La porte de la cour est barrée de l'intérieur mais, avec un poil de détermination, Inigo parvient à escalader la porte et ôter la barre depuis la cour pour pouvoir ouvrir le passage à sa monture et tout son chargement.
une fois la porte libérée de son entrave, Inigo estime judicieux de voir ce qu'il peut atteindre du bâtiment ....

• L'écurie est accessible et, avec elle, l'escalier menant à son étage permettant d'y stocker le foin et éventuellement d'y dormir au sec.
• Le réduit extérieur des latrines n'est pas verrouillé, c'est déjà une commodité accessible.
• Le puits est dans la cour, ouvert et accessible.
• La porte d'accès à l'auberge depuis la cour est verrouillée,
  il faudra la crocheterTest à faire pour pouvoir accéder à l'intérieur de ce bâtiment.

Avant de s'attaquer à la crocheter la porte de l'auberge, Inigo alla mettre son cheval et les pigeons bien à l'abri dans les écuries. Il referma la porte des écuries derrière lui, comme si elles n'avaient jamais été ouverte. Il prit ensuite quelques minutes pour se sustenter rapidement afin de ne pas commencer son investigation le ventre vide.
Une fois ceci fait, il entreprit de crocheter la porte de l'auberge. N'étant à priori pas pressé il prit son temps pour le faire, ne prenant aucun risque d'y casser ses outils à l'intérieur.

En prenant soigneusement tout son temps,
Inigo finit par parvenir à crocheter cette serrure qui n'avait pourtant rien de particulièrement compliqué ...
Cette porte donne sur un couloir desservant 5 portes : 1 à gauche, 3 à droite et 1 en face

Inigo s'employa à fouiller toutes les pièces, tout en restant prudent. Pour cela il s'empara de la première lanterne qu'il trouva, se servant d'une de ses torches le temps de la trouver. Ouvrant une à une les portes, il inspectait chacune des pièces à la recherche d'êtres vivants.
S'il devait toucher quelque chose, il le remettait à sa place.
Bien évidemment, Inigo avait l'oeil opportuniste, et si quelque chose l' attirait, il réfléchirait peut-être à se l'accaparer.

Le fait qu'Inigo soit arrivé de nuit et par temps de pluie l'ennuyait fortement, il avait du mal à enquêter librement. Manque de visibilité, traces éventuelles effacées par la pluie, rien n'allait dans le bon sens.
Il aurait bien aimé continuer le lendemain, mais passer une nuit complète dans un village où tous les habitants semblaient comme avoir disparu ne l'enchantait guère.
Pourtant aucune trace de lutte, aucun désordre, l'auberge avait même été soigneusement fermé, signifiant que les propriétaires avaient pris soin de le faire.
Par acquis de conscience, Inigo alla jeter un oeil à l'étage ( il avait remarqué un escalier dans le bureau ), puis s'il n'y trouve rien, il ira fouiner un peu plus dans le dit bureau avant d'aller continuer son inspection du village à l'extérieur.

L'examen du bureau ne donna semble-t-il rien.
A l'extérieur la nuit était tombée et il pleuvait toujours. Bien malgré lui Inigo décida d'aller se coucher . Il s'aménagea un coin dans l'écurie sur le foin, et essaya de dormir. La nuit risquait d'être longue, son esprit n'étant pas vraiment tranquille.
Quelque chose n'était normal dans ce village et ça ne lui plaisait pas du tout
« Qué les Dieux me gardent »dit-il en se signant, avant d'essayer de trouver le repos

Quelle nuit !

Dès qu'il ferme les yeux, Inigo se retrouve cerné par les flammes
il se réveille, toussant et crachant, le gout de la suie et des cendres plein la bouche et le nez ...
Mais à son réveil, il constate que rien de ses cauchemars n'était réel
Il est sauf, dans un environnement intact

Puis il s'écroule à nouveau, éreinté de fatigue
et c'est à nouveau le cœur du brasier ....

au petit jour, Inigo est plus fatigué que la veille, bien qu'il ait dormi ....
8 fois 20 à 30 minutes à chaque fois

Ce qui ferait presque une nuit raisonnable
en théorie

Mais les peurs, l'angoisse, tout cela fatigue terriblement ....

4 septembre 1466
6h du mat et des bricoles ...

Le jour est levé, les seuls sons audibles sont ceux de la rivière dansant dans les rapides ...
Pas le moindre chant d'oiseau ne vient saluer le matin qui se lève
Pas le moindre grincement de charrette ou de volet ne témoigne de la moindre activité humaine

Aucun bruit de vie ... il n'y a que le bruit de l'eau ...

