vous être utile, vous semblez inquiet... non, pas inquiet... "présent", comme si ces instants étaient très importants... »

La foule présente est composée de jeunes gens et de jeunes filles dont la principale « raison d'être » semble être « de respirer le même air que Dondo », « de le flatter », « de le séduire », et surtout de « rire *bruyamment* à ses blagues » que le paon l'hôte de cette soirée conclut immanquablement de son rire gras et lourd.

Prétendre que Dondo « a les mains baladeuses » serait une litote fort prude au regard de ses agissements réels.

Les baladins sont là pour le spectacle mais les autres sont invités et ont été placés, plus ou moins aléatoirement, à la table du festin.


Les plats sont servis très aromatisés, mais des coupelles d'épices diverses aux couleurs variées sont disponibles pour agrémenter les mets ...
Et les invités se servent abondamment dans ces coupelles ...

Étienne observe les mets, les mains qui plongent dans les plats, et est étourdi par le ballet des gestes,
le babillage des convives et les odeurs très vives et tenaces. Il sent que sa perception est amoindrie... L'effet du 1 en perception

Il tente tout de même de vérifier qui semble de rien manger, ne rien boire et tente de décrypter le comportement des gens sous leur masque...

Jorge, habitué à une chère sobre et simple, s'abstient de toucher aux mets et proposés tout de suite, car les éléments prononcés lui font froncer le nez. quant Etienne lui parle de drogue, il fronce les sourcils.
« C'est une grave accusation, mais je ferais mieux de vérifier... », chuchote-t-il.

Il dit une courte prière de bénédicité et lève les mains au-dessus de son verre et de son assiette.

« Ô Mère chérie, bénis ces aliments, et ceux qui les ont préparé. Que ta bénédiction soit sur eux et leur maisonnée... »

Les jeunes invitées sont arrivées ...

Les plats riches ont été servis ...

Et je n’ai pas une mais deux crises de moral à résoudre.

« Maître Indibil, tu sais que je n'adore pas l'improvisation. Nous n'avions pas assez du temps pour préparer tes changements ! » Kateryna Requena, bienheureux de la fille, maître de la danse et l'apprentissage des jeunes, se plaint à moi. Quand on peut suivre quelque chose de pré-écrit, elle est incroyable.

Mes yeux scannent la pièce pour son amant, Selina la Bruja, prêtre du Bâtard. Simultanément, je scrute la foule à la recherche de danger, de subterfuge et de tout ce qui est particulièrement intéressant.

« Selina ! Viens ici, je t'en prie, » dis-je en gesticulant.

Un maître du déguisement avec une voix qui pourrait faire fondre un cœur glacé, il porte les mêmes vêtements qu'il portait à Bergara la première nuit où nous avons joué ensemble. « Pour la chance » il a dit.

« Selina, Kateryna, choisissez une chanson bien répétée pour s'échauffer ... n'importe quoi pour inspirer la foule à s'amuser et à boire profondément. »

« Avec plaisir, Maître Indibil. » puis il s'adresse à son amant : « Peut-être « Buvons donc », un extrait de notre pièce « L'homme d'affaires aux nombreuses conquêtes féminines », d'accord ? »

« Euh, bien. Mais on a vraiment besoin d'une meilleure nom ! »

Kateryna pose une main sur l'épaule de Selina, lui embrasse la joue et murmure une prière à la Fille, avec de la guidance : « Montre tes dents pendant que tu chantes, ça sonne plus festif ». Selina attire l'attention de la foule avec son tambour, et les deux amants se mêlent parmi la foule, Kateryna jouant de sa hurdy gurdy, Selina chantant et battant son tambour.

« Les rois d'Ibra et de Brajar,
Voulaient qu'on embaumât leurs corps,
Pour durer plus longtemps morts.
Quelle délire!

Buvons donc selon notre envie,
Il faut boire et reboire encore.
Buvons donc toute notre vie,
Embaumons-nous avant la mort.

Embaumons-nous;
Que ce baume est doux. »


Puis je pars à la recherche de ser Marçal, mon ami et maître d'armes. J'espère qu'il n'était pas parti. Le vieil homme était furieux d'être à nouveau en compagnie de Dondo dy Jironal.

Les mœurs libidineuses de l'hôte étant clairement affichées et approuvées par son cercle d'amis, Ser dy sotomayor assiste -passablement mortifié et atterré- aux « préliminaires »aux 2 sens du terme. Désolée pour ce jeu de mots difficile à traduire en langue de Shakespeare de la soirée. Il ne parvient à le masquer qu'en adoptant un visage empreint d'un dédain poli et en chipotant dans son assiette.


Il murmure à Étienne :

L'air est saturé des vapeurs des encensoirs. Comme si cela ne suffisait pas, certains convives se font passer une conque à fumer ...

Les contenus des coupelles sont des poudres qui apportent plus d'« effets » que de goût. Certaines de ces poudres ont été utilisées pour les marinades des légumes et des tranches de viandes crues qui sont proposées à côté des rôtisseries (qui ont probablement mariné également avant de passer à la broche, et qui sont fourrée de farce fortement aromatisée).

Tous les vins servis contiennent des « épices » et du miel ...

Même les serviettes de table sont imprégnées d'huiles essentielles.