Elle fit signe de la suivre !

Passant la tête pour voir derrière les rideaux,
le soldat découvre un escalier montant à l'étage supérieur
Gotorget (-z)

Aradine fit signe "on descend" "2 devant" " en quinconce" " je passe derrière la première ligne" "je prends la droite, le dernier soldat à ma gauche"

L'escalier MONTE à l'étage supérieur.
Gotorget (-z)

Aradine fit signe de monter !

Et finalement, les renforts arrivèrent et la citadelle imprenable fût investie complètement.
Ce qui était un projet fou et inconcevable se révélait une réalité.
Des éclaireurs furent détachés pour aller chercher les soldats restés en embuscade plus bas dans la vallée pour couvrir une débâcle, autant redoutée que probable, et qui n'aurait pas lieu.

Martou en bon capitaine de son armée, affecta des tâches à chaque chef d'escouade pour nettoyer à grande eau tout ce qui pouvait avoir été souillé.
Il rassura sur le fait que les malades avaient subit un empoisonnement et qu'avec un minimum de précautions, il n'y avait pas lieu d'être malade à leur tour.

Tout reste de nourriture du festin funeste fut jeté.

Les cadavres seraient brûlés sur un bûcher mais cela attendrait le lendemain pour voir qui serait encore sur pied car seul le capitaine Roknari aurait l'honneur d'avoir des soins.
Pour les autres on leur offrit de l'eau en quantité et on laissa aux dieux et la robustesse des barbares le soin de trancher entre ceux qui survivraient et ceux qui rejoindraient les flammes.

Pour la suite, une petite cérémonie dans la chapelle ?

Aradine poussa un soupir de soulagement.

Le soir venu, un repas fut servi pour l'ensemble de l'armée de Martou.
Les masques étaient tombés et il n'était plus question du sieur Natzari dy Rinal puisque le grand intendant avait remisé ses vêtements de voyage et arborait maintenant ses habits d'apparat pour agir au grand jour.

Comme annoncé, une cérémonie pour remercier le Père et toute la sainte famille rassembla le plus grand nombre dans la chapelle.
Martou en maître de cérémonie remercia les dieux puis fit venir les courageux qui avaient permis l'ouverture des portes de la citadelle.

« Maîtres Joaquin , Aradine, Ricardo et Stéfano ; vennez ici recevoir votre du et les honneurs que vous méritez. »

Une fois que les quatre compères furent applaudis par l'assemblée, Martou ajouta :
« Mais avant qui d'entre vous veut prendre la parole et nous conter vos exploits? »

>>> A vous >>>

Le soldat ne se sentait pas l'âme d'un compteur mais comme les autres ne semblaient pas disposés à discourir,
il se retrouva malgré lui à raconter leurs péripéties :

« Nous sommes partis avec pour mission de venir ouvrir les portes de la citadelle la plus imprenable qu'il n'y eut jamais en bonnes terres Chalonnaises.
Parti à travers la montagne enneigée, nous sommes arrivés de nuit au lieu dit le Rivet.
Ce lieu que nous pensions inhabité fumait, marque d'un bon feu et de la présence probable des barbares Roknaris... »
Voyant l'auditoire captivé, le soldat marquât un temps pour ménager ses effets et enchaîna sans accabler leur guide, le brave Ricardo qui en fin de compte était bien le plus poisseux de tous les fieffés coureurs des bois.
« Nous avons donc progressé dans le noir jusqu'à tomber sur une escouade de robustes... paysans en hivernage dans la montagne. »
La chute provoqua quelques boutades et rires gentiment moqueurs.

« Moins glorieux fut le sauvetage de notre mule que nous avions laissé en arrière pour investir les lieux et qui se retrouva cerné par une bande de loups affamés mais cela n'est qu'une péripétie sans grand intérêt.
Au matin nous avons suivi une demoiselle qui connaissait l'entrée des galeries menant à la citadelle.
Par chance nous ne nous sommes pas perdu dans les entrailles de la terre et avons pu passer la tanière d'un ours en hibernation sans qu'il ne nous renifle de trop près.
Nous sommes ensuite ressorti pataugé dans poudreuse et le chemin nous a conduit à une deuxième grotte où une avalanche a bien failli avoir raison de nous puis nous sommes arrivées au fin fond de cette citadelle sous la plus basse des réserves. »
« Quelques barbares furent passés au fil de l'épée et transpercés des flèches de nos archers puis l'exploration a continué pour enfin ouvrir les portes à temps pour votre venue. »

Martou ne cachait pas sa satisfaction.
La réussite de l’opération allait bien au delà de ses rêves les plus fous mais cela il se garderait bien de le dire à quiconque.
Il attendit que le récit soit approuvé et commenté avant de reprendre la parole pour conclure :
« Je suis fier de voir que notre belle patrie recèle de valeureux héros.
Je n'ai qu'une parole et le prix de cette mission suicide sera payé jusqu'à la dernière pièce mais au delà de l'or, je vous nomme sur le champ du titre de chevalier-éclaireur de Gotorget et une pierre sera gravé ici pour tous se rappelle le nom des braves ici présent :

Que les sieurs Joaquin , Aradine, Ricardo, Felipe et Stefano s'avancent pour recevoir honneur et gloire. »

Puis passant l'un après l'autre il les nomma donc chevalier-éclaireur de Gotorget .

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