Dotations :

1 Tente	toile + piquets + tapis de sol + 2 couvertures épaisses
Rations séchées	Pain de voyage + fromage + saucissons et autres salaisons de quoi tenir 10 jours facilement, ou jusqu'à 15 jours en se rationnant un peu.
1 Monture	Cheval de selle, avec selle, harnachement complet, couvertures de monte
Fonte N°1	Nécessaire de soins équestres : brosse, cure-pied, et autres ….
Fonte N°2	Nécessaire de messagerie : plume, pierre à encre, mini-parchemins, 30 tubes et cerclage de transport
Cage N°1	12 oiseaux messagers
Cage N°2	13 oiseaux messagers

Le chemin sur la route est plutôt aisé.
Le premier village, quand Inigo arrive sur place n'est guère plus qu'un hameau, mais ils ont tout de même une petite auberge pour les voyageurs de passage.

2 septembre 1466, 9h00
La Petite Combe
Une petite dizaine de maisons s'organise autour de la route. Enduites de crépi blanc, couvertes de tuiles ocres, ces constructions disposent toutes d'un à deux étages au dessus du RdC.

Il est encore assez tôt lorsqu'Inigo arrive à un hameau qui fait partie de son voyage. Celui-ci a l'air calme et paisible.
Il se dirige alors vers l'auberge, installant son cheval à l'écurie où a ce qui s'y approche, prends son sac personnel et le matériel d'écriture. Il laisse le reste sur le cheval. Puis entre dans l'auberge afin de se reposer un tout petit peu et manger quelque chose. Etant parti de bonne heure il n'avait encore rien dans l'estomac.
Il en profitera également pour prendre quelques renseignements auprès de l'aubergiste.

« Ola, ya quelquoun ? » demande-t-il en entrant

L'auberge est tenue par une femme courte et ronde qui sort aussitôt de son office pour accueillir le visiteur.
« Bien le bonjour !
que désirez-vous ? »

Inigo a toujours plaisir à rencontrer de nouvelles femmes
Il lui rend son bonjour par un large sourire

« dé quoi déjeuner et oun verre de liqueur por favor senorita »

« Je vous apporte tout ça de suite ... » dit-elle avec un large sourire.
« Ça fait plaisir de voir du monde de si bon matin ... »
Elle disparait dans son office, un très court instant, et ressort avec un vaste plateau abondamment chargé : une belle miche de pain, une demi-douzaine de fromages, un bel assortiments de tranches de jambons, une dizaine de saucissons différents, et 3 cruchons l'un de lait, le second de vin rouge, et le dernier, plus petit, contient de l'eau de vie à la forte senteur de fruit...
Elle dispose le tout sur la table « Voici Messire !
Bon appétit ... »

Inigo ne put s'empêcher de lâcher un " waouw " de suprise à la vue de toute la nourriture que lui apportait la tenancière. Quel choix pour un seul ventre
« yé n'en demandais pas tant senorita, mais c'est perfecto, cé excatément ce dont yavais bésoin, muchas gracias » lui di-il en nouant sa serviette autour de son cou.

« Mum, dités-moi, yé vient de la ville et yé entendu que la région n'était pas très calme en cé momento, tout va bien par ici ? »

« Oh là là Mon bon Monsieur !
C'est de l'agitation dans tous les sens ! » dit-elle en s'asseyant en face d'Inigo pour lui servir un grand godet du petit pichet
« Il passe dans toutes les directions des soldats de toutes les couleurs qui sont plus affamés les uns que les autres,
Des familles entières qui emportent tout ce qu'ils peuvent, enfants, anciens et mobilier tout entassés en fouillis sur leur pauvres charrettes. »
« et nos braves gens d'ici qui ne comprennent pas grand chose à tout ce charivari ! »elle époussette une miette imaginaire sur un bord de table du coin de son torchon
« C'est que ça fait de l'émotion tout ça ! ... »
« Et puis l'émotion ... ça donne faim, faut bien le reconnaitre .... » conclue-t-elle en commençant à découper les fromages et les saucissons pour inciter Inigo à se servir
ou peut-être pour se retenir de les dévorer elle-même ...

