« Il nous en a été donné 75 royales » répond le vendeur
Indibil ressent que ce n'était pas tout à fait le prix demandé ...
c'est le prix qui a été versé, là-dessus l'homme est honnête ....

Hochant la tête, je lui demande : « Et si je voulais rassembler les royales pour une telle œuvre d'art ou pour les orphelins, quelles branches de l'arbre qu'est Bergara iriez-vous secouer ? »

Scfrutant Indibil, le vendeur si commercial semble enfin comprendre le sens véritable de sa demande ....
« sincèrement ? »

...


« J'irais demander à l'arcghidivin du Temple
Je ferais le tour des hostelleries du Père et du Fils pour faire remonter ma demande aux Grands Commandeurs des 5 Ordres et au Roya en personne
et je prierais beaucoup en sachant que ma demande seule serait insuffisante mais que si elle était suffisamment accompagnée, alors, peut-être, éventuellement ; peut-être aurais-je l'espoir d'être entendu ....
et que s'il y avait suffisamment d'âmes pures pour étayer ma requête, alors peut-être les dieux consentiraient à nous envoyer le sauveur dont il est besoin .... »

« Sauf que ...
si c'est vous le sauveur envoyé par les Dieux
Ben ...
Va falloir sacrément vous retrousser les manches !!!! »

Je rigole doucement, alors que je retrousse les manches, et répondre : « Je n'ai pas été envoyé par les dieux, bien sûr, mais j'ai été attiré par la voix du prêtre du bâtard ... mais c'est peut-être la même chose. » Je secoue la tête, balançait mes noir cheveux lourds. « Ça ne fait même pas deux jours et j'ai déjà tué quatre hommes, creusé quatre tombes, organisé un concert, perdu un ami, et écrasé un de mes couilles. Entre vous et moi, plutôt que de continuer ma quête, j'ai envie de faire une sieste. »

Je lui tape sur l'épaule et continue, « je ne pense pas être le saveur de qui que ce soit, mais je crois que l'art peut changer le monde. Nous allons découvrir. »

Je continue joyeusement notre conversation en attendant Maître Triana.

Indibil perçoit l'arrivée de Maître Triana avant le vendeur si prolixe.
Et le nouvel arrivant, se faisant aussi discret que possible, reste là à écouter sans mot dire les discussions autour du bouclier dessiné ...

Je me détourne des dessins et m'adresse à l'armurier : « Maître Triana ! Ravi de vous revoir. Puis-je vous accompagner pendant que vous travaillez et discuter des qualités que vous recherchez chez un apprenti ? »

Sentant sa réticence, je réponds chaleureusement : « Au contraire ! Votre collège m'a dit que vous disposiez de trois ateliers et que vous fabriquiez toutes vos propres pièces en bois, en cuir et en métal. Vous êtes très doué! Faites-vous tout cela vous-même? »

Tranquillement, l'homme conduit son visiteur au premier atelier ... « Le Bois »
Là, Indibil découvre un atelier très bien organisé : une zone pour le façonnage, une autre pour les assemblages.
3 hommes ayant la trentaine travaillent ici.

« Nous ne sommes pas si différents; dans le théâtre, je joue un rôle de soutien afin que je puisse diriger les capacités des autres afin qu'ils puissent jouer leur rôle plus ... efficacement que moi-même. » Une pause, « et une grande partie de cela est l'identification des dons des autres, absolument. »


Je reste proche à Triana, utiliser une astuce de langue corporel familier pour créer instantanément une sense d'intimité. Autant que possible, j'essaie de voir son enterprise de son point de vue, épaule contre épaule, un nouvel alliée dans ses efforts commerciaux.

« Aidez-moi en comprendre, Maître Triana, comment vous envisagez un apprenti interagissant avec cet équipement » je fais un geste à les postes de travaille, « et ces artisans, » en hochant la tête à les excellents ouvriers. « Comment vont-ils vous aider dans vos objectifs commerciales ? »

Je hoche la tête, regardant autour de l'atelier. Il semble qu'il ait déjà beaucoup d'experience avec des apprentis ... mais je ne veux pas demander trop directement.

J'écoute les sons du travail des artisans, appréciant les odeurs des matières. J'attends que Triana dise le mot suivant.

« Je peux vous en prendre 1, pas deux ... » dit-il tranquillement
« J'ai déjà 10 employés, je ne peux pas me permettre de prendre plusieurs gamins. »

Mon front se plisse, puis je clignote un sourire saugrenu. J'inspire, adoucir mon expression. « Vous savez vos besoins. » Je sourire encore.

Ai-je parlé tout fort, ou peut-il lire mes pensées ? Une sieste ! Tout suite ! Je ne suis pas dans mon assiette !

« J'ai hâte de voir l'atelier cuir et l'atelier métal ! » Eugh, pourquoi ? Un : retourner au la loutre farcie. Deux: dors jusqu'à Marçal arrive.

« Par ici ... »

L'atelier cuir dispose également de divers postes de fabrication :
les petites pièces d'assemblage ici ;
là, la sellerie et les harnachements pour montures ;
là-bas, les armures ...

4 artisans travaillent dans cet atelier, âgés de 40 à 60 ans, ils sont fort occupés et relèvent à peine la tête quand leur patron arrive dans l'atelier.
Aucun d'entre eux ne quitte son ouvrage.