21 septembre. 20:00
A terre, on célèbre le « Jour du Fils »

les pirates, avant d'entrer en haute mer pour commencer leur impitoyable guerre de course, se reposent dans une grande baie protégée, leur galère à 2 kilomètres de la rive. Ils se croient à l'abri. Certains sont à terre pour festoyer, d'autres sur le navire. Ne voyant pas le Prince à terre, Étienne conclu qu'il est prisonnier sur le navire. Comme les galériens...

Pas pour moi, Estéban le vengeur! J'ai déja nagé plus de 30 kilomètres dans une mer plutôt agitée. D'accord, j'étais plutôt mort de fatigue à la fin. Enfin, il faut sauver le Prince! le capitaine m'attend de l'autre côté de l'éperon rocheux avec mon cheval. Pour ramener le prince, je le remorque sur une planche de bois...

Il prie les dieux, se signe en honorant le bâtard et met un brassard rouge pour le Fils sous son pagne- quête personnelle, couleur trop voyante...
Il garde ses sous-vêtements, aucune arme, sachant qu'il y a plein d'armes improvisées sur un navire, et nage en ce soir en espérant que les 5 dieux soient avec lui.


Il nage comme une torpille vers le navire. Cependant, il est un peu bruyant. En espérant que les gardes éventuels le prennent pour un poisson... Ils sont sûrement trop confiants. Et le bruit, il y a en a beaucoup en mer...

Etienne atteint sans encombre la coque du navire.

Souricette, un message secret à toi-même ? On flaire le piège...

Étienne monte le long de la coque lentement, en cherchant une arme improvisée à portée de main. Il flaire un piège... Entend-t-il ou voit-il un ennemi aux aguets ?

action: chercher (perception)

Etienne ne perçoit aucun ennemi.
Ni aucune présence, d'ailleurs :
la fête se tient à la proue,
il a bien veillé à grimper par la poupe pour éviter les mauvaises rencontres ...

En atteignant le niveau du banc de nage, il constate que
non seulement les rames sont rentrées,
mais aussi que, de plus, les bancs sont vides.

Manifestement, les roknaris ont parqués les esclaves pour festoyer tranquillement.

Choix: libérer des esclaves ou le Prince en premier ? Les esclaves vont être à moitié mort- heureusement, mes cataplasmes vont les guérir.

Étienne, qui connait les navires, va à l'écoutille de la cale. Facile à trouver: c'est l'endroit du navire qui pue le plus... Il cherche des outils et des armes improvisées, s'il y a un cadenas ou un crâne à défoncer...

perception de 20 pour trouver les objets

Cataplasmes: 6d6 pv pour Javier

mercredi 21 septembre 1466 , 21:30



« Bim ! »
Jaillissant de nulle part (ou presque) un violent coup de gourdin vient de cueillir la nuque d'Etienne ...

Galère !

Étienne n'est pas surpris qu'un rat puant se soit embusqué pour le surprendre.
A t'il trouvé un outil ou une arme ? Son action était recherche, avec un 15. Je présume que la discrétion a été roulée en vain si le contremaître l'a déja repéré.

mercredi 21 septembre 1466 , 21:35

Parqués comme des bêtes, les fers aux pieds et aux poignets, Javier arquait son dos pour éviter tout contact avec les parois gorgées de sel du navire. Une avalanche de chuchottis parcourait chaotiquement la cale emplie d'esclaves, enveloppant les râles de détresse de la dernière victime du Capitaine. Les "nouveaux" cherchaient à savoir ce qu'il se passait; "les anciens" leur apportaient les réponses qu'ils voulaient; les désespérés se muraient dans le silence et priaient intérieurement pour que la Mort les trouve le plus vite possible.


(en ibrane) « Anuncud gnsupritar are ssetarat vin deuli ntualuimeradia nuo. »
finit par déclarer Cristofal de sa voix nasillarde caractéristique.
« Notre répit ne sera que de courte durée, les eaux environnantes sont très bien fréquentées. Profitez-en tant que vous le pouvez. »


Quelques grognements d'assentiment firent écho aux dires de l'éclaireur chalionnais.
Ils avaient réussi à former un petit groupe relativement solide durant cette dernière semaine de rame. Tous chalionnais. Tous arrachés de Gotorget et jetés en pâture aux sauvages du Nord.
Le nouveau d'El Mojelon s'était greffé à eux par défaut et s'était contenté de répondre succinctement aux questions qu'ils lui avaient posées. La posture droite, la coiffure presque impeccable, les traits encore juvéniles... Javier ne donnait pas cher de sa peau sur cette galère de malheur...

