Indibil, quel est le programme / thème / sujet du spectacle du soir du lundi 16 octobre 1467 ?

Jorge soupire en constatant que l'héritier du trône risque d'être bien trop léger pour son rôle. Il décide alors de passer à l'offensive, en essayant de le blaser le plus rapidement possible des amusements de la cour, afin que ceux-ci n'aient plus d'attraits pour lui ; mais pas avant d'en avoir parlé à Etienne. Il aimerait également inverser la tendance, que ce soit Teidez qui attire et dirige, et non l'inverse. Lui construire une cour, en fait. Mais il se sent bien démuni. Et si Indibil devenait maître courtisan, avec Teidez comme mécène et joyau à exhiber ?

lundi 16 octobre 1467


« Il est 18h50 »

Iselle et Betriz finissent d'accorder leurs tenues ...

Jorge fait un dernier petit sermon de vigilance envers ses pupilles, essayant (en vain ?) de ne pas paraître un vieux barbon, en rappelant aussi que le jeu de la cour est à double sens : si les courtisans intriguent, elles le peuvent aussi. Il prend peu à peu conscience qu'une attitude défensive ne pourra pas durer éternellement, il est temps de passer à l'attaque et de compromettre quelques courtisans, de jouer les camps contre les autres. Et donc, de les connaître et de les piéger.

Les jeunes de Valenda et leur suite ...

La délégation Ibrane ...

se coordonnent pour arriver « pas ensemble »

Jorge se place avec les jeunes de Valenda, vêtu en tenue de cour mais avec les symboles de la Mère.

L'ambassadeur ibrane prévient qu'il sera déjà dans la salle à l'arrivée des jeunes de Valenda « pour pouvoir les saluer comme il se doit »

L'ambassadeur se faufile par une des nombreuses portes latérales pour entrer dans la Grand Salle assez proche de l'estrade.
Il se mêle à l'assemblée en saluant discrètement quelques provincars chenus qui devisent ensemble.

Idéalement positionné pour saluer Teidez et Iselle à leur passage, au plus proche de leur montée des marches les hissant sur l'estrade.
Il murmure à Étienne « Ces grandes annonces officielles me rendent toujours un peu anxieux avant d'en connaître le contenu. »

Indibil et Kateryna sont arrivées plus tard, et se placer pour fêter l'arrivée de leur mécène, la Royana.

Ser Marcal et Selina se mêlent et conversent avec des invités. Les membres juniors de la Troupe attendent dans les coulissess.

Le paravent de la Royana est tiré sur l'estrade pour couvrir son entrée avec 3 de ses suivantes.
Elles prennent discrètement place derrière la légère cloison de bois ouvragé, à « la place qui est la leur » lors des concerts de soirée après le départ du Roya.
Cette entrée peu protocolaire déclenche quelques murmures dans la salle.

Martou dy Jironal, la main du roi qui gère et super-visionne presque tout dans le royaume depuis que le bon Roya Orico est malade entre et se dirige d'un pas austère vers la tribune du banquet.

Il se doit de paraître pour l'annonce très officielle de ce soir.

Un page vient lui servir une coupe de vin où il trempe distraitement les lèvres tout en disséquant l'assistance d'un œil expert.

Jorge fait avancer ses ouailles vers l'ambassadeur Ibran.
« Rejoignons notre ami ser dy Sotomayor. Voilà quelqu'un sur qui vous pouvez compter, maître Etienne et moi vous en assurons. »
Il salue l'ambassadeur comme il se doit, étendant sur lui la bénédiction de la Mère.

Les jeunes gens traversent la salle, salués avec un décorum tout protocolaire et formellement exécuté par toute l'assemblée.
Tant de formalisme charme Teidez qui bombe fièrement le torse...
Jorge perçoit, à la crispation du haut de son dos, qu'Iselle redoute ce qui va suivre

Jorge tente de rassurer la jeune femme.
« Parfois nous sommes des pions, allant là où on nous mène, et parfois nous avons la possibilité de prendre les rênes. N'oubliez pas que même un pion peut remporter la partie... Faisons bonne figure et voyons où nous pourrons agir, et dans quelle mesure. »

Ce n'est que lorsque Teidez et Iselle atteignent les marches montant à l'estrade que le roya se dirige à leur rencontre.

Sans ostentation, les frères dy Jironal se positionnent à une extrémité de l'estrade.

Regardant les manœuvres des frères dy Jironal, je suis emporté par un vague de mélancolie trop familier.

L'un, j'ai eu le plaisir de sa ... proximité, on peut dire. Danser et chanter pour la Royana m'avaient rapproché de Martou, ces dernières semaines. Je n'ai toujours aucune idée de ses projets. Il allait probablement essayer d'épouser son frère avec Iselle.

L'autre, un demi-homme, demi-porc trop dégoûtant d'approcher.

Et moi, toujours là, toujours impuissant à s'opposer.

J'ai donné ma vie au théâtre et je me suis élevé aussi haut que je pouvais. Je suis plus que jamais incapable de protéger les Chalionaise des menaces extérieures et intérieures.

Un gaspillage total d'une vie.

Je baisse la tête.

Le roya salue et embrasse tendrement Teidez puis Iselle dont il garde la main pour la placer dans celle de Dondo au grand effarement de la royesse.
« Ma sœur, je t'ai trouvé un époux. » dit le Roya avant d'annoncer à la foule
« Le mariage se tiendra ici dans 3 jours ! »

Dondo affiche un air particulièrement satisfait et ... gourmand
Iselle manque de s'étrangler

L'intendant de sa royale majesté ne semble pas s'émouvoir plus que de mesure du désarroi de la belle et laisse lui aussi échapper un sourire satisfait.
Voilà une bonne chose de faite!