Les yeux encore rouges d'une nuit de sommeil très agitée, Inigo se réveille avec son esprit toujours embrumé de cauchemars. Les images de feu l'encerclant résonne encore fortement dans sa tête. La sueur perle son front, sa bouche est sèche, et sa respiration haletante.
Ca n'était pas la première que ça lui arrivait, et cela avait d'ailleurs commençait au moment où il avait accepté la mission d' Oreste.
Ces cauchemars n'avaient que peu de sens pour lui. Etait-ce un message des Dieux ? Etait-ce une prémonition ? Tout ce qu'il retenait c'est que cela l'empêchait de dormir, et sur l'instant il regrettait d'avoir accepté un tel travail. Cependant, l'idée même que des enfants et même des femmes puissent être ainsi tués sans aucune pitié le persuader que sa tâche était juste et que s'il avait moyen d'aider il le ferait.

Il prit soin des animaux, cheval comme pigeons, puis Inigo profita des services que lui offrait l'auberge. Il alla faire ses ablutions, se lavant de la sueur nocturne, se restaura dans la cuisine. Il rangea tout bien proprement après son passage.
Une fois ceci fait. Il écrivit un mot à Oreste
Arrivé au Sautador. Désert. Personne. Enquête en cours.
Puis il libéra le pigeon porteur du message.

Une fois ceci fait, il laissa le cheval à l'écurie, et entreprit de faire un tour complet dans le village, examinant tout ce qui pouvait l'être. Il ira au Temple également.

La lumière du jour est là.
La pluie aussi !



Déambulant dans le village, Inigo trouve des maisons de pierre en parfait état, du rez de chaussée jusqu'à leurs toitures couvrant le premier ou second étage.
Mais aucune activité ne vient animer les rues.

Autour de l'écluse, un petit débarcadère et une capitainerie témoignent d'une certaine activité portuaire.
Mais personne n'est là, ni pour regarder passer les bateaux absents, ni pour les charger ou les décharger.

Quel étrange village, il semblait comme ayant été construit la veille, et que les êtres vivants, animaux comme humains, n'étaient pas encore arrivés pour y vivre. Tout était prêt pour eux, mais sans aucune vie. Il ressentit une profonde solitude. Il était seul au monde, seul avec ses pensées.
Il lui restait un lieu qu'il n'avait pas visité, le plus important de tous à ses yeux, le domaine des Dieux: Le Temple.
Inigo n'était pas le plus pratiquant des hommes, mais il croyait en les Dieux. Pour lui, ils existaient vraiment, qu'il pourrait même marcher à côté de l'un d'eux sans qu'il le sache. Il savait qu'en allant au Temple c'était du réconfort qu'il allait y chercher, voire même une forme d'aide.

Lorsqu'il arriva devant les portes du Temple, il regarda le bâtiment sur toute sa hauteur, l'admirant.
Vous, vous saurez me guider pensa-t-il.

Avant de pousser les portes, il se signa , paume ouverte, doigts serrés, de haut en bas.

En poussant les portes d'entrée, Inigo est empli de ferveur et de prières.
Passant le seuil, il entre dans le hall central avec son bassin votif et ses ouvertures sur les chapelles dédiées.
Le bassin, ici, dispose d'une élégante fontaine sculptée en forme de poisson.
Ici encore, seul le bruit de l'eau jaillissante anime l'atmosphère.

Dans les miroitements de l'onde bouillonnante, Inigo croit percevoir une image ...

S'approchant du bassin, Inigo découvre un spectacle surprenant : L'eau ici est vive et dansante comme un torrent, bien loin de la quiétude attendue d'un bassin ...

Malgré le silence oppressant atténué par le chant de l'eau folâtre, l'ambiance ici est paisible.

« Ma quelle est cetté diablérie » lâcha sans retenue Inigo à la vue de l'eau du bassin
Il se signa immédiatement comme pour conjurer le sort.

Je ne comprends vraiment pas, il n'y a personne dans ce village, ni hommes ni animaux, ni chats ni oiseaux, et maintenant voilà que l'eau d'un bassin bouge comme par enchantement.

Inigo entreprit d'observer plus longuement l'eau du bassin. y a-t-il quelque chose dans l'eau pour la faire bouger ainsi. Il en fait le tour pour l'examiner sous toute les coutures