Les rames, le fouet, la souffrance et la mort... des épreuves qu'il aura du mal à passer sans aide...

Il étudia le nouveau venu ferré à ses côtés dans la pénombre de la cale.

Mais vaut-il la peine qu'on lui apporte notre aide ?

Dans cet enfer de bois, un poids mort reste un poids mort tant qu'il décide de l'être...

les carac passives ne suffisent jamais : j'oublie toujours de les compter.

Le « nouveau » est complètement largué, déboussolé, apeuré ...
Il dévisage son nouvel environnement en cherchant où et comment disposer ses abattis pour ne rien risquer ...
Il tente d'occuper le moins de place possible, de ne pas déranger ...

Initiative : Souricette lance 1d20+5 et obtient 12 (7)

Arme improvisée ?
Les chaines au sol ?
1 extrémité accrochée au bateau ...
Galère !

Le bois grinçait sous l'effet du tangage de leur vaisseau de misère. Les chaînes cliquetaient au gré des mouvements des esclaves qui les portaient. Quelques rires lointains arrivaient à percer les parois de bois de la prison voguante...
Rien ne sortait vraiment de l'ordinaire.

Javier tourna sa tête en direction de la nouvelle acquisition du capitaine et lui souffla:

(en ibrane) « Acrigndesem eso e, ssus'ter. Hat at i ctum'eso disiuaenfes, hat quibo. Vin omonilecen sturan, rcuti cho'ihra atane qui cha hat dereat dionerinc si ad. »

Il afficha un sourire insincère, les lèvres pincèes, avant de continuer.

(en ibrane) « Hat satis arfe aramon ? Mumedisus oglimuar vin deg ? Arfe setracuam ? Arfe qui ? »
(en ibrane) « Rcuti ideati aec mus ede ssus'fetar abonet ste se tis ve ipuar. Vibulel desp dem, ius sigon'i cha hat fem ri atane isphintim qui atra edoncararb hrecuammul peri deregnetet qunem sapetetrs. »

Une chaine au sol, ou un Cabillot sont des trucs pas plus gros que mes poings, qui font déja 1d4 de dégâts. S'il n'y a rien... une corde. Je vais tenter de garotter mon agresseur. L'avantage est qu'il ne gueulera pas...

Vif comme l'éclair, Étienne agrippe son agresseur et tente de l'immobiliser (il bloque sa bouche en premier).

deux jets d'athlétisme en opposition. Si réussi, le premier agrippe l'ennemi, le second l'empêche de parler (et de bouger). Les 2 personnages sont immobilisés, mais Étienne a un avantage pour attaquer. J'ai toujours joué un peu différemment- pour que le personnage bloqué ait un désavantage pour attaquer et se libérer de son "dominant". edit post-lancer de dés: la lutte, ce n'est pas une attaque- un 1 n'est pas un échec automatique!

sales dés... deus ex machina ?

Étienne réussi mal à bloquer son ennemi par un caprice du destin. Va t'il réussir ? Il espère que le pirate n'a pas une voix qui porte ou que ses copains sont vraiment saouls...

Javier expira lourdement. A la fois de consternation et d'amusement.

« Moi c'est Javier. En face, c'est Cristofal. Et les deux éclopés un peu plus loin, Horado et Gervaso. »

« Eh bien très cher Eduardo, il faudra apprendre à t'endurcir, à endurer et à savoir fermer ton clapet, même lorsque ces sauvages roknaris te pousseront dans tes derniers retranchements. Ici, la vie d'un esclave galérien ne tient qu'à deux choses : son efficacité et sa servilité. »

Et j'espère que tu t'en souviendras. Si jamais tu veux survivre...

Relevant son menton, tout en inclinant sa tête, il continua :

« Maintenant que nous avons fait connaissance, Eduardo, aurais-tu, par le plus grand des hasards, réussi à cacher une ou plusieurs piques ou épingles à cheveux dans ton abondante chevelure ou dans une autre partie de ton anatomie ? »

« Avoir les poignets et les chevilles libres nous aiderait très certainement à mieux briser la glace. »

Histoire : « Eduardo Ramires » est un nom qui sonne particulièrement banal, difficile de faire plus « commun ».
Même si tout le reste de son attitude crie ouvertement qu'il n'a rien d'ordinaire ...

Note : Dans la cale, les prisonniers ne sont pas attachés. La fatigue, les blessures et les fers qui enserrent leurs chevilles, l'étroitesse des lieux et la promiscuité suffisent amplement à les maintenir « tranquilles ».
De toute façon, pour parvenir à sortir, il faudrait être capable de sauter jusqu'à la grille qui les séparent du pont supérieur et qui est maintenue cadenassée.