vendredi 10 mars 1467

« Ben ... c'est à dire que ...
Si c'est la folle que vous êtes venu visiter, vous pouvez tout aussi rentrer chez vous, hein ... »
« Elle sort pas, elle reçoit pas ... »
« Et, à ce qu'il parait,
elle prendrait presque tous ses repas dans sa chambre
et même à ses propres enfants qui vivent pourtant dans le même château elle adresserait à peine la parole ...
Alors un étranger ... »

Étienne soupire. Les Dieux sont décidément contre lui et Jorge.

« Il doit bien y avoir un coin pour soulever cette montagne ?
Elle n'est pas friande de quelque douceur, produit de luxe ?
Adepte d'un art, d'un sport, de quelque chose qui la rattache au monde des vivants ? » Je ne vais pas re-mourir pour te faire plaisir, S!

« Merci! »

Étienne attend l'invitation. L'auberge est fort agréable. Il en profite pour compter les fantômes et les élus, par des marches dans le quartier, pour passer le temps... avance rapide

vendredi 10 mars 1467


Les pérégrinations d’Étienne lui permettent de profiter de la beauté du paysage ...
Même s'il ne décompte aucun fantôme ni Élu, au moins la ballade est agréable ...
Étienne a bien conscience que s'éloigner de l'auberge pourrait risquer de lui faire manquer son invitation
Mais la nature invite au voyage ...

vendredi 10 mars 1467
En fin de journée, Étienne revient à l'auberge en espérant ne pas avoir manqué son visiteur ...

Je suis une tête de linnote! L'invitation.
QUI m'a mené si loin de l'auberge ?
Elle était si confortable!

Y'a t'il un message ou un messager sur place ?

Étienne demande au concierge.

Étienne attend son visiteur en profitant des beautés de l'auberge.

samedi 11 mars 1467 , 11:30


Ser dy Ferrej se présente pour rencontrer Messire l'émissaire de l'ambassadeur
où peut-il le trouver ?
à la terrasse dînatoire ? donc l'espace restauration extérieur
à la salle dînatoire ? donc l'espace restauration intérieur
en ses appartements ?
aux jardins ?
ailleurs ?

On l'y mène,
la rencontre peut s'y tenir

désoçlé, toujours à la ramasse, je n'avais même pas vu que Jorge était parti...

Jorge a un peu réfléchi en restant en retrait d'Etienne.

« Il ne faut pas effrayer ce "gardien". Le surnaturel ne lui plaira pas, et il se fermera comme une huître si nous parlons de ces choses. Il faut plutôt l'entraîner sur une autre piste, soit celle de l'histoire, afin d'obtenir des réponses, soit sur celle de la religion et de la guérison. Je peux vous aider à essayer de le convaincre, mais rien n'est joué... »

« samedi 11 mars 1467 , 11:35
à la terrasse dînatoire »
...
sont présents :
Ser dy Ferrej
Étienne
Jorge

« A vous ! »

« Il faut surtout l'entrainer à nous laisser pénétrer les lieux.
Si on lui demandait de consulter les archives intra muros ?
Relisons la lettre que nos espions informateurs nous
ont remis » voir l'intro d'Hatomi.

Rp
RP
RP

Et quand Enrike est mort au front, c'est leur fils Orlando qui a repris la charge. Mais pas le château de Valenda.
Plutôt que d'essayer de supplanter sa mère dans le château de son enfance, il a préféré déplacer la capitale de la province avec tous ses organes administratifs à Taryoon. C'est parfois difficile pour un fils de contredire sa mère. Il avait besoin d'avoir une certaine liberté pour pouvoir s’affirmer comme Provincar.
Orlando est Provincar de toute la Baotia. Mais, à Valenda, Joelana reste « La Provincara ».

Donc, l'administration est à Taryoon. Mais il se peux qu'il reste des archives d'AVANT que nous devons absolument consulter.

archives historiques

1) Pour un héritage. La dame semble ne pas aimer l'or. Le gardien ? Si on lui promet un % ?
2) La vengeance. Le fief de "feu" Inigo. L'on doit retrouver trace d'un fâcheux. J'ai un Emiliano en tête. Mais il est Ibrane...
3) On fait miroiter une étude des archives pour ... réhabiliter Ista ? Elle n'est pas folle, elle a été empoisonnée. Plus acceptable en Société.

samedi 11 mars 1467 , 11:35
« Bonjour, »
« On m'a fait savoir que vous demandiez audience auprès de la Provincara de Valenda,
au nom de l’ambassadeur d'Ibra en Cardegoss. »


« ... »



« Je vous avoue qu'il m'est difficile de comprendre
l'intérêt d'une si haute personnalité
pour qui que ce soit en notre modeste province ...

Et d'autant plus dans une ville secondaire comme Valenda ... »

samedi 11 mars 1467 , 11:35

toute les archives ont été déplacées à Taryoon.
Pour que l’administration actuelle puisse les consulter en cas de besoin.

Mais il vous reste d'autres approches :

• Iselle et Teidez sont respectivement N°3 et 2 sur la ligne de succession ...
• Ista, bien que « folle », reste la mère des héritiers naturels actuels, et donc putativement régente avant le couronnement de l'héritier ...
• Joellana, en tant que matriarche de ce mini-clan, peut au moins vous accorder la grâce d'une audience de courtoisie pour que vous puissiez présenter vos hommages à ceux qui seront au premier plan politique de Chalion après Orico dont la santé n'est pas au mieux ....

Bien évidemment, aborder les sujets surnaturels avec qui que ce soit d'autre qu'Ista (seule, en tête à tête) ne pourrait que nuire à vos démarches ...
Malheureusement, le préambule maladroit d’Étienne risque de rendre ce tête à tête compliqué à organiser ...

samedi 11 mars 1467 , 11:35
Jorge se lève pour rendre hommage à son visiteur.
« Que la Mère étende sa bénédiction sur vous et sur ceux dont vous avez la charge... Sachez tous d'abord qu'il est tout à fait à l'opposé de nos sentiments d'entendre dire que nous pourrions penser que ces dames et leur descendance puissent n'être qu'une visite "secondaire", pour qui que ce soit. Quant à vous, Messire, vous sous-estimez, par modestie, votre compétence et la valeur de votre charge. Non, notre intérêt n'est ni passager ni étrange, car l'ambassadeur s'intéresse, et c'est bien logique, à l'avenir de Chalion, nation qu'il veut sœur de la sienne et aussi prospère que possible. Avec les récents événements à la cour, dont l'ascension des Jironal, son Excellence désire prendre contact avec l'entourage des potentiels héritiers de la Royacie... Ainsi que lever le voile sur les rumeurs sur la Royana Ista, afin de les dissiper, car il a, sans avoir pu encore la rencontrer, un grand respect et une immense admiration pour elle. Il aimerait également entretenir une relation épistolaire avec ses enfants, afin de construire des relations futures pour nos deux nations. »
Il reprend son souffle après cette tirade.
« Ce ne sont pas les seuls objectifs de notre visite, évidemment. Son excellence voudrait pouvoir s'abreuver au puits de sagesse qu'est la Provincara, dont l'art politique est renommé au-delà même des frontières. Et enfin, je suis un guérisseur, dont la Mère a bien voulu guider les mains auprès de souffrants qui semblaient au-delà de toute guérison. Il serait faux de penser que l'Ordre de la Mère arrête d'espérer la guérison et le bien-être d'une de ses ouailles les plus pieuses, en la personne de la Royana... »