Inigo ne se fait pas prier, il mange copieusement, surtout en si bonne compagnie
« Yé entendu dire qu'il y avait de nombreuses attaqués de brigandos, et que le Ser récrute à tout va pour aller les débousquer.
Yé souis bien content que vos maissons n'aient pas broûlé, ces brigandos sont apparemment très violents. »

« des brigands !
Les 5 nous protègent ... » elle se signe vigoureusement, à plusieurs reprises
la brave dame est fortement affectée
« Avec tous les soldats qui vont et viennent, je compte bien que ces affreux passent leur chemin ...
N'est-ce pas ?
Ils ne vont pas s'en prendre à nous, dites ? »

Inigo ne pouvait guère la rassurer hélas, et lui mentir ne l'aiderait probablement pas
« Yé né sais pas, yé né souis pas un brigandos. Tout ce qué l'on peut espérer c'est que vous soyez trop prêt de Porfiros pour qu'ils tentent quelqué chosé »

Inigo se reservit du vin, et prit une bouchée de fromage avec du pain.
« Hum, au fait, yé sais qu'il y a oun village plous au Nord-Est ACY 390, il est loin d'ici ? » demanda-t-il en s'essuyant la bouche avec sa serviette nouée autour du cou

Inigo réfléchit à tout ça tout en finissant de manger. N'ayant plus rien à dire, il se tut durant ce temps-là.
Lorsqu'il eut finit et que la tenancière débarrassa sa table, il en profita pour écrire à Oreste.
Petit Combe. rien à signaler. Direction Le Sautador
Il roula le mot et le glissa dans un petit tube. Il irait l'attacher à l'ergot d'un des pigeons une fois sortie

L'oiseau messager se laisse faire, bien docilement.
Et prend son envol, sitôt lâché, directement vers Porifors.
Puis Indigo, cherchant à s'orienter, finit par retourner à l'intérieur demander à Gloria des indications pour joindre Le Sautadour.
C'est assez simple sur le papier, mais beaucoup moins sur le terrain ...

Il n'y a ni route ni sentier qui relie Le Sautadour depuis La Petite Combe, ni depuis Porifors d'ailleurs.
Gloria fait du mieux qu'elle peu pour décrire le chemin, jalonné d'arbres, comme ceci ou comme cela ; de cultures, vignes ou vergers ; de pâtures, dont elle ne sait pas toujours dire s'il des animaux s'y trouveront bien et si oui lesquels ; et autres soit-disant « repères » qui sont probablement reconnaissables, surtout une fois qu'on les a déjà vus !

D'après elle, le cheval étant reposé, Indigo doit pouvoir atteindre le village en 6 à 8 heures, en fonction de son allure, s'il ne se perd pas ...

Inigo quitte l'auberge de la Petite Combe vers 10h30 le matin.
Test d'Orientation : DD 15

Lorsque Gloria lui donne le prix du repas, Inigo manque de s'étrangler
« 2 Royalé, ma tou veux m'escroquer ou quoi ? Tiens voici oun pivaz, c'est largément souffisant
C'est pas parcé qué tou manques de clients que yé dois payer pour tout le mondé. »
Un brin vexé Inigo prends ensuite ses affaires, détache un pigeon, lui attache le message et le fait s'envoler.
Mais ne voulant partir fâché il lance un dernier au revoir à Gloria avant de partir
« Merci pour lé chemin Gloria, yé vais faire dé mon mieux pour né pas me perdre »
Il monte ensuite sur sa monture et traverse le hameau tranquillement, regardant à droite à gauche voir si tout va réellement bien ici.
Si tout va bien, il continue sa route

Inigo passe la journée à chercher le moindre indice d'explications que lui avait donné Gloria....en vain. Il vire et tourne et ne trouve pas réellement son chemin.
Par chance, le soir arrivant il retrouve...... son point de départ.
« Ma que mierda, yé perdu una journée compléta pour RIEN »
Enervé contre lui-même il rentre dans l'auberge en pestant, sans se préoccuper de savoir s'il y avait des gens ou non
« Olà Gloria, c'est moi, yé mé souis complétement perdou. Sers moi oun verre por savor....non donne la bouteille plutôt »