Les râteliers d'armes rappelaient qu'une véritable garnison logeait là et qu'il valait mieux pas que la souris rencontre le chat.

Stefano se glissa sans bruit dans la pièce (va en Q30)pour prendre la mesure de ce nouveau lieu.

Gotorget (-z)

7 râteliers ....
10 arbalètes sur chaque ...

Le Soldat fait signe à ses comparses qu'il n'y a pas de danger et les incite à le rejoindre avant de fermer la porte derrière eux.

Stefano en N36
Ricardo en O35

« Encore un cul de sac ! » Grommela le soldat de dépit.
« Je jette un œil à la meurtrière et tu regarde ce que contiennent les barriques. » Indiquât-il au forestier toujours silencieux.

Stefano en O40
Ricardo en O37
Pas besoin de bouger les pions à mon avis

Gotorget (-z)
La meurtirière permet de voir le flanc montagneux enneigé d'en face ....

Chaque baril contient 50 carreaux d'arbalète

« Boudiou ! c'est qu'y a d'quoi en faire des jolis trous avec tout ça ! » sorti le forestier

« Tant qu'il n'y a personne pour se servir des arbalètes, ce n'est pas trop grave. »
Déverser les carreaux dans le fossé eut peut-être été une bonne idée mais pas pour le moment.

Toujours aucun signe de l'armée de Chalion. à croire que nous sommes seul au monde...

« Avançons, je veux voir le pont*. »

*Est-ce une passerelle ou un pont levis ?
Stefano en AF 50
Ricardo en AI 40

C'est le pont-levis
Mais à peine plus solide qu'une passerelle
Cela fait partie de la défense de la forteresse ....
Gotorget (-z)
l'accès est difficile
même pour les troupes régulières supposées y entrer

Le soldat chercha du regard un signe de la venue de l'Armée.
Ils avaient fait l'impossible : ouvrir la porte de la citadelle imprenable ! et maintenant ?

Il se remémorât les paroles pas si lointaine de Martou dy Jironal :

« Soldats, vous savez que nous avons voyagé incognito pour arriver jusqu'ici.
Dans ces terres du nord de Chalion, nous sommes en limite de territoire Roknari.
Il y a non loin d'ici la forteresse de Gotorget réputée imprenable. Celle-ci a été vendu à l'ennemi et il me faut à tout prix la reprendre. »

Martou jaugea ses hommes avant de poursuivre.
« Ils ont utilisé la traîtrise et la manipulation, nous ferons de même.
Nous sommes le 21 janvier*, demain une expédition de mercenaires va prendre la route de la forteresse et vous en ferez parti si vous êtes volontaire.
Après demain, le 23, les barbares Roknaris mangeront de la pieuvre pour une fête qu'ils nomment l'Arkaras et seront affectés de fièvre et de maux de ventre violents. »
*(admettons qu'il soit 20h)

« Ma stratégie repose sur un secret absolu. L'ennemi est confiant car il est bien à l’abri derrière de hautes murailles.
Il pense être maître des lieux et que nous lui abandonnerons tôt ou tard le nord.
C'est pour préserver ce secret que les hommes qui vous accompagneront pensent qu'ils vont récupérer un chargement Roknari tombé dans un ravin. »

« Vos objectifs sont simples :
1 - discrétion absolue. En cas de capture dénigrez votre chef Natzari dy Rinal qui n'est qu'un imbécile et vous envoie vous geler les miches pendant que lui est bien au chaud.
2 - observer la citadelle et trouver un moyen de faire entrer votre groupe.
3 - empêcher à partir du 23 midi que des messagers ne circulent. Pour bien faire, il faudrait isoler la citadelle sans éveiller de doutes.
Laisser les patrouilles rentrer mais pas les messagers descendre de trop la route... Priorité à la discrétion.
4 - C'est au matin du 24 que je me porterai à la tête d'une armée aux portes de Gotorget et si tout va bien vous serez rentrés pour m'ouvrir. »

« Des questions ? »

!!! !!! »

Rien n'était allé comme prévue, des langues qui auraient du rester muettes s'étaient épanchées.
La neige avait réduit l'avancée des renforts .
Le retour de Félipé et l'impossibilité de rejoindre le groupe d'éclaireur.
Et finalement ce foutu sentier de chèvre...

S'il n'avait pas eut la certitude chevillée au corps que le destin du pays se jouait dans ces montagnes perdues, Martou aurait sûrement fait demi-tour.

Sans savoir si ses mercenaires seraient au rendez-vous, l'intendant du royaume organisa ses troupes.
Les montures étaient inutiles en cette montagne et en cette saison et si les portes étaient fermée, les chevaux ne pourraient pas escalader les murailles.
Les conditions difficiles étaient les mêmes pour tout le monde et s'ils devaient battre en retraite, un piège mortel se refermerait sur leurs poursuivant à proximité du campement où il laissa une partie de son armée avant d'entamer la dernière montée.

Une escouade de cinq homme fut dépêché en éclaireur avec mission de se rendre à proximité avec deux mules comme s'il s'agissait d'une livraison Roknarie.
Le reste des hommes grimpent avec un équipement léger et Martou à leur tête.